Troubles
Par Lydie
Oscar, fraîchement promue colonel de la garde royale, vient de dire à Fersen de quitter la France. Sur le chemin du retour, elle réfléchie :
« Fersen je viens vous annoncer que vous devez quitter votre bien-aimée et vous malgré votre chagrin vous vous inquiétez pour ma condition. Vous êtes vraiment quelqu'un de formidable mais toutes vos attentions me rendent si mal à l'aise, plus mal à l'aise que toutes les attaques que je peux subir à la cour. Je sais que vous ne le faites pas pour mal bien au contraire mais j'ai bien remarqué que depuis que vous savez que je suis une femme votre comportement a changé. Pourtant ne me comporte-je pas comme un homme ? n'ai- je pas la même prestance ? Tout le monde s'y méprend ! Même ma mère me considère comme tel. Il n'y a guère que Grand mère et parfois André qui se laissent aller à des gestes ou à des réflexions s'adressant à ma vraie nature cependant j'y suis habituée et cela m'amuse plutôt. J'ai accepté ma vie sans me poser de question et je l'assume du mieux possible, j'y trouve même certains plaisirs. Mais vous, vous faites preuve d'une douceur, d'une compréhension à mon égard dont j'ignorais l'existence. J'ai parfois l'impression que vous connaissez mes sentiments mieux que moi- même. Votre amitié m'est précieuse mais me trouble. Vous allez maintenant repartir pour votre pays la Suède. Je ne sais combien d'année nous ne nous reverrons pas et même si nous allons nous revoir mais je sais que jamais je ne vous oublierais. J'aurais pu vous parler plus franchement mais mon discours de colonel a pris le dessus, je n'ai pas l'habitude de faire autrement. Il en est peut-être mieux ainsi que vous aurais-je dit.qu'avec vous j'ai l'impression d'être une femme. ? »
FIN
Par Lydie
Oscar, fraîchement promue colonel de la garde royale, vient de dire à Fersen de quitter la France. Sur le chemin du retour, elle réfléchie :
« Fersen je viens vous annoncer que vous devez quitter votre bien-aimée et vous malgré votre chagrin vous vous inquiétez pour ma condition. Vous êtes vraiment quelqu'un de formidable mais toutes vos attentions me rendent si mal à l'aise, plus mal à l'aise que toutes les attaques que je peux subir à la cour. Je sais que vous ne le faites pas pour mal bien au contraire mais j'ai bien remarqué que depuis que vous savez que je suis une femme votre comportement a changé. Pourtant ne me comporte-je pas comme un homme ? n'ai- je pas la même prestance ? Tout le monde s'y méprend ! Même ma mère me considère comme tel. Il n'y a guère que Grand mère et parfois André qui se laissent aller à des gestes ou à des réflexions s'adressant à ma vraie nature cependant j'y suis habituée et cela m'amuse plutôt. J'ai accepté ma vie sans me poser de question et je l'assume du mieux possible, j'y trouve même certains plaisirs. Mais vous, vous faites preuve d'une douceur, d'une compréhension à mon égard dont j'ignorais l'existence. J'ai parfois l'impression que vous connaissez mes sentiments mieux que moi- même. Votre amitié m'est précieuse mais me trouble. Vous allez maintenant repartir pour votre pays la Suède. Je ne sais combien d'année nous ne nous reverrons pas et même si nous allons nous revoir mais je sais que jamais je ne vous oublierais. J'aurais pu vous parler plus franchement mais mon discours de colonel a pris le dessus, je n'ai pas l'habitude de faire autrement. Il en est peut-être mieux ainsi que vous aurais-je dit.qu'avec vous j'ai l'impression d'être une femme. ? »
FIN
