Titre : À l'aube de notre bonheur
Genre : Romance
Rating : M
Personnages : Tous
Résumé : Série d'OS concernant Videl et Gohan.
Disclamer : DBZ ne m'appartient pas.
Notes : Nouvelle fiction et oui, je sais, c'est pas bien. Je devrais d'abord finir toutes les autres, mais voilà, j'ai réussi à me convaincre qu'avec une série d'OS ce n'était pas trop risqué. Ne m'en voulez pas. Je vous embrasse tous !
À l'aube de notre bonheur I
Boo était mort enfin. La paix allait revenir sur Terre. Encore au palais de Dendé, tous fêtaient joyeusement l'événement. Même Mister Satan et le gentil Boo étaient de la partie. Seul Végéta et Piccolo semblaient s'ennuyer. Le premier était adossé à une colonne avec un léger sourire. Celui-ci s'agrandit de manière imperceptible quand Bulma s'approcha l'air de rien. Alors que personne ne faisait attention à eux, elle vint se nicher entre ses bras retenant des larmes de joie.
"Tu m'as fait tellement peur", souffla-t-elle.
Il ne répondit pas et elle n'avait de toute façon pas besoin de réponse. Il la tenait serrée contre lui, une main sur ses cheveux lavandes, l'autre au creux de ses reins. Piccolo les observa un moment avec sa discrétion coutumière, mais se détourna assez vite. Il ne comprenait décidément rien à l'amour et surtout entre ces deux-là.
Trop tôt, le groupe se sépara, Goku et Gohan déposèrent Mister Satan et Videl chez eux tandis que Boo les suivait en chantant. Vidée de son énergie, Videl ne remarqua pas qu'elle s'accrochait plus que de nécessaire au cou du Saïyen. Il la maintenait contre lui, une main sous ses genoux, l'autre dans son dos. La jeune fille leva les yeux vers lui. Il paraissait sérieux, trop sérieux. Elle avait bien vu ces derniers temps que Gohan était plus que le petit étudiant timide et maladroit. Il avait fait preuve d'une maturité et d'un sens de la justice inouï. Ça elle l'avait noté avant de partir du championnat. Il lui avait sauvé la vie, lui avait permis de les suivre, l'avait protégée.
Sans qu'elle ne s'en rende compte, Gohan se faisait distancer. Perdue dans ses pensées, Videl continuait de l'observer. Elle se sentait bien dans ses bras et soupira de satisfaction. Gohan qui se demandait ce qu'elle avait à le regarder depuis un moment, sourit. Il la serra un plus, sans se détourner de sa route. Elle était blottie contre lui, au niveau de son épaule et ferma les yeux.
Oui, aussi singulier que cela puisse paraître, elle avait bien deviné les sentiments qui l'habitaient. Elle seule, avait été persuadée qu'il n'était pas mort et elle avait raison. Au fond d'elle, elle avait senti son coeur continuer de battre et l'espoir couler dans ses veines. Or, elle n'aurait jamais pu vivre sans lui. C'était sur cette base qu'elle avait affirmé qu'il était en vie.
Oui, elle, Videl Satan, était amoureuse. Elle aimait un être à moitié extra-terrestre, descendant d'une race sanguinaire, avec des amis plus bizarres les uns que les autres, d'une naïveté enfantine et doté d'un goût pour la mode légèrement douteux.
Mais tout ça, elle s'en fichait. Même son père ne pourrait rien contre ses sentiments. Au moment de mourir, la seule chose ou plutôt la seule personne à qui elle avait pensé avait été lui. Seulement lui. Et ce n'était pas pour qu'il vienne la sauver, non. À cet instant, elle avait eu peur de ne plus jamais le revoir, et ça s'était inconcevable.
"Videl", appela l'objet de ses pensées.
La jeune fille qui s'endormait doucement, mais sûrement émit un petit bruit interrogateur.
"On se voit lundi au lycée ? questionna-t-il, priant intérieurement pour qu'elle accepte.
- Bien sûr", approuva cette-dernière avant de sombrer.
Il le remarqua et sourit de toutes ses dents. Elle avait dit oui ! Il eut envie de faire un looping et d'autres figures pour fêter ça, mais il ne devait pas la réveiller. La journée avait été longue, très longue.
Enfin, ils arrivèrent au manoir de la famille Satan. Gohan se posa avec douceur. La porte était ouverte et une petite lumière éclairait les lieux, mais tout semblait tellement calme. Il se demandait où était passé son père, Mister Satan et Boo. Se repérant à l'odeur, il conduisit Videl dans sa chambre. Bon il est vrai qu'il fit un détour par la salle d'entraînement. Visiblement, elle passait le plus clair de son temps là-bas. Le Saïyen poussa la porte en silence et déposa la jeune fille dans son lit. Il enleva ses chaussures et remonta la couverture sur elle. Aussitôt, elle s'enroula dedans et soupira à nouveau. Il la regarda faire en souriant et dégageant ses cheveux d'une main, lui donna un baiser sur le front. Il caressa sa joue avec tendresse et partit. Une fois la porte de sa chambre fermée, il souffla. Il ne savait pas ce qui le retenait de faire ce qu'il avait envie : s'allonger contre elle et la serra dans ses bras.
Enfin, Mister Satan arriva. Le voilà, l'empêcheur de tourner en rond, se dit Gohan. Et Videl aussi, oui, elle n'avait peut-être pas envie de se réveiller dans ses bras le lendemain matin. Même si de ce côté-là, il avait l'impression que ça ne poserait pas trop de problèmes.
"Comment va-t-elle ?" interrogea le champion du monde avec inquiétude.
Gohan fut un peu désarçonné. Il ne lui ordonnait pas de partir ?
"Bien, elle est exténuée et dort", répondit-il à voix basse.
Mister Satan approuva, rassuré.
"Votre père vous attend dehors, merci de me l'avoir ramenée", souffla-t-il.
Gohan réalisa alors qu'il avait beau être un opportuniste de première, un menteur ainsi qu'un vantard horripilant, il n'en restait pas moins un père. Un père inquiet pour sa fille, aimant et protecteur. Le Saïyen lui sourit et le salua en s'inclinant.
"Merci à vous, nous n'y serions jamais parvenus sans votre aide."
Mister Satan acquiesça et à la grande surprise de son interlocuteur, ne dit rien. Il n'éclata pas de rire avec un air supérieur, ou ne se vanta pas du côté naturel de son geste. Ce qui était de plus, complètement vrai. Il n'avait pas hésité une seconde.
Gohan lui sourit et sortit. Il croisa Boo qui mangeait dans la cuisine en s'extasiant sur tout ce qu'il voyait et lui fit un signe de la main.
"Gohan partir ? demanda le monstre rose.
- Oui, mais je reviendrais Boo. Je te le promets."
Boo applaudit en scandant un "Boo content !" des plus enfantins et Gohan retrouva son père devant la maison. Il l'attendait les yeux rivés vers le ciel.
"Tu vas la revoir ? interrogea-t-il sans bouger.
- Oui", sourit son fils.
Goku lui rendit son sourire et ils s'envolèrent.
Le lundi matin arriva à une vitesse effroyablement lente. Gohan crut plus d'une fois qu'il allait craquer et partir la voir. Cependant, elle avait besoin de repos, de réfléchir. Accepter tout ce qu'elle avait appris ne devait pas être facile.
De son côté, Videl passa ce qui semblait être la première journée de sa vie sans entrainement. Elle se réveilla très tard, resta longtemps dans son lit et descendit finalement déjeuner. Elle croisa Boo toujours en train de manger avec à ses pieds Bee, le chiot. Elle sourit. Sa famille s'agrandissait. La personne à qui elle pensa en premier, ce fut Gohan et elle sentit son visage rougir. Mais à quoi pensait-elle ?
Son père arriva à ce moment et la prit dans ses bras. Il la serra très fort contre lui, se lamentant que sa petite fille soit mêlée à de tels événements.
"Papa ! reprocha Videl. Je suis grande maintenant."
Les larmes aux yeux son père acquiesça courageusement et en regardant sa fille souffler devant son air faux-air sûr de lui, il se remit à pleurer et la serra à nouveau contre lui. Videl tapota son dos et attendit qu'il se calme.
Elle aimait énormément son père, mais il était parfois beaucoup trop protecteur. Le reste de la journée se passa dans la tranquillité. Videl remonta se laver et décida même de prendre un bain. Le lendemain, elle s'entraina plus par habitude et pour passer le temps que par envie. Enfin, le lundi arriva et la vie sembla vraiment reprendre son cours.
Gohan se posa sur le toit du lycée transformé en Great Saïyaman.
"Salut", souffla Videl avec un grand sourire.
Il répondit à son sourire, une flamme brûlant en lui.
"Salut Videl. Je suis content de te voir. Tu t'es bien reposée ?"
Elle lui assura que oui et lui demanda à son tour comment il allait. Continuant de discuter, ils rejoignirent leur salle de cours et s'installaient côte à côte quand un de leur camarade s'approcha d'eux avec un stylo et un papier.
"Gohan ?" bredouilla-t-il.
Le Saïyen leva la tête, de même que Videl et ils le regardèrent un peu surpris de son air embarrassé.
"Euh... continua l'étudiant. Est-ce que tu veux bien me signer un autographe ?
- Ne le prends pas mal, répondit Gohan après quelques instants. Je ne signerais pas d'autographes, déclara-t-il avec un sourire désolé. J'aspire juste à côté être un étudiant comme un autre, désolé."
Ses paroles firent briller d'adoration et de respect les yeux de leur camarade et il s'inclina devant lui.
"Ne t'excuse pas, je respecte ton choix. Merci."
Il regagna sa place continuant de lui sourire et sous les regards de toute la classe, Gohan et Videl s'assirent à leur tour. Tous étaient persuadés que depuis les événements au championnat et même avant, ces deux-là étaient en couple. Cependant, le fan club de Gohan qui auparavant aurait certainement assassiné Videl, n'émit aucune critique. À vrai dire, leur couple était tellement complémentaire, hors d'attente, sublime, en un mot : parfait, que personne n'osait protester et au contraire, ils les enviaient.
Ça, ils ne le réalisèrent qu'une semaine plus tard quand Erasa s'assit à côté d'eux pour manger.
"C'est pas vrai, souffla cette-dernière. Maintenant, on me demande si vous êtes fiancés."
Elle prit un peu de riz dans un plat apporté par Gohan et mangea l'air de rien. Les deux autres la regardaient, la bouche ouverte. Comment ça des gens demandaient s'ils étaient fiancés ? C'était ridicule !
"Quoi ?" finit par demander la jolie blonde, ne comprenant pas.
Puis un éclair de lucidité la traversa.
"Ah ! s'exclama-t-elle. Vous n'avez rien remarqué ?"
Ça l'étonnait de la part de Videl tout de même. Elle avait bien changé décidément depuis qu'elle le connaissait. Cela la fit sourire.
"Pour que vous ne soyez pas trop largués par rapport au reste du monde, tout le lycée croit que vous êtes ensemble et aussi, et là ils n'ont pas tort, que vous êtes le couple le plus mignon de la ville."
En voyant leur tête suite à ses paroles, elle se demanda s'ils n'allaient pas lui rire au nez. Ils n'en firent rien et s'entreregardèrent, choqués. Puis, ils rougirent brusquement.
"Qu'est-ce qui leur fait croire ça ? demanda Gohan après un moment.
- Oh, je ne sais pas, répondit Erasa d'un ton ironique. Peut-être les événements du championnat ou alors le fait que vous soyez toujours collés l'un à l'autre, ou peut-être votre oubli du monde quand vous parlez ensemble, la façon dont vous vous dévorez des yeux ou...
- D'accord ! la coupa Videl. On a compris, mais..."
Elle eut l'air gênée.
"Nous ne sommes pas ensemble", termina Gohan.
Cette fois-ci, leur amie se leva d'un bond. Décidément, ils ne comprenaient rien à rien.
"Mais c'est bien ça le problème !" hurla-t-elle visiblement en colère.
Elle partit en grommelant, laissant Gohan et Videl au milieu de la cafétéria et surtout, au centre de l'attention. Ils se tournèrent l'un vers l'autre et eurent envie de rire devant la singularité de la situation.
"Au fait, reprit Gohan, l'air de rien. Il y a une fête chez Bulma ce week-end. Tu es invitée, tu viendras ?
- Euh... Oui", répondit-elle, prise au dépourvu.
Il lui sourit et elle rit légèrement. Ils reprirent leur repas là où il s'était arrêté à l'arrivée d'Erasa.
Le week-end vint rapidement et dès le vendredi soir, Videl vint dormir chez Gohan. Après trente petites minutes de vol, ils se posèrent à quelques mètres de l'habitation des Son. Goten sortit en trombe de la maison et sauta dans les bras de la jeune fille.
Elle le serra contre elle en riant.
"Salut Goten ! s'écria-t-elle, ravie.
- Tu m'as manqué, Videl", déclara le petit en l'enlaçant très fort.
Elle sourit et lui frotta le dos avec gentillesse. Lui aussi lui avait manqué.
"Tu reviendras souvent maintenant ? questionna-t-il en refusant de la lâcher.
- Oui, promis."
Le petit garçon dans les bras, elle suivit Gohan et entra. Chichi était en train de préparer à manger et leur sourit.
"Bonjour Videl !" s'exclama-t-elle en essuyant ses mains sur son tablier.
Elle serra l'amie de son fils dans ses bras, faisant descendre Goten.
"Je suis rassurée. Tu sembles aller beaucoup mieux depuis la dernière fois. Gohan était tellement inquiet pour toi."
Celui-ci rougit et frotta sa nuque avec un sourire niais. Videl le regarda avec tendresse.
"Merci, souffla-t-elle. Je peux vous aider ? interrogea la jeune fille.
- Non, répondit Chichi. Pas pour l'instant. Je t'appelle si jamais."
Et elle se remit au travail en chantonnant. Videl déposa son sac dans la chambre de Gohan remarquant alors qu'un troisième lit avait été installé pour l'occasion. En effet, les Son avaient bien une chambre d'amie, mais elle avait été reconvertie en garde-manger pour les besoins de la famille.
"Que veux-tu faire ?" demanda le jeune homme.
Elle frissonna et se tourna vers lui. Sans qu'elle ne le veuille et face au ton de sa voix, des images sans équivoque s'infiltrèrent dans son esprit. Pourtant la tête de Gohan lui indiquait que toutes ses attentions étaient pures et dénuées de sous-entendus. Elle rougit et bafouilla.
"On peut aller se baigner ? fit Goten, les suppliant du regard.
- Oui, sourit Videl, remerciant son sauveur. Faisons ça."
Elle se tourna vers Gohan, l'interrogeant silencieusement.
Il approuva et ils redescendirent.
"Oh oui, j'ai un maillot de bain pour toi", affirma Chichi une fois qu'ils lui eurent expliqué la situation.
Elle revint avec un tissu rose et blanc. Cela rappela à Gohan les photos qu'ils avaient de sa mère quand elle était petite. Videl remonta se changer après l'avoir remerciée. Les garçons étaient déjà prêt quand elle les rejoignit.
"Le dîner est à 7h30 ! leur cria Chichi alors qu'ils venaient de s'envoler.
- Ok ! répondirent les deux frères d'une seule voix.
- Et votre père ? questionna Videl non loin de Gohan.
- Il est chez Bulma, ils s'entraînent avec Végéta. Ils ont quelques comptes à régler", sourit Gohan.
Elle acquiesça. En effet, ses deux-là semblaient se détester presque autant qu'ils s'aimaient. S'en était perturbant. Goten atterrit soudainement devant un grand bassin au bord d'une falaise. Seuls quelques arbres entouraient l'endroit, sinon, le lieu était assez élevé et donné sur une vallée verdoyante. Il était certainement impossible d'atteindre le lieu sans voler.
Ils se posèrent à leur tour tandis que Goten se jetait à l'eau. Gohan comptait faire pareil et se débarrassa de ses affaires dans la seconde. Il rejoignit son frère, se vengeant des éclaboussures qu'il leur avait faites en plongeant. Puis, tous deux se tournèrent vers le bord de l'eau. Videl semblait hésitante. Elle venait de mettre un pied dans l'eau et elle n'était pas trop chaude. Ce n'est pourtant pas ce que Gohan remarqua en premier. Son maillot de bain était blanc rayé rose et en deux pièces. Le haut était composé d'une bande couvrant sa poitrine et d'un ruban, noué dans son cou. Le bas était un simple shorty et il fallait avouer que ce maillot ne cachait pas grand chose de son corps enfin à ses yeux.
Sous les encouragement de Goten, elle finit par entrer dans l'eau.
"Elle n'est pas si froide", déclara la jeune fille en relevant la tête vers Gohan.
Elle remarqua alors qu'il la regardait avec surprise, comme hypnotisé. Elle lui sourit, se demandant ce qui se passait.
"Tout va bien, Gohan ?"
Il ne répondit pas, mais son regard changea. Il s'obscurcit brusquement et l'air de surprise disparut de son visage. Elle ne comprit que bien plus tard que ce qu'elle avait vu à ce moment-là n'était rien d'autre que du désir.
Gohan revint à lui et lui sourit, rougissant.
"Oui, très bien."
Goten profita de cet instant pour lui envoyer une rasade d'eau. Videl et Gohan s'associèrent pour leur projet de vengeance tandis que le soleil descendait lentement, mais sûrement. Ils assistèrent en silence à son coucher et se séchèrent en vitesse.
Essoufflés, mais pile à l'heure, ils entrèrent dans la maison et trouvèrent Chichi dans la cuisine, s'apprêtant à mettre la table. Aussitôt, Gohan et Videl s'en chargèrent.
"Alors, votre baignade ? demanda-t-elle en vérifiant la cuisson de ses plats.
- C'était super, répondit Videl. Le lieu était magique.
- N'est-ce pas ? sourit Chichi. Qu'est-ce que ce serait romantique pour une demande en mariage."
Elle coula un regard plein de sous-entendus vers son fils et se retourna l'air de rien. Gohan piqua un fard en baissant la tête et bizarrement, Videl aussi. Goku entra à ce moment, ravi.
"Ah ! s'exclama-t-il. Je meurs de faim ! Oh bonsoir Videl."
Il lui sourit, heureux de la voir, et rejoignit sa femme. Il se glissa derrière elle et Chichi dut lui ordonner de s'asseoir pour qu'elle puisse continuer tranquillement. Gohan et son père amenèrent les plats à table et le repas put commencer.
Entre deux plats, Goku raconta sa journée, mais ce furent surtout Videl et Chichi qui parlèrent, les autres étant trop occupés à manger. La discussion continua un peu après le repas. Cependant, épuisés Videl, Goten et Gohan montèrent se coucher.
La jeune fille se changea dans la salle de bain et vêtue d'un short bleu et d'un tee-shirt blanc, elle se glissa dans le lit du milieu. Les trois lits étaient collés aussi Goten vint bientôt se blottir contre elle comme un bienheureux ce qui la fit rire. Le petit garçon dormait déjà et Gohan également. Elle rit moins en sentant un bras musclé l'encercler tout à coup. Elle se retrouva prise en piège et rougissante, fit de son mieux pour ne pas les réveiller. Si Goten était roulé en boule contre elle, Gohan avait collé son torse contre son dos et posé sa main sur son ventre dans un geste possessif. Dans un grognement, il enfouit sa tête dans ses cheveux et soupira.
Videl sentit son souffle venir chatouiller son cou, remontant jusqu'à son oreille et frissonna furieusement. La température de son corps augmenta en flèche et elle se mordit la lèvre pour ne pas gémir. Elle sentait son torse puissant appuyer contre ses omoplates, ses jambes longer les siennes. Sa main bougea à ce moment pour se retrouver juste en dessous de sa poitrine. C'était une vrai torture. Elle serra fort Goten dans ses bras et se força à respirer calmement. Alors qu'elle commençait à ralentir sa respiration, Gohan grogna et se lova un peu plus contre elle. Videl se mit à penser à tout ce qu'elle abhorrait le plus et si tint de toutes ses forces.
Exténuée, elle tomba dans un sommeil agité de rêves tous plus délicieux les uns que les autres.
