Titre : Sortir des ténèbres

Avertissement : PG, même si y'a pas de scènes trop hards, c'est un slash SB/RL ! ! ! !.

Note de l'auteur : Deux chapitres, normalement ! J'ai beaucoup de mal avec les slash en général, je trouve qu'il y en a beaucoup et que ça lasse. J'aime bien délirer sur les parodies yaoï des mangas, mais au bout d'un moment, ça fatigue. Je déteste les slash Sirius/Harry ou Rogue/Harry, je trouve ça déplacé, à la limite de la pédophilie (bon d'accord Harry a sacrement grandi, mais bon…) et je ne comprends pas les slash Drago/Harry.

Pourquoi donc cette fic alors ? Ben, c'est que Sirius et Rémus sont le seul couple ou on POURRAIT se faire des idées, je les adore tous les deux et je voulais faire un truc crédible et un peu romantique, je ne sais pas si j'y suis arrivée. Je précise que dans mon esprit ils sont totalement hétéros tous les deux, c'est juste un délire… Mais faut que je sois honnête, dans le fond j'aime bien les slash quand ils sont bien fait, je suis une grande romantique. Oui, je suis compliquée, j'ai même un peu honte de mettre cette fic en ligne, argh, j'ose pas demander de reviews, faites comme bon vous semble, zut !

Note bis : Le titre est nul, je n'ai pas vraiment cherché… Désolée…

Disclaimer : Harry Potter, Sirius et Rémus n'appartiennent qu'à J. K. Rowling et elle seule, pardon pour ce que j'ai fait !

***

La fin juin rendait le fond de l'air particulièrement agréable le soir. Rémus Lupin entendit quelque chose gratter à la porte. Il était tard. Intrigué, il ouvrit la porte et eut un sursaut.

« Patmol ! » murmura t-il.

Battant de la queue, le gros chien noir entra dans la maison. Rémus ferma la porte, et Sirius Black reprit sa forme humaine. Sale, maigre, les vêtements en lambeaux, il faisait peine à voir. Il s'affala sur une chaise.

« Bonsoir, Lunard. Dumbledore m'envoie. Voldemort est revenu. »

Rémus frissonna et il devint pâle. Il s'assit en face de Sirius.

« Ha… Je me disais qu'il s'était passé quelque chose d'anormal lors du tournoi… La gazette en a si peu parlé… »

Soudain, son visage se fit soucieux.

« Harry ? » demanda t-il.

Sirius secoua la tête.

« Ca peut aller. Je vais te raconter. »

« Mange d'abord un morceau. Tu es épuisé. » dit doucement Rémus.

Rémus prépara rapidement un repas chaud pour son ami. En quelques coups de baguettes, il réchauffa un reste de ragoût, sortit un morceau de pain et une pomme, et Sirius les dévora. Puis, il fit le récit des derniers événements.

« J'ai voyagé durant trois jours pour venir de Poudlard. J'ai eu du mal à passer inaperçu avec Buck. Dumbledore nous enverra ses instructions. Il veut que nous réunissions les anciens. »

Rémus ne dit rien, mais il ne pouvait cacher ses sentiments. La gravité des nouvelles le replongeait dans le souvenir d'une sombre époque. Il jeta un œil à Sirius.

« Tu dois dormir, tu es épuisé. » déclara t-il. « Prends ma chambre. »

Sirius protesta.

« Laisse moi le sofa, ça ira très bien. Oh, j'ai oublié, l'hippogriffe est caché dans le petit bois, là-bas » dit-il en se levant.

Mais à ce moment, il vacilla, et seuls les réflexes de son ami l'empêchèrent de tomber. La tête lui tournait affreusement. Rémus le porta à moitié vers la chambre.

« Au lit ! » décréta t-il, en l'allongeant sur les draps.

Sirius ne répondit rien, et il aurait été bien en peine de protester de nouveau, car il s'était évanoui. Rémus le dévêtit (« faudra que tu prenne un bain demain ! » grimaça t-il), remonta les couvertures sur lui, et prit soin de l'examiner un peu pour s'assurer qu'il allait bien. Il regarda son ami d'enfance et son cœur se serra. Sirius n'avait que la peau sur les os, et se trouvait dans un état de faiblesse alarmant.

Où était passé le Sirius Black de ses souvenirs ? Pas le jeune chenapan, séducteur et légèrement amoral, de leur enfance, mais l'homme rieur, optimiste, et inépuisable qu'il était devenu peu à peu. . .

Avant Azkaban, bien sûr.

Mais Rémus savait que jamais Sirius ne retrouverait ce qu'il avait perdu dans ce terrible endroit. Il avait écouté et regardé son ami durant son récit, et avait bien vu dans ses yeux que quelque chose lui avait été arraché.

Douze ans à Azkaban, se dit-il. Douze ans en enfer. Douze ans vidé de lui-même.

Il soupira et alla chercher Buck, qu'il installa dans l'appentis de sa petite maison. Enfin, il s'allongea sur le sofa sans prendre la peine de l'arranger. . .

Très tôt le lendemain matin, il fut réveillé par des gémissements. Il se précipita dans la chambre et trouva Sirius en train de s'agiter dans son sommeil, inondé de sueur, poussant des grognements de terreur.

« Sirius calme-toi ! »

Rémus courut dans son armoire à potions (chez les moldus c'est l'armoire à pharmacie et ça se trouve également dans la salle de bain) et sortit une fiole. Il revint dans la chambre.

« Sirius… »

Il secoua légèrement son ami pour le réveiller. Sirius ouvrit les yeux, complètement perdu.

« Rémus ?… Ils ne sont pas . . . là ? » gémit-il.

« Non, ils ne feront plus de mal, ne t'en fait pas… Bois ça… »

Mais Sirius enfouit son visage dans ses mains en tremblant. Rémus lui serra l'épaule.

« Du calme… Tu es en sécurité. »

« Je … Je dois être encore fou … Ca me hante … »

Rémus ferma les yeux, et soupira. Sirius frissonnait. Il le serra contre lui en lui frottant le dos pour le réconforter.

« Bois ça. Tu dormiras bien. »

Tant bien que mal, il fit avaler quelques gorgées de la fiole à Sirius. Celui-ci s'écroula d'un coup et Rémus soupira. Aucune potion ne pouvait guérir les cauchemars, les souvenirs et les tourments intérieurs. Les sorciers n'avaient quasiment pas de psychanalystes ou de psychologues parmi eux. Les médicomages se concentraient sur d'autres aspects de la médecine très peu s'y étaient intéressés. Il n'y avait aucun centre d'étude pour aider les sorciers qui avaient des problèmes, évidemment liés à la magie.

On ne comptait que trois psy dans toute l'Angleterre qui acceptaient de soigner des sorciers et s'y intéressaient. Des médecins qui avaient eux-mêmes de la famille faisant partie du monde magique, mais qui ne le comprenaient pas totalement. Rémus le savait, il avait consulté l'un d'entre eux plusieurs années auparavant. Il ne l'avait aidé qu'en partie, car qui pouvait résoudre les problèmes d'un loup-garou ? Néanmoins, il l'avait aidé. Mais impossible de lui amener Sirius. D'ailleurs jamais Sirius n'accepterai d'aller voir un psy.

Sirius refusait toute aide. Il voulait toujours se débrouiller seul. Et ça l'avait mené à Azkaban… Le temps. Il n'y avait que le temps qui pourrait faire quelque chose. Et l'entourage. Mais ils n'avaient ni l'un ni l'autre. Voldemort était de retour et Sirius était recherché par le monde entier sauf une poignée de personnes. Rémus soupira. Il 'y avait que lui pour aider Sirius dans la mesure de ses moyens. Il le soutiendrait de son mieux.

Quand Sirius se réveilla enfin, midi était passé.

« Bonjour, marmotte ! » sourit Rémus en le voyant émerger de la chambre. « Veux-tu manger ou préfères-tu te laver d'abord ? »

« Me laver, s'il te plaît. »

Ce devait être son premier bain depuis une éternité. Rémus remplit la baignoire d'une eau chaude en y rajoutant un supplément d'herbes décontractantes. Mais rien ne pourrait vraiment soulager la tension que vivait son ami, et il le savait.

« Fais attention, ne t'évanouis pas dedans ! » prévint Rémus.

« Je ne suis pas une petite nature ! » grogna Sirius à travers la porte.

« Et hier soir, c'était quoi ? »

Sirius ne prit pas la peine de répondre et Rémus gloussa.

Il resta tout de même attentif au moindre son, aidé en cela par sa nature de loup-garou. Après s'être lavé, Sirius enfila des vêtements prêtés par Rémus. Quand il sorti de la salle de bain, il nageait un peu dedans. Rémus ne lui demanda pas s'il s'était pesé sur la balance, sachant pertinemment qu'il avait perdu la moitié de son poids normal. Le fait qu'il se soit rasé donnait à son visage un air encore plus émacié, mais aussi plus propre.

 « Tu peux m'aider à me couper les cheveux ? » demanda t-il à Rémus.

Il avait l'air un peu gêné. Rémus, qui lui préparait le petit déjeuner, sourit. Il lui ordonna de s'asseoir, et vint derrière lui avec sa baguette. En quelques sortilèges de Découpe et de Démêlant, il avait débarrassé Sirius de la masse noire qui lui tombait sur les épaules.

Sirius mangea, mais pas autant que Rémus l'imaginait. Il ne dit rien pendant un bon moment.

« Sirius ? » fit Rémus.

Celui-ci secoua la tête.

« J'ai du mal à savoir où j'en suis. J'espère que Dumbledore va vite nous contacter. »

« Tu t'inquiète pour Harry. » dit Rémus.

« Bien sûr que je m'inquiète pour lui ! » s'exclama Sirius en se levant pour faire les cents pas. « Il n'a plus rien à craindre à Poudlard, mais.. Il a vécut quelque chose de si horrible… »

Rémus eut un sourire triste. Sirius ne pensait jamais d'abord à lui-même. Bien qu'il paraissent parfois dédaigneux et moqueur envers les autres, c'était plutôt parce qu'il avait du mal à comprendre les autres que parce qu'il les méprisaient. Oh bien sûr, il ne s'intéressait pas vraiment à comprendre les autres, mais c'était dans sa nature.

Il prenait les gens tels qu'ils étaient, sans se poser de questions. C'est pour cela qu'il n'était pas très doué avec les gens, manquant de doigté. Sauf avec James, mais c'était comme s'ils avaient été frères, tous les deux. Ils se ressemblaient trop.

Sirius était trop franc dans les rapports humains, ce qui ne l'empêchait pas d'être un vrai manipulateur quand il le voulait. Mais pas avec les sentiments des gens. Il ne savait pas faire ça.

C'était pareil avec Harry. Sirius protégerai le garçon toute sa vie. Il serai la première de ses priorités, désormais. Et Rémus se dit que c'était une bonne chose. Sirius se serait-il battu pour survivre s'il n'y avait pas eut Harry ? Même pour se venger de Peter, Rémus ignorait si son ami aurait ainsi tenu le coup. Et après (si jamais ils avaient un après), que serait-il devenu ? Harry était le seul aspect positif de la vie de Sirius.

Ils allèrent s'occuper de Buck l'hippogriffe, attendant impatiemment un hibou de Dumbledore. Sirius resta assis dans un coin presque toute l'après-midi, tandis que Rémus épluchait les journaux et cherchait dans ses affaires les adresses des anciens.

« J'ai vu Mondingus il y a deux ans, tu ne devinera pas quelle idiotie il avait encore faite… »

Mais Sirius prêtait peu d'attention à Rémus. Le regard baissé, il ruminait dans son coin et Rémus eut du mal à détourner son attention. Le regard perdu de Sirius ne lui inspirait pas confiance sur l'état de celui-ci. La nuit s'avança, et Sirius ne mangea presque rien au dîner. Rémus savait ce qui ce passait.

Décompression.

Sirius était en sécurité. Une sécurité toute provisoire, mais qui lui permettait de décompresser. Il n'était plus en vadrouille pour le moment. Il n'avait plus à s'inquiéter de tout, du Ministère, des Moldus, des Détraqueurs. Et il ne devait même pas s'inquieter pour Harry. Tout ce qu'il avait à faire, c'était attendre. Attendre le signal de Dumbledore.

Et cela, il ne le supportait pas. C'était terrifiant de voir à quel point la pression et l'angoisse qu'il subissait depuis deux ans faisaient tellement partie de sa vie qu'il ne savait plus vivre sans. Il était obligé de regarder devant lui et n'avait pas le temps de revenir sur le passé. En fait, sa vie de fugitif le forçait à survivre. Une pression qui maintenait sa santé mentale. Sans ce but, il se retrouvait seul face à lui même. Et à ses angoisses.

Et ça, pourrait-il le supporter ?

« Quand est-ce qu'il quitte Poudlard ? » demanda brusquement Sirius, tandis que Rémus allumait la lumière dans le soir tombant. « Et chez son oncle et sa tante ? Il ne sera pas protégé là-bas ! Il faudra que j'y aille ! Voldemort se fera un plaisir de les éliminer ! Il faut que quelqu'un le protège là-bas ! »

« Sirius ! Calme-toi ! » rugit Rémus. « Dumbledore a sans doute prévu ce genre de choses depuis longtemps. »

Mais Sirius se rongea les ongles, secouant la tête. Il avait passé la journée à ruminer de noires pensées. Il se mit à tourner en rond, fébrile, secoué de tics.

 « Peut-être, mais maintenant, maintenant… Je devrai être auprès de lui, il faut que je retourne très vite auprès de lui, il a besoin de moi, pas seulement pour que je le protège, je dois l'aider aussi… »

« Sirius ! » cria Rémus. « Je te dit de te calmer ! »

Sirius regarda son ami, étonné, sans cesser de marcher.

« Arrête, ça ne sert à rien. Tu dois d'abord t'occuper de toi ! Ce n'est pas affaibli et incapable de réfléchir que tu pourras être utile ! Regarde-toi, enfin, tu dois te reposer ! Et surtout te calmer ! »

« Rémus… Comment veux-tu que je calme ? » dit Sirius, incrédule. « Voldemort est de retour et je devrai me calmer ? »

« Au moins, attends le message de Dumbledore avant de t'énerver. Et pense un peu à toi. »

« A moi ? Mais c'est Harry qui a besoin d'aide, c'est à lui qu'il faut penser ! »

« Et toi ? » dit doucement Rémus. « Tu ne crois pas que tu as besoin d'aide, toi aussi ? »

Sirius eut l'air désarçonné et cessa sa ronde. Puis, il eut un petit rire triste.

« Laisse tomber Rémus. On n'a pas le temps de s'occuper de moi. Ca ne sert à rien. De toute façon, qu'est-ce que je pourrai faire ? Il y a plus important. »

Rémus se leva et se planta devant lui. Il devait l'aider, trouver les mots. Ne pas le laisser comme ça ou un jour, ce qui le rongeait finirait par le détruire, avec ou sans Détraqueurs.

« Je ne suis pas d'accord. Tu es important. Harry aura besoin de toi, et tu dois être en forme. Il faudra trouver le moyen de te réhabiliter, aussi. Absolument. »

Sirius soupira et détourna le regard.

« Je me demande si c'est bien utile. Tout ce qui m'importe, c'est Harry. Le reste n'importe pas. »

« Tu as une vie, Sirius. C'est important aussi. »

« Non. Au point ou j'en suis… c'est un peu vain. »

Rémus posa sa main sur son épaule pour le forcer à le regarder en face, et planta ses yeux dans les siens.

« Ne dis pas ça, Patmol. Tu es le dernier de mes amis d'enfance. Pour moi aussi tu es important. Alors, pense aussi à toi. Commence par reprendre des forces : dors. »

Avec autorité, Rémus poussa presque Sirius dans sa chambre, et transforma son sofa en lit pour dormir.

Mais au milieu de la nuit, il entendit de nouveau Sirius s'agiter dans son sommeil, et se leva aussitôt.

 « Sirius ? » chuchota t-il en le secouant.

Sirius gémit. Il ouvrit les yeux, fiévreux.

« Encore… » murmura t-il « Toujours. Toujours ces cauchemars. »

« C'est normal, Sirius. »

« C'est ma faute. Tout est ma faute. J'ai si mal…. C'est si dur… »

Il tremblait. Rémus savait que la culpabilité le rongeait, et que ce serait sans doute plus difficile pour lui de s'en remettre que tout ce qu'il avait subi à Azkaban.

« Je les ai tué… » gémit-il.

« Non, Sirius,  pas toi. Peter. Voldemort les a tué, pas toi. »

Rémus le serra dans ses bras.

 « J'ai toujours agi comme un crétin… C'est ma faute… Pardon, Rémus, pardon… », dit-il de sa voix rauque.

« Tu sais très bien que tu as mon pardon, Sirius. Chut, calme-toi... Je suis là. »

Mais Rémus vit que Sirius se mordait les doigts, et qu'il y avait d'autres traces de morsures sur ses mains.

 « Sirius, arrête ! Ca ne sert à rien ! »

« Laisse-moi ! »

« Sirius ! »

Rémus l'agrippa et le serra dans ses bras, si fort qu'au bout de quelques secondes, il cessa de se débattre et finit par répondre à son étreinte. On ne pouvait vaincre la force d'un loup-garou si aisément, et certainement pas quelqu'un d'aussi affaibli que Sirius.

« Je suis là, Sirius… »

Rémus le berça longtemps, retenant la rage et l'angoisse de son ami qui se laissa aller à pleurer. Enfin. Il sanglota longtemps sur son épaule, et Rémus respira l'odeur des cheveux de Sirius avec un serrement au cœur. Si seulement des moments comme ça pouvaient durer entre eux... Si seulement il pouvait l'aider à aller mieux... Si seulement...

Ce qui se passa après fut plutôt confus. Les gestes de réconfort se muèrent en caresses. Leurs lèvres se joignirent. Les baisers devinrent plus tendres, puis plus fougueux. Leurs vêtements glissèrent, et Rémus accueillit avec douceur les élans brusques et fiévreux de Sirius. C'était le seul moyen qu'il avait de calmer le désespoir de son ami. Depuis combien de temps Sirius n'avait pas connu la chaleur humaine ? A part leurs retrouvailles, l'an passé, cela faisait 14 ans de solitude la plus noire…

Au matin, quand Rémus se réveilla, il se sentit à la fois bien et très mal. La moiteur du lit le plongeait dans des sensations contradictoires, à la fois satisfait et honteux. Qu'avait-il fait ? Il se tourna vers Sirius, recroquevillé en chien de fusil contre son flanc. Avait-il réellement profité de l'état de confusion de Sirius ?  Mais c'était lui qui... Impossible de se souvenir comment CELA était arrivé. Rémus caressa le corps endormi de Sirius avec angoisse. Il sentait sa tension sur chaque millimètre de sa peau. Il déposa un baiser léger sur l'épaule de son... oui, de son amant... Il le contempla un moment. Mais pourquoi avait-il fait ça ? Quand il se réveillerait, tout aurait changé entre eux. Rémus n'avait pas cherché ce qui était arrivé, mais il ne l'avait pas empêché... Mais n'était-ce pas parce qu'il l'avait espéré durant plusieurs années ? N'avait-il pas fantasmé sur son ami durant toute sa jeunesse, même s'il s'était souvent réprimandé à ce sujet ? Ce n'était pas le moment de bouleverser Sirius avec ça...

Il sortit du lit en prenant soin de ne pas le réveiller. Au moins Sirius avait-il finit la nuit sans cauchemars, pensa t-il. Ensuite, il lui faudrait regarder les choses en face. Regarder Sirius en face...

***

Fin du premier chapitre

Note : y'aura que deux chapitres pour abréger ce désastre. Par Merlin, je ne suis même pas fichue d'écrire une scène de sexe correctement ! Dites-moi si vous voulez que je devienne plus…« explicite », pour l'instant je n'ose pas… Je trouve que ça fait trop guimauve…