Je suis trop déçue par la fin de la série, et ça ne va pas s'arranger, ils vont mettre Jane avec cet agent fédéral ! NON ! Je n'accepte pas ! Voici MA fin de l'épisode 11 de la saison 7 de R&I. Référence religieuse, je ne suis pas croyante, mais j'accepte toutes les pensées. Voici un two-shot. Aussi si vous aimez Maura, n'hésitez pas à voir la vidéo sur qui est sur mon profil^^.


« Je n'arrive toujours pas à croire aux miracles. » Dit sans démordre la scientifique qui observa au dessus d'elle, le ciel étoilé, la dite voulait du concret, bien que ce moment avec cet enfant qui avait 'miraculeusement' guéris d'une maladie incurable, elle doutait légèrement. Les prières ne pouvaient pas faire disparaître la mort, les maladies graves…ses croyances sur le concret n'arrivaient pas à se déstabiliser. Elle cherchait des explications et non des thèses ou hypothèses. Jane se mit à sourire, elle pouvait comprendre sa meilleure amie. On ne pouvait pas toujours accepter l'inconnu.

« Moi j'y crois aux miracles. » Répondit avec un sourire Jane.

« Pourquoi ? Parce que tu es catholique ? C'est vrai que dans la bible on parle souvent d'événement miraculeux. » S'enquit intriguer la légiste en penchant la tête sur le côté.

« Non, ce n'est pas seulement à cause de la religion ou quoi que ce soit. Certes ma famille est très catholique, nous prions tout les dimanches pour le bonheur de notre famille, pour que dieu protège les personnes qui nous sommes importantes à nos yeux, il y a aussi la bénédiction avant les repas. Dans notre travail, c'est difficile de dire que tout est blanc ou noir. J'ai besoin de croire qu'il y a quelqu'un qui nous aide à trouver des personnes disparues, qui sauve des innocentes, qui nous mène à je ne sais pas…à une explication à toute cette vie, et à cette mort. Cette souffrance mais aussi à ce bonheur, nous le créerons, nous le détruisons, néanmoins l'homme peut être bon. Je crois que les étoiles filantes peuvent réaliser certains souhaits. Et quand un miracle arrive, alors on voit autrement sa vie, qu'il y a peut être quelqu'un qui nous protège. J'ai tellement prié pour toi, et je pense qu'on m'a écouté. Donc je crois en ce dieu qui nous guide. »

« Tu as priée pour moi ? Pourquoi ? Quand ? » Questionna surprise la châtain alors qu'elle commençait à avoir les larmes aux yeux. Elle fut touchée que son amie lui dise toutes ces choses, dont normalement, elle cacherait les détails, ou même elle n'évoquerait pas le sujet.

« Bien entendu que j'ai prié pour toi, tu fais partie des personnes les plus importantes dans ma vie. Tu es ma meilleure amie, ma famille, mon âme sœur, je veux que tu sois heureuse, que tu ne souffres pas. Quand tu as ton opération pour ton rein, ton cerveau, je suis allée à la chapelle de l'église, et quand tu as été kidnappé par ce malade, j'ai prié pour que rien ne puisse t'arriver. Pour que je puisse de nouveau te retrouver, te protéger, mais surtout que cela ne se reproduise plus dans le futur. » Maura ne put contenir plus longuement ses pleures, juste imaginer que sa meilleure amie allait partir à Washington, qu'elle ne la verrait plus chaque jour chez elle, au travail, où leur soirée au Dirty Robber, et leur footing, ainsi que les sorties ensembles. Elles ne partageraient plus des repas en famille le week-end. Et si des malheurs arrivaient dans le travail, Jane ne serait pas à la protéger, elle ne la réconforterait plus dans ses bras quand elle aura du chagrin…elle ne se moquerait plus d'elle, elle…elle…ne serait plus là…

La légiste se leva d'un coup du banc sans prévenir, et voulait fuir, elle allait exploser si elle restait près de l'italienne. Elle allait lui avouer qu'elle ne voulait pas qu'elle parte, qu'elle allait souffrir de la perdre, de ne plus la voir quotidiennement. Rizzoli quant à elle, fut surprise de la réaction, elle se leva aussi et attrapa par le poignet celle de la châtain.

« Maura ? Qu'est-ce qui se passe ? » La nommée n'arrivait plus à faire face à sa meilleure amie, elle tremblait, tout leur moments ensembles se bousculaient dans son esprit. Et juste imaginer qu'il n'y aurait plus de suite, que leur histoire allait comme se terminer, cela lui brisa le cœur. Elle devait tout prix ne rien révéler, elle ne pouvait se montrer égoïste, Jane était heureuse d'aller à Washington…il ne fallait pas qu'elle la fasse douter, mais surtout de la peine. Elle devait tout endurer par elle-même, elle devait s'habituer à ce qu'elle ne soit plus là, ce serait moins difficile par la suite. Elle devait apprendre à vivre sans elle. Et maintenant avant qu'il ne soit trop tard. Elle était forcée de prendre de la distance, ou elle pleurait sans fin. Elle était incapable de mentir, surtout à l'italienne.

« Jane, je ne peux plus, s'il te plait, laisses-moi partir. » Implora Isles qui hoqueta malgré elle, elle tient qu'elle put sa respiration, mais en vain, son corps ne se contrôlait plus.

« Comment ça, tu ne peux plus ? Maura, tu me fais peur…qu'est-ce qui se passe ? Il est hors de question que je te laisse partir dans un état pareil. » Mais la nommée ne pouvait plus parler, les hoquettements coupèrent ses paroles dans la gorge, la légiste chercha à s'extraire de la détective, à ne plus sentir son tendre touché sur sa peau. Mais Jane retourna soudainement son amie, qui était dévastée. Son mascara avait même coulé sur ses joues.

« Oh mon dieu ! Maura, que se passe t-il ? Pourquoi pleures-tu ainsi ? Dis-moi tout. Y a-t-il un problème avec ta famille ? Ou c'est ta santé ? On veut encore un de tes organes, ou tu veux le mien ? C'est encore un autre de tes ex ? Est-ce que je dois le supprimer discrètement ? » Jane plaisanta pour détendre l'atmosphère, elle attrapa le visage de Isles, qui s'en retira aussitôt, elle ne voulait plus voir ce regard concerné, tendre, affectueux, qui se souhaitait seulement d'elle et de sa personne ; c'était de sa faute si elle était dans un état pareil ! Non, c'était de la sienne. Elle n'était plus une enfant en recherche d'affection, elle était une adulte, elle ne pouvait plus se reposer entièrement sur la brunette. Chacune devaient vivre dans leur monde, et pas ralentir l'autre avec ses peurs futiles. Elle ne devait pas recommencer comme avec Casey. La brune avait le droit de faire sa vie sans elle !

« Je…Je v-vais…b-bien. »

« Bien sûr. C'est le pire mensonge que j'ai jamais entendu de ta bouche Maur. D'habitude, toi qui dit directement les choses sans prendre conscience de ce que tu dis. »

« Et bien j'ai changé. Tout le monde change, on ne peut rien y faire. »

« Ne me dis pas que tu as la ménopause, c'est pour cette raison ces changements d'humeur ? » A cette remarqua, la détective se prit un coup de pied à sa jambe, et sautilla en attrapant la jambe blessée. « Je plaisantais ! »

« Pas moi ! Tu crois que cela me fait rire que tu te moques de moi ? » Jane se mit à soupirer, oui elle pouvait ne pas avoir de tact, et être très lourde, elle ne le faisait pas intentionnellement. C'était sa manière d'essayer de faire rire les autres, de les distraire. Et actuellement, ça marchait à moitié. La légiste ne pleurait plus, mais elle était furieuse contre elle.

« Non. Mais je fais de mon mieux pour t'aider, je sais que ce n'est pas parfait et je m'en excuse. »

« Ça suffit Jane, tu n'es pas en tord, c'est moi. Je suis la personne la plus égoïste ici, je ne sais pas pourquoi tu restes mon amie. »

« Quoi ? Pourtant tu sais parfaitement que je t'a- »

« Non, je ne veux pas entendre que tu m'aimes, je ne peux pas l'entendre. »

« Maur... »

« Arrête ! Tu ne vois pas que ça me blesse que tu te préoccupes autant de moi ! Tu vas t'en aller à Washington, tu vas m'abandonner, tu vas avoir ta propre vie là bas, tu vas rencontrer quelqu'un d'autres, tu vas avoir d'autres amis et collègues, tu vas m'oublier. Le téléphone ne fera rien, tu vas avoir des occupations et tu- » Rizzoli attrapa le visage de Maura, et elle se mit à l'embrasser afin de la faire de tout ces doutes, par ce baiser, l'italienne voulait prouver qu'elle serait toujours, qu'elle viendrait à Boston, qu'elle n'oublierait jamais sa meilleure amie, celle qui la rend si heureuse.

« Que fais-tu Jane Clémentine Rizzoli ! » Aboya la châtain, alors que son interlocutrice se raidit quand elle se fit brutalement repousser en arrière, elle ne s'attendit pas à ce que son amie s'emporte ainsi pour un baiser. Mais surtout qu'elle utilise son deuxième prénom, et son nom, cela lui fait rappeler quand sa mère se fâchait contre elle. Et elle ne lui avait pas encore fait sa déclaration d'amour, c'était dorénavant compromis.

« Je t'embrassais...? »

« Tu te moques encore de moi ? » Cracha la châtain, pleine de rancœur. Était-elle à ce point risible ?

« NON ! Bien sur que non ! »

« Pourquoi m'as-tu embrassée ! »

« Parce que…je le voulais…et je n'aurai pas dû… »

« Non tu n'aurais pas dû, tu vas bientôt partir, alors m'embrasser pour me dire adieu, c'est la pire idée que tu n'aies jamais eu ! » Rizzoli allait expliquer que ce n'était pas pour cette raison qu'elle avait embrassée la châtain, mais parce qu'elle avait toujours été amoureuse d'elle, et elle ne voulait pas partir avec le plus grand regret de son existence, celui de ne lui avoir jamais dit ses sentiments. Mais Maura était déjà partie. Il semblerait qu'elle ait sa réponse, son amour n'était pas réciproque. La détective se mit à rire, et tomba sur les fesses, le cœur brisé, elle avait par bêtise, perdue sa meilleure amie.

Jane le regard sur le sol, sortit de sa poche, un écrin noir. Elle soupira, elle n'aurait pas dû dépenser une fortune cette bague de fiançailles qui n'avait visiblement pas la place au doigt de sa propriétaire légitime. Oui, elle avait été égoïste…ce ne fut pas son amie, elle aurait été ridicule d'avoir fait sa déclaration d'amour à Maura, et de lui demander sa main alors qu'elle allait partir. Elle n'aurait jamais acceptée. Quelle idiote…


Ne vous inquiétez pas, c'est un happy ending.