1 Expérience.

Reno regarda autour de lui avec un air méfiant. La salle était remplie de cuves pleines de substances non identifiée dont il ne fallait mieux pas s'approcher. Il y avait certaines payasses aussi. Quelques unes étaient souillées de sang, d'autre de mako et les restantes recouvertes d'outils aussi barbares les uns que les autres. Des cages vides ou avec des spécimens parsemaient le sol. Mais on n'entendait aucuns râles ni de cris. Le labo était silencieux. Et c'est pour cela que le turk se méfiait encore plus.

« Ah ! Vous voici ! » retenti un voix stridente et blessante pour ces pauvres oreilles.

L'agent se tourna pour faire face au scientifique fou et attendit. Hojo pouvait être le seul qui réussisse à le faire taire et à le rendre immobile. Reno se méfiait trop de ce type et ne se permettait pas un seul faux pas.

Le brun remonta ces lunettes sur son nez et le fixa. Ses petits yeux noirs vicieux semblaient disséquer chaque partie du corps du turk, et ce n'était pas agréable.

« Professeur, » salua Reno pour faire cesser cette inspection.

Aussitôt, le scientifique fou le fixa dans les yeux avec une lueur de démence. Le roux sera immédiatement les mains jusqu'à s'enfoncer les ongles dans la paume pour ne pas céder à la panique. C'était connu, il ne fallait jamais montrer sa peur à un ennemi. Et Hojo était un ennemi.

« Reno des turks… » susurra sournoisement le professeur, causant des frissons dans le dos du plus jeune. « Suivez-moi, » ordonna t-il d'un ton ferme et rebroussant chemin.

Le turk le suivit donc, la peur au ventre et avec une envie de plus en plus pressante de fuir.

Ils traversèrent plusieurs pièces similaires, bien que plus petites et s'arrêtèrent devant une porte blindé.

« Il y a dans cette sale une de mes expériences qui s'est libérée. Tuez-la. J'ai fini mes tests dessus, je n'en ai plus besoin. »

Puis il parti dans une pièce annexe sans oublier de déverrouiller la porte du labo.

N'ayant pas d'autre choix, le roux entra dans la pièce morbide éclairée au mako, serrant de toutes ces forces son arme. Il avait même pris un pistolet au cas où, même s'il n'appréciait pas cette arme.

Le laboratoire était dans un triste état. Le sol et les murs avaient été éclaboussés de sang et de liquides multicolores, donnant un aspect aussi lugubre qu'enfantin à l'endroit. Les cuves avaient éclatées, libérant leurs contenues douteux à l'extérieur. Et les cages étaient défoncées. Des griffures profondes ornaient les meubles, les outils souillés étaient brisés sur le sol.

Reno ne savait réellement pas à quoi s'attendre. Aussi, il guetta le moindre recoin, à la recherche de la bestiole.

« Petit, petit… » essaya t-il pour se donner contenance.

Mais il n'y eut que le silence qui lui répondit.

Avec une boulle encore plus lourde au ventre, il commença à explorer le secteur, guettant le moindre indice. Il réussit enfin à trouver des traces sanglantes dans une flaque de mako. Encore moins rassuré après avoir identifié les empreintes, il se dirigea vers l'annexe du laboratoire, là où la piste menait.

Il dégluti en entrant furtivement dans le local. Cette fois, c'était une pièce blanche recouverte de carrelage, comme une douche commune.

Le loup de Nibel, quoiqu'un peu booster aux hormones de croissances, se tenait au centre de la pièce, reniflant le sol. Doucement, Reno s'avança.

Il n'avait même pas fait la moitié du chemin, qu'une alarme se déclencha et l'enferma dans la pièce, avec le loup.

« Qu'est-ce que…HOJO ! » hurla t-il en tambourinant à la porte, essayant de la défoncer à s'en déboiter l'épaule. « BORDEL !!! HOJO ENFOIREE !! »

Le loup était resté au centre de la pièce, humant l'air. Puis il grogna soudainement.

« Quoi ? » se demanda le turk en se tournant.

Une fumée opaque et verte s'échappait d'une plaque. Voyant là une menace, le loup bondit et griffa le conduit.

« Arrête ! » hurla Reno en voyant que cela ne faisait qu'agrandir la fuite.

La bête gémit et se dirigea vers lui, l'entrainant au fond.

« Putain, c'est quoi ce bordel ? » haleta le jeune homme en sentant le loup lui passer son énorme truffe glacée sur la joue.

Le grand animal s'affaissa enfin sur le turk, le recouvrant, comme pour le protéger du gaz. Mais Reno, ne comprenant vraiment pas la situation, continua à se tortiller sous le loup. Ce dernier grogna, faisant stopper le jeune humain et se re-concentra sur la fumée toxique. Il émit un faible jappement et coucha sa tête près de celle de son protéger.

« Oh, putain, oh putainnnnnn… »

Reno en pleurait presque.

Il dégluti et regarda à son tour le gaz s'avancer vers eux.


Héhé…j'ai eu une idée et je le ferais !

Pas d'inquiétude, je continue toujours mes autres fics. Celle là, c'est juste pour m'amuser !

Et rendre Otso-sama blasé, bien entendu !