N.T : Voilà, je vous présente un de mes coup de cœur. Ce qui m'a le plus attirée avec cette fic, c'est son univers « high school » (ça se dit? Bref on se comprend? NB : école secondaire, pour ceux qui ne comprennent pas l'anglais). Je ne vais pas continuer, parce que si je le fait... Je vous souhaite en tout cas une bonne lecture, et puis on ne le dira jamais assez : si certaines choses ne vous vont pas avec ma traduction, faites-le moi savoir par review, que j'apprenne et me corrige. Et puis si ça vous plaît... ou pas, pleeease review… ^.^ (Ça fait toujours chaud au cœur;)

Un gros MERCI à mes bêta-rader Darkmoonlady et Ekaterin ! :x

mySM

N.A :Auteur/Artiste : Cheza-chan

Persos : Grimmjow/Ichigo

Rating: T (M plus tard ?)

Genre:UA, high school

Avertissement : Je possède les personnages que j'ai acheté, mais Kubo détient les siens.

Résumé : Forcé d'être transféré d'une école à une autre à cause d'une chose sur laquelle il n'a aucun contrôle, Ichigo Kurosaki se résigne à l'expulsion, pour finalement découvrir qu'il lui reste un dernier choix : Las Noches High.

Kurosaki Isshin resta étonnamment impassible lorsque le principal de Karakura High lui expliqua que son fils était sur le point d'être expulsé. Il savait que s'il montrait ses vraies émotions, il embarrasserait cet idiot en face de lui, ainsi que Kagine qui se trouvait aussi dans le bureau.

La raison de la visite d'Isshin à l'école était que quelqu'un avait vu son fils en train de se battre l'autre nuit, et cela, toujours en uniforme scolaire. Isshin savait avec certitude que son fils avait simplement voulu se défendre. Mais cette fois-ci, ce n'était pas la chevelure naturellement orange de sa progéniture qui posait problème : c'était le fait qu'il était facile de le distinguer et qu'on avait automatiquement fait le lien avec son école.

_ Kurosaki San ! Ecoutez-vous ?

Isshin sourit.

_ Oui, oui.

_ Savez-vous que votre fils n'est pas venu à l'école aujourd'hui ?

_ Oui, il est à la maison.

_ En êtes-vous certain ? insista Kagine en narguant son interlocuteur des yeux.

Le sourire s'élargit encore sur le visage d'Isshin.

_ Oui, j'en suis certain. Je l'ai moi-même battu et soumis.

Même le principal, quelque peu âgé, sembla surpris de cette déclaration. C'était cependant la vérité. Isshin prenait sur lui de former le jeune garçon à chaque occasion possible.

Le principal soupira profondément, tout en serrant ses mains derrière son dos.

_ Kagine San parle d'une expulsion, mais il existe une dernière solution que nous pouvons essayer.

Le professeur principal jeta un regard furieux à l'homme âgé qui se tenait debout à côté de lui. L'intérêt d'Isshin fut piqué.

_ L'institut Las Noches.

C'est alors que Kagine se mit à rire à gorge déployée, la tête rejetée en arrière.

_ Parfait ! Un pauvre petit punk comme lui s'intégrera parfaitement aux autres délinquants et mis…

Il ne finit pas sa phrase. Il se mit à haleter, cherchant désespérément de l'air. Le pouce d'Isshin entravait douloureusement sa trachée, l'empêchant de respirer.

Les yeux d'Isshin brillaient dangereusement et un large sourire se dessina sur son visage.

_ Mon fils n'est pas un délinquant et encore moins un raté. Il vient de Shinou et est beaucoup plus intelligent que vous !

Le vieillard agita sa main pour calmer les esprits.

_ Asseyez-vous... Asseyez-vous, Kurosaki San. Et vous, Kagine San, retournez à votre salle de classe.

Finalement, Isshin libéra l'homme terrifié et ce dernier, une fois arrivé au bureau trébucha, pour finalement claquer la porte derrière lui.

Ce fut en riant que le médecin se rassit, afin de mieux se renseigner sur ce dernier recours.

Quand son père revint de son rendez-vous, Kurosaki Ichigo était couché sur son canapé. Pas pour très longtemps.

Brusquement, il se releva et s'appuya d'un bras sur le canapé, tout en se protégeant à l'aide d'un coussin pour pouvoir ralentir le coup de son père.

_ À ce que je vois tu es en bonne santé, hein ?

_ Yuzu m'a rafistolé…

Le jeune homme quitta le canapé et se laissa tomber sur une chaise, un sourire las sur le visage. Il avait un petit pansement sur le coin gauche de sa bouche, et un autre au dessous de son œil droit. La décoloration des nouveaux hématomes s'harmonisait parfaitement aux anciens, pas tout à fait disparus.

_ Alors... Je suis expulsé ?

_ Non. Prépare tes valises, tu pars la semaine prochaine.

Ichigo était incrédule. Plus il cherchait à comprendre, plus ses yeux marrons s'élargissaient :

_ Quoi ? Tu m'expédies vers quelle école étrangère ? Quel pays ? Que diable ai-je pu te faire, espèce de vieil idiot ?

_ Hé ! Répète à ton père !

Encore ébranlé par la nouvelle, subite, qu'il devait quitter la maison, Ichigo n'eut pas le temps de contre-attaquer ou même de bloquer l'attaque de son père. Il s'effondra, le dos contre la chaise, après avoir reçu un coup au visage.

Isshin expira profondément, défaisant les deux premiers boutons de sa chemise pour se sentir un peu plus détendu.

_ Tu seras toujours au Japon, mais dans une autre école. Tu vivras dans un campus à cause de la grande distance de voyage.

Il eut alors un sourire torve.

_ Ton principal m'a renseigné sur tout ce qui est prévu là-bas...

Ichigo se referma sur lui même.

_ Ce sera la même chose, peu importe où je vais, papa...

Isshin savait que son fils se sentait vraiment blessé, aussi essaya-t-il de lui parler affectueusement.

_ N'aie pas de contacte visuel, c'est tout.

_ Ça ne va pas aider, idiot!

_ Alors, deviens moine !

Isshin releva la chaise ainsi que son fils encore dessus. Ce dernier roula au sol puis rapidement, bondit sur ses pieds. Il prit sa veste, puis il se dirigea vers la porte d'entrée, fit une pause et regarda son père d'un œil mauvais avant de s'éclipser totalement.

_ Ah ! Ichigo ! l'apella Isshin.

La porte d'entrée resta ouverte sur ses filles, qui rentraient de l'école. Yuzu, aux cheveux blonds, la referma derrière sa sœur.

_ Laisse-le tranquille… soupira Karin. T'as déjà assez ruiné sa vie, c'est suffisant.

_ Ruiné sa vie ? D'accord, c'est vrai qu'il semble être maudit avec le sex-appeal que moi et Masaki lui avons donné en héritage. Mais quand même...!

Karin sourit doucement à Yuzu, tout en poursuivant leur chemin dans la maison. Quand à Isshin, il rampa jusqu'au poster surdimensionné de sa femme décédée pour évacuer son chagrin.

Ishida Uryuu savait que son ancien camarade de classe était là, qui l'attendait. Il repositionna ses lunettes en balayant le trottoir du regard. Il eut un petit sourire satisfait en apercevant la personne qu'il cherchait, près des portes scolaires, adossé au mur de briques, la tête couverte d'une capuche. Ishida prit son temps pour marcher, s'arrêtant brièvement afin de mieux apercevoir le visage caché.

_ T'est sûr que tu ne veux pas que mon père te regarde ?

_ Nos pères sont tous les deux médecins, tu sais. Et puis...

Ichigo rigola, en relevant la tête.

_ Mayuri, de Shinou, voulait m'éplucher pour savoir ce qui n'allait pas avec moi.

_ Il y a aussi Kisuke san. Je ne peux toujours pas croire qu'il ait pu entrer à la Shinou Académie, soupira Ishida qui faisait allusion à la déclaration antérieure d'Ichigo.

Il regarda en face de lui la rue et aperçut comme des regards lubriques dirigés vers l'adolescent meurtri à coté de lui.

_ Shinou était rempli de personnes prudes. Je n'ai jamais réussi à m'intégrer à leur club.

_ Kurosaki...

_ Je les ai vus.

Ichigo avait été capable de tenir seul contre quelques punks, il n'avait pas voulu traîner le nom d'Ishida dans la boue. Heureusement pour eux, quelqu'un, quelque part avait été de leurs côté.

Une décapotable rouge remonta vers eux, sur le trottoir, pour finir par s'arrêter à leurs niveaux en faisant crisser ses pneus au passage. C'est alors qu'une femme, à la peau foncée derrière son volant, sourit tout en hochant la tête.

_ Montez, ordonna-t-elle.

La capuche d'Ichigo s'envola tandis qu'il sautait sur la banquette arrière de la voiture.

_ T'es mon sauveur, Yoruichi san ! dit-il en riant.

_ Je sais. Tu me remercieras plus tard.

Ishida fut plus réservé, lorsqu'il monta du coté passager. La voiture de sport redémarra alors, arrachant un autre crissement de pneus.

L'avant du bâtiment, sur la façade duquel était inscrit « Shoten Urahara », était vide. La décapotable rouge était toujours stationnée à l'arrière, son propriétaire n'aimant pas qu'elle soit vue.

Au delà du magasin, il y avait des quartiers résidentiels.

Ichida et Ichigo, en position assise dans une salle pleine de tapis, observaient avec concentration un match visuel entre Yoruichi et une autre personne.

_ Rien, soupira Ishida en se penchant en arrière.

_ Kurosaki San…

Un homme blond s'était avancé, en baissant le uchiwa qui masquait la moitié inférieure de son visage. Il poursuivit :

_ Pensez à... votre type.

Ichigo fonça les sourcils et le front. Il avait fait comme demandé, en se souvenant de la seule personne en qui il pouvait avoir confiance.

Ishida laissa échapper un frisson et se recouvrit le visage de sa main. Des rougeurs étaient encore visibles sur sa peau pâle.

_ Hum... Ishida San a été affecté.

_ Je suppose qu'il n'a d'yeux que pour Urahara Kusuke, dit Yoruichi d'une voix traînante, ses yeux brillant de milles feux alors qu'elle souriait.

Urahara sourit tandis que Ishida ne fit que rougir d'avantage.

_ La seule chose que je peux déduire est que Kurosaki San laisse échapper de sérieuses phéromones. Comme tout le monde, il n'en est pas conscient, mais cela n'empêche pas qu'elles affectent certains individus...

_ Les hommes…, marmonna Ichigo, qui n'avait rien à cacher.

_ Mais quelques-unes seulement, gazouilla Urahara, ses yeux gris brillant dans l'ombre créée par le chapeau à rayures qu'il portait.

Il continua :

_ Même si Ishida San a été touché, je ne l'ai pas été. Peut-être suis-je plus fort ?'

_ Kisuke San ! fit Ishida, exaspéré, en se remettant bien sur le coussin où il était assit.

_ Ou bien peut-être juste les gens de son âge ? dit nonchalamment Yoruichi.

_ Peut-être, répondit Urahara alors qu'il remettait bien son shoji. Il est unique de toute façon.

Ichigo tomba à la renverse sur les tatamis, grimaçant au passage à cause des ses hématomes.

_ Je rejette la faute sur mon vieux !

_ Cela peut être dû aux gènes héréditaires et tout ça..., dit Yoruichi tout en prenant place aux cotés du jeune homme. Peut être qu'il arrivait la même chose à ton père.

_ Cela expliquerait comment ma mère est tombée amoureuse de cet idiot ! s'exclama Ichigo en roulant sur le côté, rentrant ses mains sous sa tête. Il vous a dit de me surveiller, n'est ce pas ?

Yoruichi sourit. Comment pouvait-il être réellement fou alors qu'il savait que c'était son père qui prenait le plus soin de lui ?

_ La semaine prochaine, je vais à Las Noches. Est ce qu'il vous l'a dit ?

Urahara fut attrapé par Yoruichi et traîné dans le hall.

_ Non, murmura la femme, sa voix à peine plus forte qu'un chuchotement.

_ La seule chose que je sais d'eux, c'est qu'ils sont les rivaux de l'école Shinou.

_ C'est tout ce que tu dois savoir, fit Yoruichi en riant et en ébouriffant les cheveux orange et indisciplinés.

_ Sont-ils si mauvais ? se renseigna Ishida qui marchait aux coté d'Urahara en direction de la cuisine.

_ Leur niveau d'apprentissage peut être considéré comme supérieur à celui de Shinou, mais le principal et son personnel... Leurs idéaux laissent beaucoup à désirer. Alors avec Kurosaki San...

Urahara vit Ishida se poser des questions et lui sourit.

_ Je pense qu'il pourra le surmonter.

Ce fut, aux portes des Las Noches High, un au revoir en larmes pour Kurosaki Isshin. Qui plus est, une escorte avait été envoyée pour récupérer le nouvel étudiant et l'homme resta donc là comme un père éploré. Les bagages étaient déjà emballés avec tout ce qu'il fallait pour Kurosaki Ichigo.

Assez embarrassée, Karin lança à son père un coup de pied à l'arrière du genou et commença à la ramener à leur propre voiture. Les portes de l'école s'ouvraient très lentement, et Ichigo sentait tellement de pression sur ses épaules qu'il avait l'impression qu'elles étaient faites en métal.

Cette école, il fallait l'admettre, avait de hauts standards et une forte réputation. Elle était son dernier recours. Il n'arriverait probablement à se faire que peu d'amis, ou pas du tout.

Avec un soupir et un dernier regard, Ichigo se détourna de sa famille et il se dirigea vers la voiture avec chauffeur qui l'attendait. Il se glissa à l'intérieur et la porte se referma derrière lui.

_ Je vais vous faire rencontrer Aizen Sousuke sama. Puisque nous somme dimanche et qu'il n'y pas classe, il vous fera une visite guidée du campus.

Ichigo ferma les yeux, n'écoutant que la moitié de ce que qu'avait déclaré le chauffeur. Son plan était de se présenter aux cours dans l'espoir de ne pas être malmené.

Aizen Sousuke l'attendait au sommet de l'escalier de l'immeuble qui se trouvait dans le campus principal. Son large sourire était énervant, aussi Ichigo préféra garder tout de suite ses distances.

_ Ton père m'a expliqué ta situation, la Faculté est également au courant, mais cela restera confidentiel entre l'ensemble du personnel.

_ Cela n'a pas d'importance, se moqua Ichigo en mettant nonchalamment ses mains dans les poches de son jeans. Qu'on en finisse avant que je ne sois expulsé.

Aizen répondit en riant :

_ Je ferai en sorte que cela n'arrive pas, Kurosaki Kun.

Ichigo haussa les épaules.

_ Peu importe.

Ichigo fut impressionné de voir que son chauffeur était resté. En quittant son dortoir le lundi matin, il retrouva la haute silhouette qui l'attendait dans la cour.

_ Serez-vous ici chaque matin ? demanda-t-il en jetant son sac scolaire à l'arrière de la voiture, une fois la porte de celle-ci ouverte.

_ Jusqu'à ce que vous décidiez de me licencier, déclara le chauffeur aux cheveux brun.

_ Je ne suis pas très bon pour me rappeler les noms, mais je vais quand même vous demander le vôtre.

_ Shawlong.

Ichigo hocha la tête et se glissa sur la banquette arrière pour rejoindre sa place.

Il parvint à sa classe avant la foule et se mit à la dernière rangée, choisissant une table dans un coin reculé.

Ce fut à peu près le même schéma qu'à Shinou et Karakura. Il n'aimait pas que d'autres soient derrière lui donc il s'isolait toujours des autres étudiants.

Le brouhaha que faisaient les élèves s'approcha. Ichigo croisa ses bras au dessus du bureau, en baissant la tête.

_ Qui c'est ?

_ Un nouveau transfert ?

_ Ce siège est…

_ Chut !

Ichigo fronça les sourcils et fit une tentative pour stopper les chuchotements qui l'entouraient, mais cela n'encouragea que plus ces derniers à augmenter leur volume.

Une âme courageuse osa s'approcher de lui. C'était un petit brun au large sourire.

_ T'es nouveau, non ? Un transfert ?

Ichigo foudroya du regard celui qui avait perturbé sa sieste.

_Qui es-tu ? demanda-t-il.

En réalité, il ne s'en souciait pas mais c'était la première chose qui lui était venue à l'esprit.

_ Ah, fit l'étudiant en se mettant à rire. Pardonne-moi. Mon nom est…

_ Luppi ! Casse-toi ! Et loin !

Des yeux aux couleurs d'un ciel lumineux fixaient Ichigo, à la fois furieux et hautains. Les cheveux du nouvel arrivant, de la même teinte surprenante, étaient vaguement coupés en brosse, bien que trop longs et indisciplinés.

_ Oh, Grimmjow !

La voix n'appartenait pas à Luppi. Le professeur était entré dans la salle.

Le sourire de Luppi n'avait pas diminué, au contraire, il s'était élargi puis était carrément devenu béat après l'apparition de Grimmjow.

_ Grimmjow, choisissez un autre siège, je veux pouvoir commencer.

_ Je m'assois toujours ici, grogna Grimmjow.

_ Voulez-vous que je devienne Tousen ?

Il serra les dents, poussa brutalement Luppi pour se diriger vers l'autre côté de la salle de cours. C'est après qu'il ait effrayé une autre élève, qu'il se retrouva en face d'Ichigo.

Puis, Grimmjow libéra l'une de ses mains de son pantalon de sport scolaire et leva bien haut son majeur...

Ichigo sourit, il y avait au moins une personne le convoitant dont il n'aurait pas à s'inquiéter.

NA : Wow... Qui aurait cru que je retournerai à ce fandom ? Cela fait tellement...d'années.

N.A: Je précise que je ne traduirai pas toutes les N.A, mis à part ceux concernant la fic directement.

Je te remercie Anahlie18 pour ton avis sur l'expression « un balai à frange indiscipliné » comme tu l'aura constatée (si c'est le cas) j'ai repris ta fameuse phrase ! Alors on peut dire que c'est un p'tit clin d'œil que je t'adresse ! x)