Bonjour/soir. Est-ce que quelqu'un connait Vocaloid, ici? Si oui, bah vous reconnaîtrez rapidement l'histoire qui m'a inspiré, sinon... soyez gentils et patientez jusqu'à demain. Sinon il n'y aura plus de suspens. J'ai découvert les chansons hier, et ça m'a tellement... touché? Enfin émue que j'ai décidé de la faire à la sauce Hetalia. D'ailleurs, la fin de cette histoire me fait penser à un roman que j'avais lu, gamine (j'ignore si il est toujours édité, d'ailleurs). Allez, suffit le mystère, je vous laisse découvrir le Prologue. Normalement il n'y aura que deux chapitres à cette histoire, je les écrirai demain, j'ai besoin de sommeil. Bonne lecture!

Hetalia appartient à Mr. Hetalia et Vocaloid appartient... bah à ceux qui ont créé l'univers.


COMPTE SUR MOI

Le Royaume n'avait jamais connu pareil révolte. Le Chevalier Rouge était en tête, menant les révoltés vers l'entrée du palais, épée à la main et pupilles couleur vengeance.

Les jardins étaient en feu, tout partait en flamme. Une fumée noire s'élevait déjà dans le ciel, sombre présage pour les heures à venir.


Lui ne bougeait pas, attendant son heure, tranquille. S'enfuir ? Pour quoi faire, on le reconnaîtrait au premier coup d'œil. Et puis, il en avait assez de fuir. Fuir. Toujours fuir. Fuir ses peurs, ses envies et maintenant sa propre mort. Non, il était fatigué, plus rien pour le porter. Il allait rester là, à attendre sagement, comme un enfant.


Les cuisines s'étaient vidées de toute âme de cuisiner. Il allait pouvoir passer par là. Mais d'abord passer par la Chambre. Vite ! Plus vite ! Le temps lui filait entre les doigts ! Il courrait trop lentement, il respirait trop lentement. Il entendait déjà les cris de rage de la foule. Vite ! Plus vite ! Faire vite, avant qu'il ne soit trop tard.


Il jouait avec un bout de sa cape bleue. Il avait perdu tout espoir de vie, depuis la mort du petit vendeur de rubans, il n'avait plus goût à rien. Il se laissait aller, il s'en moquait. Réfléchir lui donnait envie de pleurer. Tout n'était que complot, que sang, que rire. Et lui il était tombé dans le panneau, comme un beau jeune premier, il n'avait rien deviné.


Le royaume était révolté. La guerre allait être plus rapide que la mort d'une chandelle.

Demain, une tête tombera.