Shiki x Akira

Ce soir là il pleuvait mais la nuit était illuminée par la lune, pleine de sa vaste couleur.

Un beau jeune homme aux cheveux mouillés, attendait là contre un mur pour son mystérieux rendez-vous.

Ses yeux étaient bleus comme de l'eau douce et ses cheveux étaient gris comme

la couleur d'une roche.

Quand Akira leva son regard, Shiki apparut, son katana à la main. Il le tendit

brutalement vers lui comme s'il voulait lui transpercer la gorge. Akira recula

vivement, évitant la pointe de l'arme.

- « Tu es finalement venu, déclara son opposant qui le fixait de ses magnifiques yeux rouges.

Je ne te raterai pas cette fois… »

Et sur ces mots, il le prit par la taille et le porta dans ses bras : Akira qui ne comprit

pas tout de suite la situation, ne s'était pas débattu. Il demanda naïvement :

- « Qu'est-ce que tu fais ? »

L'homme aux cheveux noirs esquissa un sourire et lui répondu :

- « Tu vas venir avec moi, petit chat abandonné.»


En arrivant dans son repère, Shiki, qui portait toujours Akira le jeta sur un lit.

Il enleva son long manteau de cuir et partit chercher quelque chose dans une autre pièce.

Le jeune homme complètement affalé se releva comme il pu, affaiblit par la brutalité

du second.

- « Qu'est-ce qu'il me veut, se dit-il un peu inquiet, et pourquoi il m'a appelé "chaton" tout à l'heure ? »

Un peu désorienté par la fatigue, il ne comprenait rien. Shiki revint et claqua la porte à son passage. Dans ses mains il tenait une boîte en carton. Akira

le regarda s'avancer et s'asseoir près de lui.

- « J'vais partir, j'ai rien à faire ici, annonça t-il sans relever les yeux de peur de rencontrer ceux de son adversaire. »

Shiki éclata de rire et lui attrapa le bras : il ouvrit la boîte et en sortit un foulard noir

avec lequel il attacha ses poignets aux barreaux du lit. Il refouilla dans la boîte

et en sortit une rose rouge accompagnée d'un ruban blanc qu'il attacha au cou d'Akira.

Et pour finir, il sortit une douce plume grise avec laquelle il allait le caresser.

Maintenant, conscient de la situation, Akira apeuré tentait de l'arrêter :

- « Arrête Shiki ! Lâche-moi, pourquoi tu fais ça ?! »

Shiki, lassé de la naïveté de sa victime, n'y prêta pas grande intention.

Non, il était plutôt d'humeur à s'amuser…

Avec la plume entre ses mains, il caressa Akira délicatement de la tête

jusqu'au cou. Enfin, il voulut le débarasser de ses vêtements : il commença par ouvrir

son manteau et le lui retira ainsi que son tee-shirt (le bas serait pour plus tard).

Akira qui se débattait comme il le pouvait ne pu l'empêcher.

En le regardant d'un air attendri, Shiki déclara :

- « Cette rose autour de ton cou te rend si mignon Akira… »

Et en souriant, il descendit la plume à son torse nu. Sa proie qui était attachée

ne pouvait contenir ses gémissements car le plaisir était intense…

Après quelque instant, il lâcha la plume et lui offrit un langoureux et humide baiser

dont Akira eut peine à se remettre.

- « Ce n'est que le début du jeu, déclara le maître à son petit animal effrayé.

Tu ne t'ennuieras pas, continua-t-il d'un air moins amical. »

Et de sa main, il commença à toucher la partie…... très personnelle d'Akira

mais qui ne gêna pas celui-ci pour autant car il passait plutôt un bon temps…

A présent ce pantalon était de trop, il fallait l'enlever, pensa Shiki.

Ce qu'il fit évidemment. Akira, impuissant face à la situation qu'on lui infligeait,

ne pu que profiter…


En se réveillant, Akira vu qu'il n'était pas dans son lit. Il s'assit et jeta

un petit coup d'œil autour de lui. Enfin, il se rappela de la nuit dernière.

"C'était de la manipulation", pensa t-il , "Oui, une vraie torture…"

Puis en se recouchant, il soupira :

- « J'ai mal aux fesses … »

- « Ça va passer, lui répondu une voix assez proche.

Il se retourna brusquement et aperçu, assit sur une chaise avec son t-shirt dans les

mains, Shiki.

Akira, honteux, se cacha sous la couette en rougissant.

- « Comme je te le disais, reprit l'homme aux cheveux noirs, tu vas t'y habituer très vite. »

Akira, très gêné, ne pouvait répondre.

- « Oh fait, continua Shiki, c'est quoi ta lessive ? J'adore cette odeur imprégnée sur tes vêtements.

The end