Bonjour tout le monde! Cela fait un moment que je n'ai pas écrit…un très long moment en fait. Mais bon, ce qui est important, c'est que je sois de retour. Je ne promets rien, il est trop facile de faire des promesses sans pouvoir les tenir. Donc, cette fict datant d'il y a vraiment trop longtemps, je l'ai retapé. (quelques bonnes raisons : entre autres, je ne me souvenais plus de ce que j'avais planifié pour la fin. Dilemme qui semble mineur, mais qui est en fait essentiel…) Bref, voilà ce que ça donne. J'ai dû modifier quelques petites choses dans tous les chapitres, relisez donc tout même si par miracle vous vous rappelez de quoi il était question il y a deux ans. Et bienvenue aux nouveaux lecteurs! Tout ce que j'ai dit précédemment ne change rien pour vous! Allons-y! Prise 3!
Introduction
Il faisait noir. Même la faible lueur des réverbères n'arrivait pas à percer l'obscurité totale. Dehors, pas un bruit ne se faisait entendre. Même le chat de couleur flamme couché sur le muret devant la maison du coin de la rue respectait ce silence. Il gardait les yeux fermés, faisant simplement bouger ses oreilles en quête d'un bruissement, d'un frôlement ou d'un quelconque signe qui pourrait l'avertir de la venue d'une souris, d'un oiseau...ou d'autre chose. Soudain, il se redressa, les oreilles aux aguets, les yeux fixés en direction du réverbère le plus proche. Un pop sonore se fit entendre et une silhouette noire apparue. Le chat figea, tous ses muscles en alerte, prêt à fuir.
La silhouette tourna lentement sur elle-même, fit un pénible pas, réussit à en esquisser un deuxième, puis s'écroula sur le sol. Avec un effort qui lui sembla extrême, elle se traîna hors du cercle de lumière que projetait sur elle le réverbère laissant une traînée de sang derrière elle, puis retomba lourdement sur le sol gazonneux à trois mètre du muret ou se tenait le chat. Celui-ci, les yeux toujours fixant la masse sombre, s'approcha lentement, reniflant l'air en quête d'une odeur. Puis, comme dans un sursaut, il cracha, rebroussa chemin et détala. Il s'arrêta sur le seuil d'une maison à quelques mètres de là et gratta furieusement la porte.
1ère partie
Hermione éteignit la lumière du salon en bâillant. Ses parents étaient partis et elle avait travaillé toute la soirée à un exercice d'arithmancie particulièrement difficile que le professeur Vector leur avait donné en devoir de vacances. Elle était exténuée. Elle commença à monter les escaliers lorsqu'elle entendit des miaulements et des grattements à la porte. Elle ralluma la lumière et alla débarrer les nombreuses serrures.
–Quelle idée de sortir à cette heure Pattenrond, marmonna-t-elle en levant finalement le dernier sort qui gardait la porte close. À peine l'eut-elle ouverte que le matou se rua à l'intérieur, passant entre ses jambes, et courut se réfugier dans la pièce la plus proche.
–Que t'arrive-t-il Pattenrond? demanda Hermione en jetant un oeil au bout de queue orangé qui dépassait de sous le fauteuil du salon , tu as vu quelque chose dehors?
Elle scruta les alentours et la vit. Une masse sombre, effondrée sur le gazon devant chez elle, à quelques mètres du muret que son père avait construit quelques jours plus tôt. Elle figea. Elle fut sur le point de refermer la porte lorsqu'une pensée lui vint. Et si c'était quelqu'un de blessé? Lentement, elle s'avança le long de l'allée, pointant sa baguette devant elle. Une brise d'air froid comme on en avait toujours dans la soirée depuis que les détraqueurs se promenaient en liberté dans Londres traversa sa robe de chambre, malgré son épaisseur, mais c'est à peine si elle la sentie. Tout son esprit était en alerte. Ses yeux fixaient la silhouette , de plus en plus précise, essayant de percer l'obscurité. Lorsqu'elle ne fut plus qu'à un mètre, la personne (si c'en était une) bougea. Hermione eut un mouvement de recul et pointa sa baguette vers elle. La silhouette murmura quelque chose qu'elle ne comprit pas sur le moment.
-Qui êtes-vous, dit-elle avec force tout en renforçant sa prise sur sa baguette.
-Be…besoin d'aide…ne…veut plus…Voldemort…torturé…quelqu'un…besoin d'aide…murmura faiblement la silhouette.
-Qui êtes-vous, répéta Hermione méfiante.
-Besoin d'aide, dit la silhouette de plus en plus faiblement, je suis…Le reste de sa phrase se perdit dans un murmure si bas qu'Hermione ne l'entendit pas. Elle se rapprocha un peu plus la baguette toujours levée et contourna le corps en essayant d'apercevoir un visage. Lorsqu'elle le vit, elle pétrifia. Non! Drago Malefoy! Elle recula. C'était un piège!
Pourtant, un détail l'empêcha de retourner chez elle en courant. Autour de Drago s'étendait lentement une flaque de sang. Elle se rapprocha. Pouvait-elle le laisser ici, devant chez elle, mourant? Après tout, c'était un Mangemort...Non, cela aurait été un crime, même pour un Mangemort…de plus qu'il paraissait vraiment mal en point. Sa jambe formait un drôle d'angle et il avait une grosse plaie au front.
–Petrificus totalus! s'exclama-t-elle la baguette pointée sur lui après un moment d'hésitation. Je n'arrive pas à croire que je vais faire ça...
Elle regarda aux alentours nerveusement, fit apparaître un brancard et fit léviter Malefoy dessus. Avec précaution, elle fit léviter le brancard jusque dans la maison. Ensuite, elle referma et barra soigneusement la porte d'entrée. Elle monta le brancard dans la chambre d'amis tout en se maudissant pour ce qu'elle était en train de faire. Elle installa Malefoy, toujours immobilisé, sur le lit. Son regard croisa alors la fenêtre. Elle alla prestement fermer les rideaux. Son cœur battait à toute vitesse.
–Respire, se dit-elle sans grande conviction, c'est juste Malefoy…. Juste un Mangemort ouais, dit au même moment une autre voix dans sa tête. Hermione soupira. Avoir un Mangemort sous son toit était risqué. Devait-elle appeler le ministère? Non, bien sûr. De quoi aurait-elle l'air en annonçant : Malgré la protection que vous avez bien voulu me fournir, j'ai recueilli un Mangemort chez moi et il est blessé…non, c'était trop stupide. Elle devait se débrouiller seule maintenant. En rentrant Malefoy chez elle, elle venait de se fermer l'accès à toute aide possible. Dans quoi me suis-je embarquée, pensa-t-elle en se tapant le front, bravo Hermione, ça c'était sûrement la plus brillante chose que tu aie fait dans ta vie! Elle jeta un regard vers le lit. «Je me déteste, dit-elle à voix haute. Elle ajouta à l'intention de Malefoy, figé sur le lit : -Et je te déteste aussi! Puis elle lança dans un soupir exaspéré: -Grâce à ton prestigieux statut de Mangemort, je devrai te soigner moi-même…bouge pas de là je vais voir si je peux trouver quelque chose pour te « ramancher» (NDA : Oui c'est un mot qui n'existe pas, mais vous comprenez ce que je veux dire…)
Hermione alla dans le bureau de sa mère et se dirigea vers la petite bibliothèque. Sa mère, avant d'opter pour le métier de dentiste, avait été infirmière. Avec un peu de chance, elle aurait gardé ses manuels de cours. Après avoir cherché quelque minutes, Hermione les trouva. Elle retourna dans la chambre d'amis et les ouvrit un par un. –C'est maintenant qu'on s'amuse, pensa-t-elle. Elle se tourna vers Drago étendu sur le lit. –Enervatum! dit-elle, sa baguette pointée, désolé mon cher Malefoy, mais étant donné que je ne peux t'amener à St-Mangouste ni me procurer les potions nécessaires grâce à ton reluisant choix de carrière, je vais devoir te soigner principalement à la façon moldue. J'espère que tu ne m'en voudra pas trop…» Elle lut plusieurs fois les explications de ses livres et se mit ensuite au travail. Elle s'approcha de Drago et déchira sa robe. Elle ne s'était pas trompée. À la côte droite, Malefoy avait une énorme coupure. Elle alla chercher un plat d'eau et une débarbouillette et entreprit de laver la blessure. Puis, elle fit apparaître des bandages et en entoura le torse de Drago. Elle s'attaqua ensuite à sa jambe. Alors qu'elle la replaçait, Malefoy se mit à gémir :
-Non…maman…prenez moi…laissez-les…NON! Hermione sursauta. Malefoy avait crié. C'était un cri de détresse, déchirant, implorant. Elle en fut si bouleversée qu'elle lâcha la jambe sur le lit et recula vers le mur. Malefoy ne bougeait plus. Il était retombé dans l'inconscience. Après un moment de silence, Hermione se rapprocha lentement. Elle reprit doucement la jambe et refit le pansement défait. Ses pensées étaient ailleurs cependant et elle dut s'y reprendre trois fois avant de réussir. Le hurlement de Malefoy résonnait encore à ses oreilles. Jamais elle ne l'avait vu ainsi. Si faible, si implorant. Elle lui prodigua le reste de ses soins avec le plus de douceur possible, prise de pitié. Cela lui prit une bonne heure, mais heureusement, le reste des blessures de Malefoy étaient superficielles. Lorsqu'elle eut terminé, elle se laissa tomber sur la chaise la plus proche, exténuée, morte de fatigue. Elle s'endormit immédiatement.
2ème partie
Un rayon de soleil traversa l'embrasure du rideau, éclairant le visage d'Hermione étalée sur sa chaise et dormant profondément. Elle essaya de le chasser d'une geste et n'y parvenant pas, ouvrit les yeux. Il lui prit un moment avant de reconnaître les lieux. Lorsqu'elle se rappela les événements de la veille, elle se redressa brusquement. Non, malheureusement, la soirée d'hier, elle ne l'avait pas rêvée. Malefoy s'était bien retrouvé à moitié mort devant chez elle et était bien couché dans le lit devant elle en ce moment, recouvert de bandages. Elle s'étira en baillant. Passer la nuit sur une chaise en bois n'était définitivement pas ce qui avait de meilleur pour le dos. Elle était toute courbaturée. Alors que son regard revenait sur Malefoy, plusieurs questions lui vinrent en tête. Qu'allait-elle faire de lui? Peut-être était-il recherché…d'ailleurs, qui l'avait mis dans cet état? Des copains Mangemorts ou des Aurors? Comment s'était-il retrouvé au pas de sa porte? Et pourquoi au pas de SA porte? Alors que mille autres questions lui venaient en tête, une voiture pétarada au dehors, réveillant le malade. Il ouvrit faiblement les yeux. Hermione figea, ne sachant si elle devait révéler sa présence ou pas. Malefoy tourna la tête et regarda autour de lui. Son regard croisa alors Hermione.
«Granger!, s'exclama-t-il stupéfait, qu'est-ce que tu fiches ici!
-Bonjour à toi aussi, répondit Hermione d'un ton froid en croisant les bras devant elle, je te souhaite la bienvenue chez moi.
-Qu…Quoi? dit Malefoy essayant de s'asseoir, chez t…ouch!
Il retomba sur le lit, une main sur la côte.
-Je te conseille de rester couché, dit Hermione froidement, et OUI je te le répète Malefoy, tu es chez moi. D'ailleurs tu peux peut-être me dire pourquoi tu t'y es retrouvé à moitié mort hier soir?
Malefoy ne répondit pas. Ses yeux se perdirent dans le plafond et son visage se tordit en une grimace pleine de douleur. Il tourna la tête vers l'autre côté de la pièce, mais Hermione eut le temps de voir des larmes mouiller ses yeux. Elle se sentit soudain terriblement mal. Elle venait vraisemblablement de lui rappeler la soirée de la veille ainsi que les souvenirs qui s'y rapportent…des souvenirs apparemment très douloureux…l'image de lui hurlant de détresse lui revint en tête. Elle eut un pincement au cœur.
-Laisse tomber, dit-elle, heu…tu as faim?
-C'est ça, marmonna Malefoy juste assez fort pour qu'elle entende, tu fais ta fine maintenant…on poignarde et après on demande pardon pour la forme…pour se donner bonne conscience n'est-ce pas sang de bourbe?
-PARDON? dit Hermione s'approchant du lit, est-ce que j'ai bien entendu? Haut la main pour la reconnaissance mon cher! Dois-je te rappeler que c'est la sang de bourbe qui t'a soigné durant la majeure partie de la nuit?
-Je n'avais pas besoin de ton aide, répondit Malefoy sur le même ton.
-QUOI! Tu aurais préféré que je te laisse crever peut-être!s'exclama Hermione.
Malefoy ne répondit pas.
-Très bien, dit Hermione, ça m'apprendra à sauver la vie de mon pire ennemi! J'y repenserai deux fois la prochaine fois, crois-moi!
Elle se dirigea furieusement vers la porte. Juste avant de sortir, elle lança : -Ah oui j'oubliais, pour le petit déjeuner…sèches donc ça te fera du bien!»Et elle claqua la porte. Elle descendit rageusement les escaliers et entra dans la cuisine. En passant devant la table, elle trouva un mot de ses parents. «Ma chérie, nous sommes partis pour la journée. Ton père a reçu un appel urgent et ne sera pas de retour avant tard ce soir. Passe une bonne journée! Maman» «Bon bien, ça fait toujours un souci de moins, pensa Hermione, du moins… jusqu'à ce soir.» Il était déjà heureux qu'ils n'aient rien entendu cette nuit! Toujours rageuse, elle ouvrit la porte du garde-manger et se fit un bol de céréales. Elle prit une petite cuillère dans le tiroir et s'assit à la table. Elle ouvrit le journal moldu et commença à lire. Son esprit était cependant ailleurs. Après quelques minutes de lecture vaines, elle lança tout haut : «Quel goujat celui-là! Me manquer de respect de la sorte! Merlin, je viens de lui sauver la vie et voilà comment il me remercie… Pfff, ça m'apprendra bien… Elle continua de ruminer pendant un moment puis pensa : «Peut-être devrais-je lui apporter quelque chose à manger…après tout il est beaucoup affaibli…» Elle secoua brusquement la tête. «Non, mais à quoi je pense là! Il s'en tirera très bien et puis ça lui fera du bien de réfléchir le ventre vide! Qu'il sèche!» Et elle continua la lecture de sa page tout en continuant de manger ses céréales qui commençaient à ramollir dans son bol.
Soudain, un bruit sourd venant du plafond se fit entendre. Hermione figea. Au-dessus de la cuisine était sa chambre. Elle sortit sa baguette. Qui était entré? Des Mangemort peut-être…sa maison était protégée par un sortilège anti-transplanage et une panoplie d'autres sorts, mais on ne savait jamais ces temps-ci. Elle sortit de la cuisine et commença à monter les escaliers sans bruit, baguette en avant. En arrivant sur le palier, elle tendit l'oreille. Aucun bruit. Elle jeta un coup d'œil. Sa porte de chambre était fermée. Elle s'avança silencieusement et se colla contre la porte. Elle prit une inspiration, ouvrit la porte d'un coup sec et entra la baguette pointée devant elle. La pièce était vide. Elle jeta un coup d'œil au lit et son cœur arrêta de battre. Les couvertures étaient défaites et Drago n'était plus là! Elle s'avança. –Malefoy, appela-t-elle prudemment. –Qu'est-ce que tu veux Granger, répondit faiblement la voix de celui-ci. Étrangement, elle venait de l'autre côté du lit. Hermione le contourna. À sa grande surprise, elle découvrit Drago étendu de tout son long sur le tapis.
–Qu'est-ce que tu fais là? Demanda-t-elle en le regardant avec des yeux ronds, Qu'est-ce qui t'es arrivé?
-Ben ça se voit pas, répliqua Drago d'une voix frustrée, je suis tombé…
-Tom…tombé, bégaya Hermione stupéfaite, comment ça?
-Qu'est-ce que tu crois! J'ai essayé de me lever, dit Malefoy en essayant vainement de s'asseoir.
-Attend, laisses-moi t'aider, dit Hermione s'empressant auprès de lui.
-Ne t'approche pas! Je n'ai pas besoin de toi, répliqua celui-ci la respiration saccadée.
Hermione recula. Drago posa sa main sur le matelas du lit, se hissa de quelques centimètres et retomba lourdement par terre se tenant la côte. Ses yeux brillaient de fièvre et son corps perlait de sueur.
-Écoute-moi, dit Hermione d'un ton ferme, n'importe qui pourrait voir que tu es fiévreux et faible. Oui, j'ai bien dit FAIBLE Malefoy, ajouta-t-elle sous son regard furibond, alors que tu le veuilles ou non je vais t'aider. De toute façon, te crois-tu en état d'argumenter avec moi?
Malefoy écarta brusquement la main qu'elle lui tendait…ce qui dû lui faire mal, car il porta immédiatement la main à sa côte.
–Bon ça va, dit-il après un moment d'un ton résigné, de toute façon je n'ai plus aucune dignité maintenant…
-Bien, répondit Hermione adoucie, accroche toi à moi avec ton bras gauche, je vais te relever…avertis-moi si tu as mal. » Elle le tint par le dessous des bras et le tira doucement vers le haut. Puis, elle le fit asseoir sur le bord du matelas, passa ses bras autour de sa tête et son dos et l'étendit le plus doucement possible.
–Ça va? demanda-t-elle. Drago acquiesça silencieusement de la tête.
–Je peux voir, demanda Hermione en montrant des yeux la côte que Drago tenait à deux mains. Sans attendre sa réponse, elle enleva délicatement ses mains, découvrant les bandages qui tournaient lentement vers le rougeâtre.
–La plaie s'est rouverte, constata-t-elle, il va falloir que je refasse ton bandage. Je vais aller chercher des pansements, Ne bouge pas.
–Je n'en ai pas l'intention, répondit Malefoy. Hermione sourit et courut à la salle de bain. Elle revint presque aussitôt.
–Tiens, prends ça, dit-elle en lui donnant un verre d'eau et deux comprimés. –C'est quoi? demanda Malefoy.
–Des comprimés pour la fièvre, comme une potion, mais en pilules, répondit Hermione en enlevant le bandage, ne t'inquiète pas je ne t'empoisonnerai pas.» Elle refit le pansement avec le plus de délicatesse possible pendant qu'il avalait ses pilules. –Voilà, dit-elle cinq minutes plus tard, terminé. Ça va mieux la fièvre?
–Plus ou moins, répondit Malefoy, tu es sûre que ça marche ce truc?
–Ça prend un peu plus de temps pour agir qu'une potion, ça devrait aller mieux dans une dizaine de minutes. Repose-toi en attendant, je vais te laisser.» Elle s'apprêta à sortir.
–Granger, dit Malefoy.
-Oui Drago?
-Je, fit-il semblant faire un immense effort, je…non rien.»
Hermione sortit de la pièce, un peu perplexe. Il lui avait semblé un moment que Malefoy allait s'excuser et cela, bien que vraiment surprenant, la fit sourire.
2ème partie
Il se passa une trois autres jours ainsi. Drago reprenait lentement, mais sûrement ses forces. Par un miracle miraculeux, Hermione avait réussit à le cacher à ses parents en le transférant dans sa propre chambre.
(Flash-Back)
Allez encore quelques pas et on y est, dit Hermione à Drago qui prenait appui sur son épaule, ce n'est plus très loin. Elle ouvrit la porte devant eux.
–Voilà, c'est ici, ma chambre. Elle escorta Drago jusqu'à son lit.
–Une chance que personne ne saura que j'ai un jour dormi dans le lit d'une s…dans des draps à fleurs, se reprit Drago juste à temps, ce serait sans doute la honte de ma vie.
–Tu préfères peut-être que je mette les roses et verts, ils sont encore plus féminins que ceux –ci, répliqua Hermione décidant de ne pas relever l'insulte qui avait failli s'échapper de la bouche du Serpentard.
–Sans façon, merci, grimaça Drago encore mal à l'aise, je préfère encore ceux-ci. » Il s'étendit tant bien que mal avec l'aide d'Hermione, puis jeta un coup d'œil à la pièce.
–Cependant, fit-il avec un effort apparent, je dois avouer que le décor est plutôt… pas mal…je m'attendais…disons… à autre chose.
-Tu peux le dire, dit Hermione un peu acide en allant chercher un coussin dans son placard, tu t'attendais à une pièce du genre froide et austère avec des livres ennuyants pleins les murs.
–Ce n'est pas…enfin… oui un peu, répondit Drago embarrassé, c'est l'impression que tu donnes. Je veux dire, si quelqu'un à Poudlard m'avait demandé comme ça quel genre de chambre, Granger aurait, j'aurais opté pour le genre studieux…de toute façon qui m'aurait cru si j'avais dit Moyen-Orient avec des draperies multicolores et des murs orangés? Hermione sourit tristement.
-Probablement personne. Drago vit son air triste et, prit d'un soudain remord, s'empressa de lui faire comprendre où il voulait en venir.
–Et toi…qu'aurais-tu répondu si ce quelqu'un t'avait posé la même question, mais au sujet de ma chambre demanda-t-il.
-Si ce même quelqu'un m'avait posé la question à moi au sujet de ta chambre j'aurais répondu sans hésiter très sombre et dans les teintes de vert, répondit Hermione après quelques secondes de réflexion.
–Eh bien tu te serais trompée, dit Drago avec un sourire triste, comme la plupart des gens à qui on aurait posé la question. Tout le monde à tendance à juger selon la première impression. Si je te disais que les murs sont beige et bleu, tapissés d'affiches de mes groupes rock préférés et que finalement mon couvre-lit est crème, tu me croirais?
–Probable que non, réfléchit Hermione.
–Tu vois, conclut Drago en s'appuyant vers l'arrière, on se fit tous aux apparences, pourtant elles sont souvent trompeuses.
–Là-dessus tu as bien raison, conclut Hermione. En effet, qui aurait qu'un jour les deux pires ennemis auraient cette conversation?
(Fin du flash-back)
C'était ainsi quelle avait, peu à peu, découvert un autre Drago Malefoy, un Drago Malefoy qui plaisantait sans méchanceté, qui souriait et réussissait même à la faire sourire elle. Les efforts qu'il déployait pour être poli et courtois faisait plaisir à la jeune Gryffondor. Maintenant, cela faisait un peu plus de deux semaines qu'il était chez elle, et parfois, en sa présence, un sentiment étrange l'envahissait, sans qu'elle en prenne vraiment conscience. Une nuit, alors qu'elle venait à peine de se recoucher sur son lit pliant revenant de la salle de bain, elle entendit des murmures. Elle ouvrit les yeux. Malefoy bougeait. Elle se redressa. –Drago, ça va, chuchota-t-elle. Drago ne répondit pas. Apparemment, il dormait, mais semblait faire un terrible cauchemar. Hermione se leva.
–Drago, appela-t-elle en le secouant doucement, Drago réveille-toi!
–Non…non laissez les…non…
-Drago, dit Hermione en le secouant un peu plus, il faut que tu te réveilles!
–Non…pas eux…
-Drago! Hermione le secoua carrément. Il ouvrit les yeux en sursaut et se redressa sur son lit, ce qui lui arracha un gémissement de douleur. Hermione le retint juste avant qu'il ne retombe sur son oreiller. Il se prit la tête dans les mains. Hermione le sentait trembler d'effroi.
-Qu'est-ce qui ne va pas? Murmura-t-elle.
-Ce n'était rien. Je crois que je vais me rendormir maintenant, répondit le vert et argent. Sans plus, il se recoucha et ferma les yeux. Hermione comprit qu'il ne désirait pas en parler…surtout pas avec moi, ne pu-t-elle s'empêcher de penser.
Drago ouvrit un œil et observa Hermione se coucher, l'esprit tourmenté. Plusieurs questions flottaient dans son esprit : Que s'était-il passé lorsqu'il s'était échappé de Voldemort pour qu'il se retrouve devant la maison d'Hermione? Et pourquoi Hermione l'avait-il recueilli sans l'avoir dénoncé au ministère? Pourquoi ne l'avait-elle pas laissé crever comme il le méritait après toutes ces années passées à la mépriser et à l'insulter? Et pourquoi diable pensait-il à elle en l'appelant par son prénom?
Hermione se maudit intérieurement tout en se recouchant sur son matelas pliant. Le semblant de civilité qui s'était installé entre eux deux ne lui donnait pas le droit de se mêler de sa vie privée. De toute façon, dès qu'il serait guéri, il partirait sûrement. À cette pensée, elle eut un pincement au cœur. Elle commençait à apprécier sa compagnie, à voir en lui quelqu'un d'autre que…UNE MINUTE! Elle, Hermione Granger, appréciait la compagnie de Drago Malefoy! «Tu es fatiguée, pensa-t-elle en secouant la tête, demain ça ira mieux.» Elle ferma les yeux et parvint plus ou moins à s'endormir. Elle savait ce qui se passait dans sa tête et refusait d'y croire.
Le lendemain matin, Hermione se réveilla tôt. Encore endormie, elle traversa le couloir, ouvrit la porte de la salle de bain et tomba sur sa mère en train de se maquiller. Celle-ci la regarda avec surprise. -Comment ça Hermione chérie tu n'es pas encore prête, dit-elle en arrêtant son crayon en plein milieu de sa paupière. Hermione la regarda sans comprendre.
–Pourquoi, demanda-t-elle.
–Nous allons chez ta tante aujourd'hui…tu ne te souviens pas…c'est pour l'anniversaire de ta cousine.
–Oh mon dieu c'est vrai j'avais complètement oublié! s'exclama Hermione. L'anniversaire de sa cousine! Le «méga party» qu'elle avait organisé…Hermione devait participer aux préparatifs!
–On part dans combien de temps, demanda-t-elle affolée. –Dans dix minutes ma chérie, nous devons être là pour onze heures.
–Je me dépêche, dit Hermione en courant hors de la salle de bain. Elle entra en trombe dans sa chambre.
–Mais qu'est-ce que je vais bien mettre?dit-elle en courant jusqu'à son placard. Elle ouvrit la porte, se mit à sortir du linge et à le jeter pêle-mêle derrière elle.
–Qu'est-ce que…s'exclama soudain une voix étouffée derrière elle.
Elle se retourna et vit Drago, ou plutôt le corps de Drago, sa tête enseveli sous le linge.
–Oh pardon, dit-elle en courant vers lui et jetant la pile sur le plancher, c'est que je suis un peu pressée là. J'avais complètement oublié l'anniversaire de ma cousine et on part dans 10 minutes.
–Ah, voilà pourquoi tu as décidé de me jeter du linge par la tête, dit Malefoy d'une voix encore endormie.
–Mais, j'y pense, dit soudain Hermione en s'immobilisant, je ne peux pas te laisser seul.
–Pourquoi, répondit Drago narquois, je suis assez grand pour me garder seul.
–Arrête de dire des bêtises, tu n'est même pas capable de bouger et je n'ai pas envie de trouver ma maison en morceaux lorsque je reviendrai. Non, c'est décidé. Je reste, je trouverai bien une excuse.
–tu veux y aller ou pas soupira Drago après un moment.
Hermione hésita puis dit : -Oui…mais…
-Alors c'est réglé, coupa Drago en faisant un signe de la main pour la faire taire, tu y vas.
–Mais…
-Et si ça peut te rassurer, tu viendras me voir de temps en temps au cours de la journée, si tu y tiens tant. Hermione réfléchit quelque secondes.
-Ouais, c'est vrai on pourrait faire ça…en transplanant ça devrait fonctionner.
-Bon alors dépêche-toi, il te reste exactement... sept minutes pour te préparer.
-Oui, mais écoute moi un peu.
Hermione se dirigea vers son placard. Tout en cherchant sa robe elle dit : -Comme je ne rentrerai que tard ce soir, je vais revenir pour te préparer à dîner et souper…et peut-être quelques autres fois juste pour voir si tout va bien…non en fait j'y pense, je vais te laisser le numéro de téléphone de ma tante et mon oncle…
–Heu…téléphone, coupa Drago d'un ton incertain.
–Ah oui, j'oubliais que tu ne connais pas ça. Tu verras ce n'est pas compliqué. Quelle mettre? Se demanda-t-elle en sortant deux robes et les mettant devant elle.
–Euh…si je peux me permettre...
–Oui, fit Hermione vraiment surprise devant l'initiative du blond.
-La bleu, conclut celui-ci apparemment surpris de sa propre audace.
–Bon…merci.» Hermione courut à ses tiroirs, puis dit : -Tourne-toi s'il-te-plaît…ou plutôt cache ta tête dans tes couvertures.
–Quoi? Pourquoi? demanda Drago soudain narquois. Il reçut un chandail en pleine figure.
–D'accord, d'accord, fit-il en se cachant la tête. Hermione s'habilla aussi vite qu'elle le put. Elle courut ensuite jusqu'à sa table à maquillage et mit un coup de mascara, chose qui prit un peu de temps étant donné qu'elle ne le faisait que quelques fois durant l'année.
–Ça va Drago, tu peux enlever ta tête de là, dit-elle en allant chercher ses chaussures. Drago sortit sa tête et resta bouche bée. «Elle est vraiment belle, pensa-t-il, Comment se fait-il qu'il ne l'ai jamais remarqué à Poudlard?
–Tu es très jolie, Hermione, lança-t-il soudain. Hermione se retourna, trop surprise pour parler. (Vraiment, il était bizarre aujourd'hui.)
-…Viendrais-tu juste de me faire un compliment…et de m'appeler par mon prénom?
–Ça ressemble à ça oui, répondit celui-ci légèrement embarrassé. Hermione resta un moment sans bouger. –Eh bien merci, dit-elle finalement, mais le mérite te vas en partie, c'est toi qui a choisit la robe bleue.
–C'est vrai, le mérite me va en partie, dit Drago prenant un air flatté, c'est vrai que j'ai toujours eu bon goût…
-Bon faudrait pas en rajouter, coupa Hermione un sourire aux lèvres, écoute moi plutôt t'expliquer comment marche le téléphone. Elle s'avança jusqu'à sa table de chevet et lui dit : -Donc, si tu veux m'appeler pendant que je suis chez ma cousine, tu n'as qu'à soulever le combiné, le truc sur le dessus là, le mettre à ton oreille et composer les chiffres que je vais te donner. Quelqu'un va te répondre et tu n'auras qu'à me demander. –Bon, c'est pas si compliqué finalement, fit Drago soulagé, décroche, compose, demande. C'est facile. –N'oublie pas de raccrocher à la fin de la conversation. –D'accord.» «HERMIONE, fit une voix du bas des escaliers, NOUS PARTONS.» -Bon alors à ce soir, dit Hermione en le lui donnant, voilà le numéro. Puis, elle se dirigea vers la porte. –Tu souhaiteras bonne fête à ta cousine… de ma part» lança Drago avant qu'elle ne quitte la pièce. Hermione acquiesça et sortit.
3ème partie
-Hermione!
Maude! Je suis contente de te voir, lança Hermione recevant sa cousine dans ses bras.
–Mon dieu, tu es magnifique, répondit celle-ci en la regardant, je rêve ou tu t'es maquillée?
–On peut dire ça ouais, dit Hermione en replaçant un peu sa robe pour cacher son embarras. Elle était toujours gênée lorsqu'on la complimentait sur tout ce qui se rapportait à son physique et croyait toujours en faire trop.
–Est-ce que j'en ai trop mis, ajouta-t-elle. Sa cousine éclata de rire.
–Toi? Trop mis? Ma parole, si toi tu en a trop mis, moi j'ai l'air d'un clown! Hermione, ça te vas vraiment bien, tu devrais au contraire le faire plus souvent.
–Toi aussi tu es magnifique Maude, coupa Hermione afin de changer le sujet. C'était vrai. Hermione avait toujours admiré sa cousine avec ses longs cheveux blonds miel qui lui descendaient jusqu'à la taille et ses yeux bleus aux teintes turquoise. Elle avait l'air d'un ange aujourd'hui dans sa robe assortie à ses yeux.
–Bon allez viens, o aura tout le temps de parler en accrochant les ballons, les guirlandes et tout le reste, dit Maude la sortant ainsi de ses pensées. Elle l'entraîna vers le salon tout en continuant de parler.
–Tu sais ça va être d'enfer, on va accrocher pleins de guirlandes de lumières multicolores au plafond, puis après on mettra les ballons gonflés à l'hélium un peu partout puis on va installer la chaîne stéréo. Il va y avoir plein de musique. Tiens, grimpes-donc sur cet escabeau là et essaie de poser la guirlande au-dessus de la cheminée…
–Dis-moi donc, demanda Hermione en prenant la guirlande que sa cousine lui tendait, qui as-tu invité?
–Oh, des tas de gens…environ la moitié des élèves de mon année.
–Et ça fait combien de personnes ça?
- Oh une centaine, répondit vaguement sa cousine, à peu près.
-QUOI, s'écria Hermione en manquant de tomber de l'escabeau.
-Oh peut-être un peu plus, peut-être un peu moins, répondit Maude en haussant les épaules, accroche celle-là aussi…je ne savais pas qui choisir alors j'ai invité tout le monde. Bien sûr il faut compter nos cousins cousines là-dessus. Maman a même dit qu'elle inviterait nos petits-cousins et cousines! Tu te rends compte, tout ça parce que j'ai dix-huit ans.
–Tu en vaux bien la peine allez, dit Hermione en souriant, d'ailleurs on a pas dix-huit ans tout les jours.
-C'est vrai. Oh écoute, je dois absolument te le dire…tu sais Darren, le gars dont je t'ai parlé la dernière fois qu'on s'est vues?
-Ouais, celui que tu avais qualifié de beau brun ténébreux, se rappela Hermione un sourire en coin.
-OUII! Eh bien il va venir! Vendredi dernier, alors que je parlais de la fête à Jo et Sam, tu sais mes deux amies, bien il s'est approché et m'a demandé s'il était invité. Je lui ai dit qu'il était le bienvenu s'il voulait venir en lui donnant l'heure l'adresse et tout et tout puis il m'a répondu : «Bon alors à vendredi prochain!» Il a même dit qu'il m'apporterait un cadeau!
-Et je suppose que tu es super nerveuse en ce moment, commenta Hermione.
- Plus que super nerveuse, plutôt SUPER MÉGA nerveuse!
-Mais ça va bien aller.
-Je l'espère bien…eh, s'exclama soudain sa cousine, mais dis-moi, toi Hermione, tu dois bien avoir quelqu'un en vue?
-Quoi? heu…non, non, je ne pense pas, répondit Hermione. Pourtant, un visage apparu dans son esprit. Des yeux bleus à l'éclat métallique, des cheveux d'un blond presque blanc, un regard à la fois narquois et profond…Drago…se pouvait-il que…non elle n'y pensait pas…pourtant…
-Hermione, je connais ce regard, l'avertit sa cousine, ne me ment pas il y a quelqu'un.
-Bon d'accord peut-être, avoua Hermione, mais je ne suis pas certaine…
-Il est comment? Demanda Maude un sourire en coin.
-Bien… il est blond, presque blanc, plutôt grand et élancé, commença lentement Hermione, il a des yeux bleus qui tirent sur le métallique, parfois ils paraissent même gris…
-Laisse tomber le romantisme, dit Maude en levant les yeux au ciel, pour le reste, il est comment?
-Bah, plutôt musclé, c'est ça que tu veux savoir?
-Oh ma fille, fit Maude en battant des mains, je vois que tu as attrapé le gros lot! Et il a le béguin pour toi aussi?
-Bien, on s'entend bien…on rit même ensemble quelquefois…souvent, répondit Hermione en rougissant de plus en plus.
- Souvent ou quelquefois?
«Une chance que personne ne saura que j'ai un jour dormi dans des draps à fleurs, ce serait sans doute la honte totale. –Tu préfères peut-être que je te mettes les roses et verts, ils sont encore plus féminins que ceux –ci. –Sans façon, merci, je préfères encore ceux-ci.»
-Souvent.
-Et il te fait des compliments?
«Tu es très jolie Hermione.»
-Ouais…ouais, mais qu'est-ce que ça change, demanda Hermione énervée.
-Ça change que lui t'apprécie probablement, répondit Maude doucement, comme toi.
Hermione hésita. –Mais tu ne connais pas toute l'histoire…avant on …se détestai pour ainsi dire…t
-Et alors, répliqua Maude, c'était il y a longtemps non?
-Oui, a Poud…heu…à l'école.
-Bon alors pas de quoi en faire tout un plat, conclut Maude en haussant les épaules, Tu te rappelles Jay? Et bien avant de sortir ensemble, c'était tout juste si on ne se lançait pas des objets à la tête… et ça a duré quand même deux ans lui et moi…
Hermione acquiesça silencieusement de la tête, pensive. Maude la laissa à ses pensées et toute deux finirent d'accrocher les guirlandes en silence. Lorsqu'elles eurent terminé, il était presque midi. «Hermione sort de ta bulle et viens manger un morceau. Il est presque midi et on a encore du travail après, dit Maude en secouant sa main devant le visage d'Hermione.
–Quoi? Oh euh oui, je viens, répondit Hermione, mais je vais aller aux toilettes avant si ça ne te dérange pas.
Ben non, tu sais où c'est. Je t'attends dans la cuisine.» Hermione acquiesça et se rendit à la salle de bain. Elle referma et barra soigneusement la porte, visionna le devant de sa maison et transplana.
«Bonjour Dra…» Hermione s'arrêta en ouvrant la porte de sa chambre. Drago dormait profondément…un livre dans les mains. Hermione s'approcha et lui prit doucement le livre des mains. «Le Fantôme de l'Opéra… je suis impressionnée, » pensa-t-elle. Elle le posa sur sa table de nuit, en souriant à la vue du dictionnaire qui y était déjà et que Drago avait dû utiliser afin de comprendre les mots moldus qu'il rencontrait sur son chemin en lisant. Ensuite, elle sortit de la chambre sur la pointe des pieds et descendit à la cuisine. Elle sortit un plat congelé du réfrigérateur, et le mit à cuire. Puis, elle prépara un plateau, y mit le plat maintenant réchauffé et remonta silencieusement. En entrant dans sa chambre, elle ne put s'empêcher de remarquer combien Drago était beau lorsqu'il dormait, son sa tête posée sur l'oreiller, une de ses mèches de cheveux se soulevant légèrement à chaque respiration. À ce moment, il semblait si paisible, si calme. Hermione soupira. Maude avait-elle raison? Elle et Malefoy…ce serait…possible? Elle posa le plateau sur la table de nuit et regarda l'heure. 12h03. Cela faisait 5 minutes qu'elle était partie. Si elle restait plus longtemps, Maude se poserait des questions. Elle soupira. Elle griffonna rapidement un mot à Drago et transplana.
Ha! Ha! Voilà pour le premier chapitre. À la prochaine et n'hésitez pas à cliquer sur le petit icône «review this chapter»! Ça fait toujours plaisir! Bisous steffy12
