Un simple cauchemar qui me hanta pendant des nuits, dans lequel j'étais Ciel. Un simple mauvais rêve qui est devenu toute une histoire.
Au fil de mes chapitres, je passerai du comique au tragique en un clin d'oeil.
Je mets un rating M, en raison des situations implicites et explicites entre Ciel et Sébastian ainsi que pour prévenir les scènes de violences et certains propos qui pourraient s'avérer choquants.
Je vous souhaite bonne lecture.
PARTIE 1 : Moi Ciel Phantomhive martyre
Ciel était ass... vautré dans son fauteuil depuis le début de l'après midi, submergé qu'il était par une tonne de devoirs.
Pourquoi avait-il joué aux échecs avec ce démon, se demanda -t-il ? Allez donc savoir ! Et pourquoi avait-il perdu ?
Le fait était qu'il était coincé dans cette pièce SANS pâtisserie depuis des heures.
Ciel se plaignait. Qui d'autre le ferait pour lui de toute façon ? Certainement pas ce sale traître ingrat qui lui servait de majordome !
Il se plaignait donc avec force et conviction, tellement même qu'il ne faisait rien d'autre et que la pile de devoirs que l'Autre lui avait imposée était encore intacte de tout toucher «bocchanesque ».
Qui donc invoquer dans de telles conditions ? Certainement pas le Gars de l'étage du dessous ! Il l'avait déjà invoqué une fois celui-là et ce qu'il lui avait envoyé était devenu aujourd'hui même son bourreau personnel ! Donc non merci, mauvaise idée !
Au bout d'un énième décrochage de mâchoire en règle, Ciel décida qu'il serait peut être temps de jeter un coup d'œil à ce que Sébastian lui avait infligé. Martyre….
- Décidément rien ne me sera jamais épargné…! Soudain son regard se posa sur quelque chose. Eh bien quoi ? Qu'est ce que tu as à me regarder comme ça toi ? Je te signale que c'est bien à cause de tes frères si j'en suis là aujourd'hui ! ARRETE DE ME FIXER JE T'AI DIT ! TU ENTENDS QUAND JE TE PARLE ? TU ENTENDS !
Ciel avait prononcé la dernière phrase en hurlant et bien sûr ses cris ne passèrent pas inaperçu. Certainement pas aux oreilles de son majordome qui se demanda soudain ce qu'il se passait.
- Mais que peut-il bien fabriquer ? Est-ce possible d'être aussi petit et de faire autant de bruit ?
- Bocchan ? Tout va bien ? interrogea Sébastian qui en un éclair s'était retrouvé derrière la porte.
- Bien sur que ça va ! Ne rentre pas je me concentre ! répondit le jeune homme d'un air agacé.
- Oh ! C'est donc votre cerveau en surchauffe qui fait un tel vacarme ? Il est vrai qu'il n'a pas l'habitude d'un tel..…rythme soutenu, dit-il avec cet air sarcastique qui le caractérisait si bien.
Bien sûr le but était de faire enrager son SI CHER Maître et de lui faire ouvrir cette satanée porte, qui s'ouvrit, non sans violence, laissant apparaître devant lui un « Ciel en pleine maîtrise de lui-même ».
- TOI ! Si je pouvais, je t'étriperai comme on étripe un cochon et crois bien que j'y prendrais grand plaisir ! fit Ciel l'air mauvais, montrant du doigt son démon.
- Voila une chose dont je ne doute pas un instant Bocchan. Seulement voyez-vous… je crains pour votre santé si fragile et votre prédisposition à vomir devant… le sang, les tripes, ce genre de choses… s'amusa Sébastian.
Ciel blanchit sous l'allusion. Les souvenirs de Madame Red en Jack l'Éventreur refirent surface et la nausée avec. Répondre à ça voulait dire repenser à ça. Il préféra aboyer un ordre
- Prépare-moi un chocolat chaud !
- Pourquoi prenez-vous un chocolat chaud et non du thé aujourd'hui ?
- Pour faire parler les démons qui n'ont rien à dire ! Maintenant va faire ce que tu fais de mieux, à savoir jouer les larbins, et laisse-moi en paix!
Ciel s'apprêtait à fermer violemment la porte mais il fut bloqué dans son élan.
- Je sais faire beaucoup d'autres choses bien mieux que celle-ci Bocchan… ronronna le diable, des choses que je pourrais …vous montrer, que vous pourriez ….apprécier…quémander…
La voix de Sébastian s'était faite douce, envoûtante en même temps qu'il se rapprochait de son jeune maître.
