Ah... Moi qui m'étais promis à moi même de plus faire de Lemon hard avec viol à la première personne... Bah au moins lui il est pas à la première personne!
Joker: Un point sur trois.
Bref. Ceci est un three-Shot (ça s'dit ça?) et... Bah... J'ai écrit ça en cours de math parce que je m'ennuyais...
Joker: s'aurait été marrant que le prof te grille et le lise à haute voix devant toute la classe...
Argh... L'horreur!
Bref~ Bonne leture!


Jonathan Crane avait renoncer à tester ses différentes toxines sur des enfants. Les essais étaient au final tous très semblables et perdaient de leur intérêt au fil du temps. Malheureusement, le psychiatre avait déjà eu l'occasion d'utiliser des adultes comme cobayes et les résultats n'étaient pas plus concluants. Il se décida donc à tester l'entre deux : L'adolescent. Il quitte l'enfance et rejoint le monde des adultes et avec toutes les angoisses qui vont avec. Une période de faiblesse pour l'homme en soit.

Jonathan était loin d'être idiot : Comme les enfant, il devrait en trouver un -le capturer-, et contrairement à un gosse de quatre ans, les ados ont une force conséquente. Cela retirait de sa liste de victimes tout individu de sexe masculin. Il était trop frêle pour prendre le risque. Une femme donc. Pas plus de 16 ans, elles ne deviennent que de stupides femelles sans intérêt passé cet âge. Le choix de Jonathan était fait : Il se rendrait devant le lycée de Gotham le lendemain soir.

OoO

la sonnerie de fin des cours retentit enfin, libérant les élèves de leur prison de savoir.

-Jennah ! Tu t'bouge oui ou merde ? On va rater notre bus à cause de toi ! Lâcha une brune, poings sur les hanches, signe de son impatience.

-Allez-y. Je dois rendre des bouquins à la bibliothèque avant de partir.

Elle rejeta quelques mèches de sa crinière rousse en arrière avec un petit sourire à l'adresse de ses amies qui vinrent lui claquer une bise sur chaque joues avant de partir en vitesse. Jennah récupéra ses livres qu'elle fourra dans son sac à main en cuir marron et quitta le lycée tranquillement, sans se douter le moins du monde que deux yeux l'épiait dans une ruelle voisine. Elle posa son casque sur ses oreilles et lança sa playlist de Imagine Dragon, marmonnant vaguement les paroles de la chanson défilant. Une ombre se glissa derrière elle et la suivit discrètement jusqu'à-ce qu'elle approche d'un lampadaire dont l'ampoule avait rendue l'âme, plongeant une partie de la rue dans le noir. L'inconnu lui colla un coton imbibé de chloroforme sous le nez qui l'endormie avant qu'elle n'ai le temps de crier à l'aide. Il la hissa sur son épaule et disparut dans les ténèbres de la nuit.

OoO

Jennah sentait quelque chose lui brûler les poignets. Elle ouvrit doucement les yeux, la pièce n'était que faiblement éclairée et elle ne pouvait apercevoir que le contour de certains objets. Elle parvînt à deviner la forme d'un lit et peut-être une table ou une commode. Elle était assise contre un mur, mains menottées au dessus d'elle et sa tête lui paraissait extrêmement lourde voir un peu douloureuse. La rousse tira sur les menottes mais cessa bien vite en les sentant lui bruler à nouveau les poignets.

-Hého ? Appela-t-elle. Y a quelqu'un ?!

Le silence lui répondit, ainsi que le lointain croassement d'un corbeau. Puis, au milieu de ce rien sonore, un sifflement. Étudiante en cinéma audiovisuel, il ne lui fallut pas plus de quatre notes pour reconnaître l'air de « M le Maudit ». C'était ce que l'assassin sifflait avant de tuer ses victimes. Des enfants. La porte s'ouvrit dans un long grincement sinistre. Jennah ne put voir que la silhouette de son tourmenteur mais reconnue à sa carrure qu'il s'agissait d'un homme.

-Qui êtes vous ? Risqua-t-elle.

Il ne répondit pas et s'approcha de la rouquine à pas lents. Ses yeux s'étant un peu habitués à l'obscurité, elle remarqua qu'il portait une sorte de sac en toile troué en guise de masque. Elle se débattit lorsqu'il lui saisit la nuque d'une main alors que de l'autre il fouillait dans une de ses poches.

Jonathan dégagea quelques mèches de cheveux de son cou fin et enfonça l'aiguille de sa seringue dans la chair tendre de la jeune fille, lui arrachant un hoquet de terreur.

« ça commence... » Pensa-t-il avec délectation.

Ses yeux verts autour duquel le mascara avait coulé s'agrandirent, sa gorge se noua et ses jambes se mirent à trembler. Pourtant, aucun cri, hurlement ou même gémissement ne s'échappa d'entre ses lèvres fines et rosées, à la grande surprise de l'homme. Elle replia lentement ses jambes contre sa poitrine et posa sa tête sur ses genoux en murmurant « réveils toi... C'est rien... Réveils toi... ». Jonathan sentit une colère noire bouillonner en lui comme de la lave prête à se déverser hors de son cratère pour ravager tous les lieux alentour d'une seule vague dévastatrice. Il lui attrapa brutalement les épaules, lui arrachant enfin un couinement, bien que ce soit plus de surprise que de peur.

-Pourquoi ne réagis tu pas ?! Cria-t-il. POURQUOI ?!

Il vit dans ses yeux de l'incompréhension et à peine une lueur de frayeur. Mais pas la peur, la vraie Peur avec une majuscule.

-Pourquoi réagir à un simple cauchemars ? Répondit Jennah, étrangement calme.

Il lui lâcha les épaules et quitta la pièce rapidement, ne manquant pas de claquer la porte et laissant sa prisonnière seule dans le noir. Cette dernière essayant en vain de trouver une position plus confortable contre le mur.

De retour dans son labo, il jeta négligemment son masque sur le vieux bureau abimé et s'assit en face de l'écran d'ordinateur rayé sur lequel était affiché une série de graphismes, calculs, tableaux.

-Mais qu'est-ce qui cloche avec celle la ?! Gronda-t-il en donnant un coup de poing rageur dans une pile de dossiers reposant sur un coin du plan de travail.

Leur contenu se répandit sur le sol. Une coupure de journal datant d'il y a quelques semaine attira son regard. Le gros titre disait : « Une femme internée suite à plusieurs années de viol conjugal. ». Il ramassa le bout de papier froissé et parcouru rapidement des yeux la quinzaine de lignes dont était constitué l'article. « Perdue la tête … bla bla bla... Peur panique des hommes... ». Il relu la phrase environ dix fois avant qu'un sourire mauvais ne vienne étirer ses lèvres.

-Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt... ?

Il rangea correctement ses documents en sifflant à nouveau «Dans l'antre du roi de la montagne».

OoO

Jennah entendit son ventre gargouiller. Elle ignorait depuis combien de temps elle croupissait là : Des heures ? Des jours peut-être... ? Parfois elle entendait son ravisseur passer prêt de la porte en sifflotant (toujours la même mélodie d'ailleurs). Elle n'était pas stupide et avait vite compris qu'elle était loin de rêver et que l'homme qui la gardait prisonnière ici ne lui voulait pas du bien. La seule chose qu'elle ai obtenue de lui était l'injection d'une toxine qui ne cessait de lui faire avoir des hallucinations plus horribles les unes que les autres. Certes, il lui suffisait de fermer les yeux pour les oublier, mais ce n'était pas agréable d'avoir des tremblements et sueurs froides incontrôlables depuis plusieurs heures. Après l'une de ses micro siestes, elle avait découvert une assiette à côté d'elle. Une assiette pleine d'asticots, cafards, et autres insectes répugnants qui grouillaient au milieu d'une pâté marron qui ne manquait pas de lui donner des hauts le cœur. Et, au fil des minutes, elle sentit une odeur presque agréable lui chatouiller les narines. Elle comprit d'un coup : Le contenu de l'assiette était aussi une hallucination. Du mieux qu'elle put, elle saisit le plat entre ses pieds et l'emmena doucement jusqu'à elle. À force de tirer sur les menottes -et oubliant la douleur cuisante qu'elles lui procurait- elles finirent par céder et enfin lui libérer les poignets alors qu'elle lâchait un soupire de bonheur. Mettant son écœurement de côté, elle saisit une pleine poignée du plat d'insectes et lorsqu'elle l'eut dans la bouche, ses soupçons furent confirmés : Des pâtes. Tout simplement.

« Si maman me voyait manger comme ça elle aurait honte... » Pensa Jennah avec un rire triste avant de fondre en larmes.

Une seconde après, la porte s'ouvrit et laissa entrer un filet de lumière qui l'aveugla. Jonathan, à nouveau masqué faisait tournoyer autour de son index une autre paire de menottes.

-Oh... La petite renarde s'est libérée ? Demanda-t-il doucement.

Il s'approcha et lui saisit une poignée de cheveux qui lui paraissait être des flammes entre ses doigts, et la releva, se délectant de son cri de douleur et de peur. Il la jeta sur le lit miteux installé plus loin et la manotta, à plat ventre, à l'un des barreaux de métal.

Jennah le sentit s'appuyer sur elle de tout son poids et commença à vraiment paniquer. Elle sentit ses Doc Martens quitter ses pieds et l'homme lui retirer son jean de sa main libre. Elle tenta de lui donner des coups de pieds avant qu'il ne pose ses genoux sur les siens, l'immobilisant complètement.

-Qu'est-ce que vous faites?! Lâcha-t-elle d'une voix tremblante, secouée de sanglots.

Pour toute réponse, il appuya d'avantage sa tête contre le lit et, achevant de lui retirer son pantalon et sous vêtement ainsi que les siens par la même occasion, il la pénétra avec force. Le hurlement de la jeune fille fut étouffé par le matelas alors qu'il commençait à faire des vas et viens. Chaque coups de reins, comme autant de larmes, lui était atrocement douloureux et mordre le plus fort possible dans le drap poisseux n'y changeait rien. Chaque coup frottait encore plus ses poignets aux menottes et elle essaya de se concentrer sur ce mal là pour oublier l'autre.

L'entendre gémir de douleur et de terreur juste en dessous de lui procurait un plaisir immense à Jonathan. Plus encore que l'acte en lui même. Lorsqu'il sentit qu'il ne tiendrait plus longtemps, il s'enfonça encore plus profondément en elle et se libéra avec un soupire rauque, alors que la rouquine poussait un gémissement plus faibles que les précédents. À peine s'était-il retiré qu'elle se replia sur elle même, du sang coulant entre ses cuisses. Il se rhabilla et attrapa une fiole dans une de ses poches où il récolta les larmes et goutes de sueurs qui avaient perlées sur le visage constellé de tâches de rousseur de Jennah qui, continuait de pleurer silencieusement. La porte se referma, la laissant seule avec ses plus grandes peur en train de rire d'elle.