Titre : L'abandonnée

Auteur : Lulu Murdoc (qui signe )

Rating : T

Disclaimer : Évidement, tout les personnages de Bleach ainsi que l'univers appartient à Tite Kubo.

Je le remercie d'avoir mit tout ces personnages à ma disposition.

Je ne gagne ni argent ni gloire avec ces personnages (ou alors je ne suis pas au courant).

Mais... Aisuko, Kengo, Hoakuma, toute la famille Fubuki et les autres sont à MOI! ALORS PAS TOUCHE !

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Petites explications pour comprendre le contexte de ce qui va suivre :

Comme pas indiqué dans le petit résumé super mal écrit, cette fiction se passe quelques années après l'arrestation définitive d'Aizen. Pour moi cette arrestation est la première qui a eu lieu : à la fin de l'arc des Arrancars, donc.

Je sais qu'il s'est passé plusieurs choses après (notamment la mort de certains personnages, pour ne spolier personne) mais j'ai décidé de ne pas en tenir compte.

Ichigo aura, par contre, toujours ses pouvoirs de shinigami et il se pourrait que vous croisiez des revenants au détour d'un chapitre.

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Une jeune fille décide d'ouvrir une voie nouvelle,

Elle doit dire au revoir à un ami

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La salle où les jeunes shinigamis recevait leur affection était incroyablement grande mais l'obscurité qui y régnait la rendait un peu glauque. On pouvait y trouver douze gradin représentant douze des quatorze divisions* de la cours -la première et la quatorzième ne pouvant être accessibles à la sortie de l'école des shinigamis-. Ces douze gradins entouraient le centre de la pièce où l'ont pouvait trouver une sorte d'estrade -ressemblant plus ou moins à un ring-. Sur chacun des gradins, il y avait au moins deux officiers chargés de tester les élèves qui demandait à entrer dans leurs rangs.

Ce passage était obligatoire pour devenir un shinigami, si la demande d'affectation d'un candidat n'était pas reçu, le candidat en question devrait rester à l'institue une année supplémentaire. Ainsi chaque postulant pouvait repasser cet examen trois fois, si après ces trois tentatives il n'était toujours pas reçu, il serait privé de toute sa force spirituel et retournerait à l'état de simple âmes au Rukongai.

- Aisuko* !

Les prétendants étaient installés dans une petite pièce contiguë à la « salle des affectations », alignés sur des chaises en bois franchement inconfortables et attendaient leur tour en silence. Une fois passé devant les officiers des divisions, ils ne revenaient pas dans cette salle.

Une jeune femme ce leva. Elle avait des cheveux courts et roux, presque rouges. Plutôt grande mais maigre, elle avait une peau résolument pâle, de yeux grands et ronds tels deux perles aux reflets gris et des traits délicats, altiers, presque nobles. Elle avait l'air d'avoir la vingtaine, pas plus, mais en réalité elle était beaucoup plus vieille et beaucoup plus morte.

Ce n'était qu'une âme parmi tant d'autre au Soul Society, une âme parmi tant d'autre souhaitant devenir une shinigami.

- Bonne chance, lui souffla son voisin alors qu'elle s'avançait vers la porte.

Lui, c'était Kengo. Il avait de longs cheveux noirs, regroupés sur sa nuque en une sage queue de cheval qui serpentait paisiblement dans le haut de son dos. Nettement plus grand que la moyenne et assez musclé pour être impressionnant, il avait une peau plus hâlé que la norme du Soul Society, des yeux tels deux amande qui hésitaient entre le bleu et le vert. Son visage à lui était beaucoup plus doux et il y avait quelque chose de rieur dans la courbe de son sourire et l'éclat de ses yeux. Il avait l'air légèrement plus vieux que sa camarade, mais il était tout aussi mort.

- Merci, répondit l'intéressée avec un léger clin d'œil.

Un vieil homme, reconnu pour être l'un des professeurs de l'académie, accompagna la rouquine jusqu'à l'estrade qu'elle escalada rapidement, n'affichant aucune expression sur son visage, si ce n'est, peut-être, un peu de curiosité.

Alors qu'elle attendait que l'un des officiers se décide à lui poser une question, elle se surprit à penser à toute les autres personnes qui étaient passé là avant elle. Elle ne pensait pas seulement aux quelques personne qui s'étaient présentés avant elle sur cette « scène » ce jour là, non, son esprit partie plus loin, s'imaginant même à la place de ceux qui était devenu capitaines aujourd'hui. La rouquine s'interrogeait plus spécialement sur leurs sentiments, sur ce qu'ils avait pu ressentir, sur ce qu'ils s'étaient imaginé à la place qu'elle occupait maintenant.

Une seule réponse lui vint à l'esprit : la peur...

Mais elle, elle n'avait pas peur.

Elle n'avait jamais peur.

Elle n'aurait plus jamais peur.

Elle ne devrait plus jamais avoir peur.

- Présentez-vous, ordonna quelqu'un.

La jeune femme se redressa, prenant ainsi une posture plus convenable, mais elle veilla tout de même à rester assez nonchalante pour ne pas donner de sentiment de supériorité aux officiers. C'était peut-être puérile, mais c'était dans sa nature d'être puérile.

- Je suis Aisuko, en sixième année à l'école des shinigamis, natif du Rukongai, 21ème district.

- Vous n'avez pas de nom de famille ? demanda quelqu'un d'autre, curieux.

- Si j'en avait un, je l'ai oublié, répondit-elle.

- Très bien, quel division souhaitez vous rejoindre, Aisuko ? questionna une troisième voix.

La jeune femme plissa les yeux pour essayer de voire qui lui parlait, mais elle ne vit rien, alors elle se contenta de répondre, en haussant légèrement les épaules :

- Je souhaite rejoindre la onzième division.

Silence.

De mémoire d'homme, ou même de registre, avait-on déjà vu une femme demander de rejoindre la onzième division ? Qui donc souhaiterait rejoindre cette bande de brutes assoiffés de sang si ce n'est une autre brute assoiffé de sang ? Cette jeune femme n'avait clairement pas le profil ! Elle allait se faire renvoyer comme une mal propre ! Ça ne faisait pas un plis !

Ça, c'était ce que pensait les officiers des autres division, mais, ce qui faisait le charme des soldats de la onzième division c'était qu'ils ne se souciaient pas, ou peu, de l'avis des autres. Alors, les lumières devinrent un peu plus vives et un homme, chauve et l'air passablement agressif, s'approcha de la rouquine, son épée à la main.

- Je suis Ikkaku Madarame. En tant que lieutenant de la division Zaraki, je t'affronte !

On avait dit à Aisuko qu'il y aurait un test et donc d'emmener son Zanpakuto, mais elle ne s'attendait pas vraiment à affronter un lieutenant... Tant pis, elle dégaina son arme et se rapidement mit en position.

L'échange de coup était plutôt tranquille : elle se contentait de parer les attaques de son adversaire, sagement, ne cherchant pas à rendre les coups -habiles, elle était forcé de le reconnaître- de son adversaire. Ils ne montraient pas toute l'étendu de leur capacité, l'un comme l'autre se contentaient de montrer quelques passes académiques et tout cela n'avait rien de très intéressant.

Après quelques minutes d'échanges inoffensifs, elle décida qu'il était temps de montrer ce dont elle était capable. Elle para donc un coup d'épée destiné à sa poitrine, puis elle éloigna l'arme de sa personne sans avoir à fournir de véritable effort. Profitant de la garde ouverte qu'elle s'était offerte, elle prit son arme à deux mains et la dirigea vers l'estomac de son adversaire. Celui-ci réussit à dévier l'attaque, mais il se fit quand même légèrement entailler l'épaule. Apparemment vexé, Ikkaku redoubla de force et d'agilité, mais ne semblant pas vouloir lui faire véritablement du mal, il ne fit que déchirer l'uniforme de la jeune femme.

- Aller quoi, montre moi ce que tu sais faire, souffla Aisuko en se glissant derrière lui pour le frapper à l'autre épaule.

- C'est vraiment ce que tu veux gamine, répondit Ikkaku en parant son attaque avec une vivacité surprenante. Tu veux mourir ?

- Non... ou en tout cas, pas tout de suite.

- Alors arrête de faire ta maline.

- « Ma maline » ?

Elle soupira, amusée, avant de se mettre hors de porter du chauve pour lancer son Zanpakuto vers le plafond. Il s'éleva dans les airs, sous le regard de tous, droit comme un « i ».

- Nourris toi des âmes de mes adversaires, cria t-elle, Hoakuma* !

Son katana muta en une grande faucille sombre avant de retomber docilement dans les mains de sa propriétaire qui se remit aussitôt en position de combat. Le manche de son arme était long de près de deux mètre, fin et entièrement noir, seules trois bagues argentés, disposés à égale distance les unes des autres, cassaient cette monotonie. La lame recourbé était fine, parfaitement lise et avait la même couleur que les bagues du manche.

- On y va ? fit-elle alors qu'un sourire mauvais éclairait son visage pâle et couvert de sueur.

- Avec plaisir ! s'exclama Ikkaku avec un ravissement non dissimulé.

L'échange reprit, plus violent et ardant, les lames pénétrait les chairs et les uniformes commençaient à être trop endommagés pour pouvoir être réparés. Hoakuma procurait une porté beaucoup plus longue à Aisuko, alors, son adversaire était obligé de se mettre en danger pour pouvoir la toucher, heureusement pour lui, la jeune femme n'avait pas assez d'expérience pour pouvoir se servir convenablement de cet avantage.

- Première torture, fit la rouquine en passant tendrement ses doigts sur le manche de Hoakuma, Torimaku*...

La faucille se cassa au niveau des bagues et se resserra autour du torse d'Ikkaku. Aisuko avait lâché le manche d'Hoakuma, devenu brûlant, qui s'enroulait de plus en plus autour de sa victime, comme un serpent étouffant sa proie.

Soudain, alors que tous était complètement plongé dans ce combat qui prenait une tournure bien curieuse, une porte s'ouvrit et une énorme pression spirituelle se déversa dans la pièce. La rouquine, à peine consciente, s'écroula au même instant, et son Zanpakuto, redevenu simple katana, tomba à côté d'elle dans un léger bruit métallique.

- Alors, Ikkaku ? Des difficultés avec notre nouvelle recrue ?

- Capitaine ! s'exclama le chauve.

Aisuko arrivait à peine à respirer, toute ses forces l'abandonnaient peu à peu, elle transpirait, elle ne pouvait plus bouger. Apparemment, elle avait fait une erreur en se servant de Hoakuma avec autant de vigueur... Mais qui pouvait lui en tenir rigueur ? Hein ? Elle n'avait fait que montrer toute l'étendue de ces capacités...

- Alors comme ça, tu es capables de résister à mon lieutenant ? grogna le capitaine Zaraki en prenant le menton d'Aisuko entre ses doigts.

La jeune aspirante n'arrivait même pas à ouvrir la bouche. Elle était livide et avait du mal à garder les yeux ouverts... encore plus à rester consciente.

- Plutôt puissante, mais fragile... YUMICHIKA ! hurla t-il en direction du gradin de sa division.

- Oui, capitaine ? dit un homme à l'allure plus que suspecte en sortant de l'ombre.

- Tu installeras les nouvelles recrues.

- Oui, capitaine.

- Yachiru !

- Un problème, Kenny ? fit une fillette au cheveux roses en montrant sa frimousse au dessus de l'épaule droite de son capitaine.

- Remplace Ikkaku, on a à parler tout les deux.

- Oki doki, chantonna la fillette en se laissant tomber par terre pour foncer vers les gradins.

Le capitaine Zaraki sortit, suivit par son lieutenant. Aisuko, elle, restait là, à genoux sur l'estrade, sans pouvoir bouger. Elle allait mieux depuis qu'il avait quitter sa zone de perception spirituelle -heureusement petite-, mais elle était loin d'avoir retrouvé toute ses forces.

- Mademoiselle ? risqua quelqu'un. Vous avez été reçue. Vous devez sortir maintenant.

- Je... euh... oui, fit-elle en se levant péniblement.

Elle sortit par la même porte que son nouveau capitaine et s'écroula contre un mur, essoufflée. Elle n'avait jamais eu une grande endurance et elle le cachait avec soin, utilisant toute ses forces dès le début d'un combat, ne se ménageant jamais, mais là... Il lui faudrait très probablement apprendre à réfléchir à l'avenir, avant de se lancer à corps perdu dans la bataille.

La rouquine passa la main sur le manche de son arme et soupira. Hoakuma était une arme puissante, cela ne faisait aucun doute, mais peut-être était-elle un peu trop puissante pour son propre bien. Elle savait l'invoquer depuis un certain temps et l'entendait déjà bien avant d'entrer à l'académie, mais elle n'avait jamais eu à l'utiliser contre quelqu'un d'aussi fort.

La jeune femme resta sans bouger, appuyée contre le mur et les yeux clos, un certain temps, reprenant ses forces tout en attendant la fin de la répartition. Elle avait été l'une des premières à avoir été appelé, ça avait au moins l'avantage de lui laisser le temps de se remettre.

- Alors, Aisuko, tu t'es mesurée à Ikkaku ? fit un jeune homme à l'allure d'ours.

La rouquine ne prit même pas la peine d'ouvrir les yeux pour répondre :

- Ta gueule, Kuma.

- Alors comme ça, même toi, l'élève la plus forte de son année, n'a pas pu lui résister ?

- Ta gueule, Kuma, répéta t-elle un peu plus fermement.

Il partit dans un rire gras, Aisuko se leva d'un bond, soudain en pleine possession de ses moyens, et glissa son Zanpakuto sous la gorge de cet homme. Ses yeux noisettes s'étaient assombrit jusqu'à atteindre un noir sanglant.

- Tu n'as pas remarqué ? susurra la rouquine. Tu n'as pas vue dans quel état était sortit Ikkaku ? A ton avis, qui lui as fait ça ?

De grosses perles de sueur roulaient sur le visage repoussant de Kuma. Il déglutit difficilement, soucieux de ne pas appuyer sa gorge contre l'arme de la jeune femme, avant de répondre courageusement :

- Tu veux me faire croire que c'est toi qui lui as fait ça ?

- Je ne veux pas te le faire croire, je l'affirme, répliqua t-elle froidement.

- Comme si une gamine comme toi pouvais lui faire ça !

- Tu en es certain ?

- Et comment !

- Très bien...

Elle recula d'un pas et lança son Zanpakuto en l'air.

- Nourris toi des âmes de mes adversaires, Hoaku...

Avant d'avoir pu finir son incantation, une main mate attrapa l'arme et la mit hors de sa porté. Sans avoir besoin de voir à qui appartenait cette main, elle gronda :

- Kengo ! Rends moi Hoakuma ! Que je lui explose sa tronche à ce crétin !

- Non, répondit-il simplement.

Avant qu'elle est pu amorcer le moindre mouvement, il la prit par la taille, la souleva pour la poser sur son épaule et s'éloigna du reste du groupe à grands pas.

- LÂCHE MOI ! hurla t-elle alors qu'ils changeaient de couloir.

- Non, répéta t-il.

- LAISSE MOI LUI CASSER SA PUTAIN DE PETITE GEULE DE MERDE !

- Non.

- RENDS MOI HOAKUMA ! TOUT DE SUITE !

- Non.

- KENGOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO !

- Taisez vous ! dit sèchement le jeune homme. Vous n'avez aucun intérêt de le tuer, alors arrêtez de hurler. Si jamais vous mettiez fin à ses jours aujourd'hui vous auriez de gros ennuis, vous le savez très bien. Essayez de garder votre sang froid, pour une fois, en ne répondant pas aux provocations grossières de ce genre de personnages secondaires... J'imagine que vous avez été accepté à la onzième division ?

- Ouais... répondit la jeune femme, brutalement calmée.

- Alors vous aurez à faire à une ribambelle de grosses brutes sortit du même moule que Kuma, ainsi que Kuma lui même, il a aussi demandé cette division...

- Putain...

- Vous ne ne comptez pas tous les tuer quand même ? continua t-il.

- Non. Je veux juste leur casser la gueule.

- Voilà qui est mieux, dit-il joyeusement en ouvrant une porte.

Ils se retrouvèrent dehors, dans l'une des nombreuses cours de l'académie, un peu éblouit par le soleil matinal. Une fois sûr que personne ne les avait suivit, Kengo reposa Aisuko par terre... et se prit aussitôt un coup de genoux dans le ventre.

- Ça, c'est pour m'avoir empêcher de le tuer !

Kengo était plié en deux, les mains collés à son estomac, le souffle coupé. Il n'eut malheureusement pas le temps de se remettre, car un autre coup, de poing cette fois atterrit dans son visage, sans qu'il ait eu le moindre espoir de se défendre.

- Et ça, c'est pour m'avoir vouvoyé !

Elle récupéra son arme, tombée à terre, pour la remettre dans son fourreau, puis elle lui demanda comme si de rien était :

- Et toi ? Tu as été reçu ?

- A la quatrième division, répondit-il la voix étouffée, toujours plié en deux.

- Je suis contente pour toi, fit-elle en lui tapotant le haut du crâne.

- Menteuse, grogna Kengo en se redressant péniblement.

- « Menteuse » ? répéta Aisuko en fronçant les sourcils.

- Vous...

En voyant le regard de la rouquine s'assombrir de nouveau, le jeune homme se reprit :

- Tu voulais que je rejoigne la onzième division, comme toi.

La jeune femme soupira avant de répondre :

- C'est pas totalement faux... Mais je sais aussi que tu as pas les caractéristiques qui conviennent à cette division... Je me suis fait une raison.

- Ah ? Tu deviens raisonnable ? Alors je peux enfin te laisser seule sans que tu deviennes une menace pour tout le Soul Society ?

- Je n'ai jamais été « une menace pour tout le Soul Society », répondit-elle.

- Ce n'était pas l'avis de nos professeurs.

- Ils dramatisent toujours tout, remarqua Aisuko avec amusement.

- Peut-être qu'ils avaient raison, cette fois-ci...

- Ouais, j'aimerais bien...

- Psychopathe.

Elle lui tira la langue, action qui fit lever les yeux de son camarade vers le ciel. Comme elle pouvait se montrer gamine quelque fois ! Il l'aimait de tout son cœur, certes, et aurait été capable de n'importe quoi pour la protéger, c'est un fait, mais il ne pouvait s'empêcher de la trouver incroyablement. Mais pour une fois, il n'était pas temps de lui faire la moral. Alors, avec un léger soupir, il décida de les ramener à la réalité :

- Il faut qu'on aille dans la cour principale, la cérémonie d'accueil devrait bientôt commencer.

- Ouais...

Tout les shinigamis reçus avaient été ressemblé dans la plus grande et plus belle cour de l'école qu'il allait quitter. Tous debout, au garde à vous -ou presque-, ils écoutaient religieusement le discours de bienvenu du général Yamamoto accompagné de la totalité des capitaines -excepté Zaraki qui avait été remplacé par Yumichika-.

- Nous vous félicitons, moi et les capitaines des quatorze divisions, pour avoir été accepté parmi nous...

- Puisque je te dis que je le prend pas mal, chuchota Aisuko à l'adresse de son voisin.

La jeune fille s'était toujours joyeusement foutu du respect des règles ou de l'étiquette, elle se faisait même un plaisir de les foutre en l'air d'elle qu'elle pouvait et s'était d'ailleurs déjà faite une certaine réputation à l'académie grâce à ça.

- Tu mens, Aisu, et tu le sais très bien, répondit Kengo à mi-voix.

- Je ne mens pas.

- … nous espérons que vous ferez tous de valeureux combattants près à sacrifier leurs vies pour veiller sur la balance des âmes...

- Oh que si tu mens, murmura le jeune homme, et avant tout à toi même, ce qui est nettement plus grave.

- Tu veux bien arrêter tes délires psychologique, trente secondes ? Je suis juste réaliste, mon cher Ken, je sais très bien que tu n'ira jamais à la onzième avec ton niveau en combat. Ton truc à toi, c'est les sortilèges.

Certains prétendaient que s'était à cause de « sa haine des règles » que la rouquine avait demandé de rejoindre la onzième division, et personne ne pouvait répondre, tout en restant parfaitement honnête, qu'ils avaient totalement tord.

- N'empêche que t'aurais aimé que j'y aille, relança le brun.

- … la période d'adaptation risque d'être longue et pénible, mais sachez que tout les officiers et tout vos camarades seront présent pour vous aider...

- Non, c'est faux, feula la rouquine.

- J'arriverais jamais à te faire entendre raison, pas vrai ?

- Non, jamais, affirma la jeune femme avec un petit sourire.

- … sur ce, je vous souhaite la bienvenue dans les armées de la cour !

Des applaudissement s'élevèrent dans la cour, Aisuko et Kengo restèrent une seconde surprit avant d'imiter leurs camarades. C'est cet instant que choisirent les capitaines -et Yumichika- pour ordonner le rassemblement de leur nouvelles recrues.

- C'est ici que l'on ce quitte alors, déclara Kengo en tendant la mains vers Aisuko.

La rouquine regarda la main de son ami quelques instants avant de se jeter dans ses bras. Le jeune homme fut surprit quelques seconde, puis, il sourit et ébouriffa les cheveux rouges.

- Tu promets que tu viendras me voir souvent, pas vrai ?

- Promit, et en échange tu ne tueras aucun de tes camarades.

- … Je ferais ce que je pourrais, ironisa la jeune femme.

Cette dernière s'éloigna de Kengo et lui sourit avant d'aller rejoindre ses nouveaux compagnons d'arme.

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*Les quatorze divisions : Dans cette fic il n'y aura non pas treize, mais quatorze divisions de la cour, vous comprendrez par la suite à quoi sert cette division créé pour l'occasion.

*Aisuko : Enfant de glace.

*Hoakuma : Pointe du démon

*Torimaku : Encercler, cerner, tourner autour (de quelqu'un)

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Anecdote d'écriture n°1 :

La tradition dont je tire l'idée de titrer mes chapitres avec deux vers vient de Chine (ouais, rien que ça). Ces vers sont censés se répondre et former une sorte de mini résumé teinté de mystère au chapitre qu'ils titrent.

Anecdote d'écriture n°2 :

A l'origine, ce prologue s'arrêtait au moment où Kenpachi débarque avant que j'y rajoute ce qui était censé être le premier chapitre. Mais comme il y avait (et a toujours) une belle ellipse entre ce qui était à l'origine le premier chapitre et le deuxième, j'ai préféré présenter les choses sous cette forme.

Anecdote d'écriture n°3 :

Ceci est ma première « vrai » fiction Bleach, alors soyez cool ! Pour ceux que ça intéresse il y en aura au moins une qui devrait suivre, mais ça sera dans un contexte totalement différent !