Titre : Sweat and Tears

Auteur : Cecilia Cornwell

Personnages/Pairing :Bellatrix Black-Lestrange/Fenrir Greyback.

Rating : NC-17

Nombre de mots : 300

Disclaimer : tout appartient à J.K. Rowling

A propos du titre : inspiré par le célèbre discours de Sir Winston Churchill, alors Premier Ministre : «I have nothing to offer but blood, toil, tears and sweat »

Note : réponse au défi de la communauté HP Het. Défi '300 mots et puis c'est tout !'. Le principe : 3 vignettes de 100 mots, commençant par 'C'était... C'est... Ce sera...'

Note 2 : je me fais peur toute seule quand j'écris ce genre de choses

Avertissement : violence et non-consentement. Voire pire selon l'interprétation de chacun.

Edit : ce truc me bousille ma mise en page, d'où les petites bulles entre certains paragraphes : elles symbolisent les lignes que j'avais sautées et que je n'arrive pas à garder ici ^^'


Sweat and Tears

C'était un mépris infini.

Dans ses yeux fous, rien que du mépris.

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Fascinante. Séduisante. Affolante Lady Lestrange !

Fanatique plus que de raison. Plus que le Lord lui-même au fond. Follement dévouée. Corps et âme. Corrompue. Amère. Désirable.

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L'odeur de la trahison sur Severus, l'odeur de l'inconscience sur le gamin, l'odeur de l'hypocrisie sur Pettigrew, l'odeur du sang, de la sueur, des larmes. L'odeur de la peur surtout.

Partout.

Elle exceptée.

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Bellatrix...

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Dans ses yeux, pas la moindre étincelle de crainte ou de désespoir. Seulement du mépris. Un mépris infini. Notamment envers lui.

Ce qu'il y voit...

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Il la veut.

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C'est un désir bestial. Brut et brutal.

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D'une gifle magistrale il l'étend sur le sol, d'un coup de patte il éloigne sa baguette, d'un bond il se vautre sur elle. Cris. Gémissements. Silences assourdissants. Elle lutte. N'est que rage. En vain.

Son corps sous le sien. Qu'il violente pour faire plier son esprit. Les coups, les cris, le craquement des tissus. Qu'elle se débatte l'excite, le sang lui bat les tempes. Il veut plus. Qu'elle cède, qu'il jouisse.

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Il veut plus.

Son corps de bête écrase son corps de femme, et soudain, dans un déchirement rauque, se fait entièrement loup.

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Ce sera une haine sans nom.

Jusqu'à la mort.

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La prendre, la faire plier, en faire son jouet.

Cette garce Sang-Pur sera à jamais déshonorée, toute morgue ravalée.

Et lui comblé.

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Comblé d'avoir engendré chez elle la peur.

Du déshonneur, de la douleur, de la mort, qu'importe.

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Dans ses yeux bafoués une haine sans nom brûlera désormais. Pour l'avoir forcée, pour avoir violenté sa volonté et flétri son orgueil. Brûlure de la honte d'avoir cédé.

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Et Fenrir de se réjouir.

De l'avoir chassée, d'être sa proie désormais. Il en frémira de peur et d'envie toute sa vie. Jusqu'à la mort.