Parenthèse de l'auteur:
Il faut savoir que je ne suis pas vraiment du genre à aimer les réadaptations dans la fanfiction. C'est peut-être dû au fait que j'en aie lu beaucoup et qu'elles se trouvaient pour la plus part être très mauvaises - les trois quart des fictions se résumant à "et vas-y que je te case les perso de trucs comme-ci comme-ça et hop! Emballé c'est pesé." J'en étais donc assez dégoûtée, et il était naturel que je ne veuille pas moi-même en faire.
Mais il s'est trouvé que j'ai lu une très bonne auteur de fanfic qui a fait quelques réadaptations de films et de contes qui sont fort plaisants (je ne sais pas si j'ai le droit de la mentionnée, mais je suis sûre que si elle lit ses lignes, elle se reconnaîtra) et qui m'ont redonné confiance en ce genre. Et forcément après, ça donne des idées. Surtout quand on regarde des vieux dessins animés qui ont fait mon enfance.
Je vous présente donc, une ré-écriture d'un des contes de Princes et Princesses, intitulé "La Sorcière". Ceux qui l'on vu connaissent les grosses lignes, mais je vais faire au mieux pour enrichir un peu la chose et la rendre intéressante, même pour ceux-là.
Genre: Romance, Suspence, Aventure, Humour, Friendship, Hurt/Comfort, Drame.
Catégorie: T parce que nos joyeux enfants vont se taper dessus et très très léger sous-entendu de sexe, mais bon restons prudent.
Il était une fois, un royaume prospère dirigé par un roi bon et généreux. Cet homme avait pour nom Francis Bonnefoy. Il était marié à une ravissante femme (mais impétueuse selon les dire de certains) et avaient eu ensemble deux adorables enfants : un petit garçon, qui était l'aîné et une petite fille, qui était la cadette.
Ils semblaient que rien ne pouvait leur arriver : ils paraissaient être lié à un immuable bonheur.
Et pourtant...
Un jour de promenade, la reine et le futur prince furent attaqués par des brigands de grands chemins. Les gardes avaient été défaits, le carrosse détruit et la vie de la reine et du jeune dauphin furent enlevée. On ne sut jamais ce qu'il a pu se produire ce jour-là, si les choses auraient pu être évitées ou non et les assassins ne furent jamais retrouvés.
Le roi avait été profondément choqué de cet événement. Il était si effondré que tous les ans, le jour de la tragique disparition de ses êtres adorés, le peuple devait se recueillir pour prier le salut des défunts royaux.
Quant à la petite fille, la dernière membre de la famille, elle fut cachée et couvée par tous les soins qu'il était possible. Il lui était interdit de sortir hors du palais et de son petit jardin personnel.
Dans les premiers temps, elle ne s'en plaignit pas. Elle souffrait aussi de la disparition de ses proches, mais nettement moins que son père. Peut-être était-ce dû à son jeune âge, peut-être ne se rendait-elle pas compte du vide que les disparus avaient laissé derrière eux, ou peut-être exprimait-elle sa tristesse simplement différemment.
Mais malgré le deuil, les larmes et les souvenirs, le temps continuait de s'écouler. Et la dauphine grandissait. Lorsqu'elle fut apte à réfléchir de manière autonome, elle remarqua qu'elle n'avait que très peu de liberté : sa seule compagne était la jeune sœur de son garde du corps et il lui était presque impossible d'assister aux aventures de la cours.
Quand elle devient une jeune adolescente, la soif de liberté s'empara d'elle : il lui fallait toujours plus de possibilités, toujours plus d'endroit à aller explorer… Mais elle se heurtait régulièrement à l'autorité de son père.
- Ce n'est pas digne d'une princesse ! Etait son argument préféré.
Evidemment, celle-ci ne donnait pas d'attention à ces mots. Surtout que la femme qu'elle admirait le plus, la reine du pays voisin, était Elizabeta Héderváry. C'était une personne éprise de liberté et très indépendante de son mari, soit un scandale à elle seule dans les pays voisins gardant encore des pensées arriérées: une femme qui refuse de porter la robe et galope à cheval comme un homme ! Quelle honte!
Autrement dit, c'était un véritable modèle pour la jeune fille.
Arriva le jour de ses vingt ans. Bien qu'elle n'avait pas entièrement abandonné ses idéaux, elle espérait pouvoir les acquérir à force de patience et de persévérance plutôt qu'en frappant au hasard à coup de colère et d'arguments immatures. Elle comprenait mieux les inquiétudes de son père, mais espérait en même temps qu'il essaierait de la comprendre elle. Qu'il allait se rendre compte qu'il prenait des mesures bien trop drastiques.
C'était du moins ce qu'elle pensait…
