J'ai décidé d'écrire la suite des événements mentionnés dans le cycle de l'héritage de CP comme j'ai choisi de me l'imaginer. J'espère que ça vous plaira, même si je suis encore loin d'avoir finis et que je ne sais pas encore comment l'intrigue va se dérouler hormis dans les grandes lignes. Je commence ici avec un prologue.
Prologue
Une lueur à l'est apparaissait, signe avant coureur d'une nouvelle journée. Loin au-dessus d'une immense étendue d'eau, un oiseau planait, à l'allure fière et puissante, un aigle à tête blanche comme souvent on en trouvé dans ces contrés. Le rapace se dirigeait vers la lumière montante à l'horizon lointain, planant au grès du vent qui le portait de plus en plus vers l'est et loin au dessus de l'eau. De cette hauteur, il pouvait en discerner les contours à droite et à gauche, bien qu'il devait user de sa vision perçante pour se faire. Cependant il n'en voyait pas la fin. Puis au fils des secondes, émergea un point au centre de l'eau, et plus il se rapprochait, plus ce point enflait.
Au bout de quelques minutes de vol, il vit l'île qui se dessinait, l'île qu'il avait toujours sut être là, au centre de son territoire de chasse et qui abritait son nids. Encore quelques minutes et il rejoindrait son aire sur l'un des plus haut pic de l'île. Il survola alors les premiers rivages, puis la prairie et les bosquets qui rejoignaient les hauteurs, mais c'était une forêt de feuillus et résineux qui prenait place sur les contreforts et les long des montagnes. Et il le vit. Le grand dôme de pierre, qui lui semblait tailler dans des formes bizarres, et la flèche qui trônait à son sommet. Il se détourna alors et vira pour aller à son nid. Il se posa sur une vaste branche sur l'un des derniers pins qui poussait sur la montagne et rejoint sa compagne dans son nid, afin qu'elle puisse aller chasser pendant qu'il couverait leurs œufs. Car ils se méfiaient des prédateurs plus grands et puissant qu'eux qui vivaient au dôme.
A sa grande surprise, Eragon fût réveillé par les premiers rayons de soleil. Il regarda autour de lui et se rendit compte qu'il s'était une nouvelle fois endormit dans son bureau en haut de la tour d'observation. Il se leva de son fauteuil et sentit une légère douleur dans le dos, signe que la position dans laquelle il s'était endormit la veille était peu confortable. Il regarda autour de lui et s'aperçut que la fine membrane qui à la normale fermé la pièce d'une large ouverture faite à son sommet, n'était pas close, et se dit qu'il avait dû s'endormir pendant qu'il contemplait le ciel étoilé. Il fit le tour du télescope qui était placé en son centre, invention qu'il avait créer avec l'aide des elfes et de la connaissance des dragons pour améliorer ses observations. Depuis qu'avec Saphira et Glaëdr lors de leur premier trajet à Vroëngard il avait vu le ciel et les étoiles comme jamais auparavant, et s'étaient tous trois aperçut que la Terre était ronde, il se passionnait à l'observation du firmament. Il vit les piles de livres et manuscrits entreposés sur son bureau dans un coin de la pièce. On y discernait des recueils de poèmes, les dictionnaires que lui avait donné Oromis autrefois, divers livres en ancien langage sur les noms des choses du monde connu, ainsi que d'autres sur les dragonniers, et enfin, le Domia abr Wyrda que lui avait fait parvenir Jeod.
Il sourit en voyant ce dernier, où y avait été consigné les événements menant à la chute de Galbatorix, de leurs actions, lui et Saphira, ainsi que celle de Brom son père.
Il sortit sur le large balcon qui s'ouvrait à sa gauche, et regarda lentement le soleil s'élever et commencer sa course dans le ciel comme chaque jour. Il déploya son esprit le plus loin qu'il pût pour essayer de trouver celui de Saphira. Il sentit d'abord les consciences des elfes plus bas, aux abords de la forêt dans leurs petites huttes, puis celles des Eldunari se trouvant dans une vaste salle dans la montagne, ainsi que d'autres dans un endroit tellement profond au cœur de la roche qu'il doutait de leurs présence même si il les savait là. Il perçu d'innombrables formes de vie autour de lui, autant animales que végétales, puis s'attarda sur l'arrivé d'un aigle qui se dirigeait vers son nid, et sentit une certaine méfiance qui émanait de lui. Quoi de plus normal que de se méfier des dragons pensa-t-il pour lui même avec une petite pointe d'amusement. Et il poursuivit sa recherche aussi loin qu'il le put, il arriva même à discerné la vie qui se trouvait sur les rivages qui bordent le tour du lac et plus loin encore. Il avait améliorer ses capacités mentales, et la hauteur sur l'environnement alentour que lui offrait le sommet de la tour n'en rajouter que plus à son talent. Mais il ne sentit pas la dragonne, et en fut quelque peut déçut.
Cela faisait quatre jours qu'elle était partie avec les trois dragonnaux qui avaient éclos depuis leur arrivé. Et il ne pouvait pas l'en blâmer. Elle avait manifesté une telle joie lorsque le premiers œuf avait éclos pour laisser place à un petit dragon aux écailles pourpres, il y a de ça dix ans. Il faisait parti des dizaines d'œufs qui formeraient la renaissance des dragons sauvages. Puis trois années s'écoulèrent pendant lesquels Saphira éduquât le jeune dragon appelé Iölr avant qu'un autre œuf éclose, puis encore deux autres années avant le troisième. Les dragons sortis étaient respectivement marron et vert, mais un vert foncé rappelant la couleur des pins qui forment le Du Weldenvarden, ce qui leurs faisait remonter leurs souvenirs en ce lieu, leurs études avec leurs maîtres, Oromis et Glaëdr, la beauté d'Ellesméra et sa transformation lors du Serment du Sang. Ils se prénomment Vozkul et Rahnorr.
Saphira les prix sous son aile avec l'aide des Eldunari d'anciens dragon sauvage pour les former à leur vie futur. Et même si Iölr et Vozkul était déjà libre de vivre seuls, ils restaient pour le plus souvent avec Saphira et les Eldunari pour en apprendre davantage sur leur ancêtres et leur mode de vie. Elle était partie avec eux dans le but de les aider à perfectionner leur technique de chasse disait-elle, mais aussi, comme le soupçonnait Eragon, dans un but qu'elle lui cachait avec les autres dragons. Il ne lui en voulait pas, c'était les secrets propres aux dragons, et qu'ils ne divulguaient à personnes d'autres.
Cependant il ressentait une certaine mélancolie dans sa relative solitude ici. Il n'arrivait pas à s'expliquer pourquoi et décréta que ça devait être à cause de l'absence de sa compagne de vie, et qu'il avait toujours les elfes et les Eldunari si il voulait avoir de la compagnie. Mais il ressentait un vide en lui, absence qui ne s'était pas manifestée depuis bien longtemps. Il passa un dernier regard sur l'horizon, puis sur la petite cité qui se dressait sur le flanc de la montagne. De vastes jardins s'étendaient entre les abords de la forêt où habitaient les elfes et les premières grandes battisses qui recouvraient le bas du grand dôme. Un ville qui aurait parut gigantesque pour des humains mais qui était faite à l'échelle des dragons. Il passa son regard sur les larges façades et les hautes tours qui ornaient telle une couronne la falaise du haut de la tour d'observation.
Fier, il l'était. Fier de se qu'il avait accompli ici avec la magie, avec l'aide des elfes et des dragons, il avait bâti une nouvelle ville, un nouveau lieu où siégeront les dragonniers. Il serait le chef de leur caste avec Saphira, et avec l'aide des Eldunari formeraient les nouveaux dragonniers pour rebâtir ce qui fût détruit par le passé et contre quoi il s'était battu toute sa vie. Il avait aujourd'hui un nouveau but : protéger les dragons et former les futurs arrivant. Il avait passé ces dernières années à s'entraîner à l'épée avec les elfes, qu'il arrivait à battre à chaque fois aujourd'hui. A améliorer sa relation avec Saphira avec laquelle il était plus liée que jamais. A assimiler de nouvelles connaissances grâce à Umaroth, Glaëdr et les autres dragons. Même s'il ne se satisfaisait pas encore de son savoir, de sa puissance et de sa force, il continuait à travailler sans relâche à leurs perfectionnement. Il réfléchissait à comment il formerait les nouveaux dragonniers et se dit, d'un commun accord avec Saphira, qu'il le ferait comme Oromis, Glaëdr et Brom l'avaient fait pour lui, ils en étaient convaincus, c'était la bonne façon de faire.
Mais vingt ans avaient passé depuis son départ d'Alagaësia, et aucuns dragons n'avaient encore éclot pour un nain ou un urgal. Il commençait à douter du bien fondé et de la réussite du nouvel accord qu'il avait fait entre les dragons et les races d'Alagaësia, lors de son dernier séjour à Ellesméra. Cependant il faisait confiance à Arya qui était restée là-bas et qui veillerait, il n'en doutait pas, aux choix à faire et aux décisions à prendre en cas de besoins. Arya. Se mot résonna dans tous son être comme une ancienne douleur oublié, un mélange d'émotions profondes le parcouru. Il se dépêcha à les dissiper du mieux qu'il pouvait, se plongea dans l'état de méditation profonde dans laquelle il se mettait pour se calmer et oublier ce qui l'entouré, il inspira, et expira longuement comme lui avait appris ses maîtres et rouvrit les yeux.
Il était chez lui, où il se devait d'être, où était son devoir, et où la prédiction d'Angela prenait tout son sens. En dehors de l'Alagaësia.
« - C'est mon destin. » se dit-il.
Mais il ne put s'empêcher de lancer un regard vers l'ouest, là où la lumière du matin se levée, de plus en plus profondément vers l'ouest, là où il avait vécue, grandi, là où il avait découvert Saphira sans se doutait de tout ce qu'ils accomplirait par la suite, là où il avait souffert, là où il avait des amis, sa famille... là où il avait aimé.
Un prochain chapitre devrait suivre sous peu je l'espère, comme j'espère que le prologue vous a plut.
