Longueur d'onde
Auteur : Rauz
Genre : Réflexion d'un Jack O'Neill qu'on ne voit jamais ou trop rarement.
Spoiler : Aucun
Disclaimer : Toujours pas à moi. C'est comme le ship, ya toujours un petit espoir mais faut finir par se faire une raison … ^^
Note : Merci à Malice. Alors oui, on peut se demander si ça correspond à Jack, mais gardé à l'esprit qu'il joue au con, qu'il n'en est pas un et qu'il se cache.
Sommes-nous toujours sur la même longueur d'onde si je vous dis que je ne vous aime pas, Carter ? Vous partiriez sans avoir compris ce que je voulais vous dire.
Je ne vous aime pas, je vous vénère. Chaque mot que vous dite est parole divine à mes oreilles. Chaque sol que vous foulez devient une terre sacrée, une terre promise.
Sommes-nous toujours sur la même longueur d'onde si je vous dis que je meurs dès que je vous vois ? Vous me tueriez des éclairs de vos orbes azurs, car vous n'auriez pas compris.
Votre beauté stellaire déchire chacune de mes cellules car elle n'est que votre, pas mienne. Elle m'arrache le cœur pour me le rendre palpitant, recolorant la blancheur de ma tristesse. Là seulement, je retrouve la vie et me surprend à me dire que finalement, même sans vous dans mes bras, la vie vaut d'être vécue, ne serait-ce qu'un peu. Ne serait-ce que pour votre sourire, votre regard.
Sommes-nous toujours sur la même longueur d'onde si je vous dis qu'à vos côtés, mes jours sont comptés ? Vous n'y verriez que l'atrocité d'une mort certaine alors que je vous parle des cadeaux que vous me faites, chaque jour qui passe.
Mes jours se comptent au nombre de vos souffles, de vos gestes, des douceurs de votre voix. Je ne combats que pour eux, par eux.
Combien de jours me restent-ils encore ? Combien de temps avant que vous ne m'enleviez ces miracles légers pour les donner à un autre combattant, à un autre clown, plus bavard et moins fermé et con que moi ?
Sommes-nous toujours sur la même longueur d'onde si je vous dis que vous me rendez aveugle, sans foyer, muet et sans cœur ? Non. Vous ne comprendriez pas.
Vous ne comprendriez pas que chez moi, il n'y a qu'une seule lumière. Que dans mon village, il n'y a qu'une seule maison. Que dans ma chanson, il n'y a qu'une seule parole. Que dans mon cœur, il n'y a qu'un seul amour.
Vous. Et quand vous partez, il n'y a plus rien.
Sommes-nous toujours sur la même longueur d'onde si vous ne comprenez pas que je vous aime, sans que j'aie à vous le dire ?
