Titre original
: A broken childAuteur
: Lady FoxFireTraductrice
: MikiiStatut
: 13 chapitres écris pour le moment fic trouvable sur ff netNote
: Je me lance dans la traduction d'une fic que je n'ai pas encore lu et que je découvrirai donc presque en même temps que vous. Mais à en croire le résumé, et le succès, elle a l'air GENIALE ! Je ferai des mises à jour lorsque je le pourrai, le plus vite possible à chaque fois en tous les cas, car j'ai plusieurs traductions en cours ^_-Disclaimer
: Rien ne m'appartient, si ce n'est la traduction. L'histoire est à Lady FoxFire, et les 99,9% de tout cela sont propriété exclusive de Mme Rowling.A broken child
Chapitre premier : Un enfant brisé
Sous la couverture de l'obscurité, une figure solitaire grimpait aussi silencieusement qu'une ombre le sentier menant à la maison du 4, Privet Drive.
Elle se dressa près de la porte close, avant de s'arrêter pour plonger sa main dans ses habits et d'en sortir un long bâton de bois poli qui scintilla à la lumière de la rue. Par quelques simples mouvements du poignet, le loquet fit entendre un léger clic et la porte s'ouvrit silencieusement, invitant la figure décharnée à entrer. Regardant rapidement autour de lui, l'homme se glissa à travers le seuil, refermant la porte derrière lui dans un même bruit discret.
L'intrus balaya de son regard chercheur la pièce sombre s'étendant devant lui, avant de s'éclipser silencieusement au second étage.
A chaque porte qu'il passait, l'homme s'arrêtait brièvement et pressait sans faire de bruit son oreille contre le panneau, essayant de capter le moindre son à l'intérieur qui pourrait indiquer si les résidents étaient éveillés. Heureusement, les seuls sons pouvant être entendus de derrière les portes étaient les ronflement bruyants de Vernon et du groin de cochon de Dudley.
Finalement, l'homme parvint à la porte de la plus petite chambre de la maison. Ses yeux vacillèrent de colère à la vue des cinq verrous de malheur qui gardaient la menaçante porte d'acier. Extirpant sa baguette des plis de sa longue cape, l'homme prononça un mot à voix basse, ammenant les verrous à s'écarter, l'un après l'autre, jusqu'à ce que la porte s'ouvre s'en effort dans un léger grincement. La figure décharnée jeta un coup d'oeil anxieux en arrière vers les portes closes des chambres de la famille Dursley avant de s'avançer dans la chambre obscure.
- Harry, appela prudemment l'homme, une fausse touche d'entrain dans la voix. C'est moi, Sirius. Ton seul et unique parrain vient te sauver. Lève-toi, Harry.
Sirius attendit le souffle court une réponse qui ne vint jamais. Rien ne pénétra le silence sourd et marqué se tenant autour de lui tel un esprit tapi. Sirius saisit fermement le bouton de la porte et la ferma silencieusement, se plongeant dans une pénombre totale.
- Lumos, murmura t-il.
La pièce fut immédiatement emplie d'une douce lumière pâle qui luisait de l'extrêmité de sa baguette tendue. La mâchoire de Sirius s'ouvrit à la vue de l'état de la chambre de Harry. La fenêtre à travers laquelle Harry s'était une fois échappé avait été complètement murée, laissant l'air confiné et lourd. La pile massive des jouets cassés de Dudley et les quelques objets ayant, selon Harry, décoré la chambre les années précédentes, avaient disparus, laissant seulement des marques d'erraflures sur le sol de bois couvert de poussière. L'unique chose demeurant dans la pièce était l'encadrement du vieux lit délabré en laiton rouillé, sur lequel Harry était étendu, recouvert d'un simple drap miteux.
- Harry ? appela Back, de l'inquiétude dans la voix tandis qu'il approchait du lit. Lève-toi, Harry.
Harry restait immobile sur le lit, toujours étendu sous le drap miteux.
Sirius considéra la forme couchée sur le ventre de son filleul dans un sursaut sonore audible qui résonna à travers la chambre vide. Il fixait choqué la collection de bleus et de traces de coups recouvrant le visage toujours en vie de l'enfant. Ses yeux tracèrent le fin filet de sang coulant de la bouche de Harry.
La rage qui avait commencé à bouillir à l'intérieur du sorcier décharné augmenta à la vue des yeux qui avaient autrefois été le miroir de ceux de Lily. Les habituels yeux d'un vert brillant étaient ouverts, mais ils s'étaient désormais ternis dans une couleur grisâtre comme ils fixaient l'espace d'une expression vacante.
- Harry ? souffla Sirius tandis qu'il avançait pour doucement toucher l'épaule de l'enfant.
Harry trésaillit sous le léger contact, ses yeux ne changeant jamais comme ils continuaient à fixer dans le vide.
Mordant ses lèvres nerveusement, Black alla lentement tirer le drap dégoûtant de son filleul. Oh, doux Merlin ! Qu'est-ce que ces monstres t'ont fait, Harry ? murmura Sirius sous le choc et l'horreur comme il fixait le corps nu et cruellement battu de son filleul.
Le corps inhabituellement blême et émacié de Harry était obscurci par une myriade d'innombrables marques de bleus, coups, coupures et brûlures. Une lourde chaîne de métal courrait du pied rouillé du lit à son bras gauche sans consistance qui se trouvait tordu en un angle non naturel. Et entre ses jambes écartées se trouvait une inquiétante trainée de sang.
Sirius ferma rapidement les yeux emplis de larmes de chagrin et de rage, avant de se retourner en luttant contre la hargne amère lui montant à la gorge. Prenant une profonde respiration frissonante, il se tourna lentement vers son filleul battu. Ne t'inquiéte pas, Harry je vais te sortir de là. Et quand tu seras à l'abri, je reviendrai m'occuper d'eux, gronda t-il, le dégoût et la haine évidentes dans la voix.
Agissant rapidement et silencieusement, Sirius libéra son filleul de la lourde chaîne, exposant l'état sanglant de sa taille, provenant de sa lutte pour s'échapper.
Plaçant le drap sale sur la silhouette nue de Harry, Sirius le leva délicatement du lit, seulement pour s'arrêter lorsque Harry commença à gémir légèrement de douleur.
- Chut ! grogna Sirius dans sa barbe. Qu'est-ce que ces monstres t'ont fait d'autre ?
Sirius fit courir une main à travers ses cheveux noirs tout en observant avec angoisse le corps brisé de son filleul. Je vais essayer quelque chose, Harry, expliqua t-il à voix basse. Je vais essayer de te léviter en dehors de cette... cette maison. Prenant une profonde respiration, Sirius brandit sa baguette en l'air. Wingardium Leviosa.
Lentement, le drap commença à s'élever dans les airs, portant Harry avec lui.
Après s'être assuré que Harry soit bien callé dans le drap, Sirius conduisit sa forme pâle en dehors de la chambre de torture et finalement loin de ses derniers parents.
