Bonjour tout le monde ! Vous allez me dire que je suis une horrible auteur, j'ose écrire une nouvelle histoire alors que j'en ai plusieurs en stand by ? Et bien vous n'avez pas tout à fait tord mais vraiment, cette histoire me tient à cœur et j'avais une terrible envie d'expérimenter le couple Hermione Granger / Scabior . Donc me voici avec une histoire qui j'espère vous tiendra un peu en haleine ^^ Bref bonne lecture à vous et ne me détestez pas trop :D
Et merci à ma tendre jumelle pour m'avoir donné son avis sur mon idée de base et m'avoir aidée à étoffer celle-ci.
Disclaimer : Je n'ai inventé que quelques personnages et la trame. Le reste est à J.K Rowling
Maintenant place au show !
Tout le monde vous le dira, Azkaban est un enfer fait de grilles, de fous, de hurlements et d'une odeur d'excréments mal masquée par les courants d'air chargé d'azote. Les cellules étaient dans un état lamentable et seul un tapis de paille et une planche de bois suspendu au mur par des chaînes servait au confort des prisonniers. Le ministre de la justice, un petit homme sinistre et gringalet au regard dur toujours vêtu du même costume noir, s'était venté que personne ne s'était échappé depuis que les nouvelles mesures de sécurité avaient été prises. Les portes étaient maintenant totalement hermétiques, seul un rectangle de verre magiquement renforcé permettait de s'assurer que les prisonniers ne s'étaient pas suicider durant la nuit.
Malgré son incompétence dans le domaine des relations publiques, le ministre avait en parti raison. Aucun prisonnier ne s'était échappé depuis l'action de Lord Voldemort pour faire libérer ses plus influents suiveurs. Seulement ce que personne n'avait prévu c'est que des prisonniers avaient bel et bien disparus, et pas dans le sens évaporé dans la nature, mais plutôt éviscérés sans scrupules.
La première victime était un vieillard enfermé pour avoir séquestré et torturé le petit ami de sa fille. Personne n'avait rien entendu, rien vu et surtout après le passage du meurtrier, il ne restait plus grand-chose si ce n'est une marre de sang séché et de membres lacérés sur le sol et des éclaboussures de quelques liquides dont il valait mieux ignorer la nature.
Joy Crimson avait senti dés son réveil que cette journée s'annonçait houleuse. Dans un premier temps son petit ami avait oublié de changer l'eau des poissons rouges et l'un d'eux flottait sur le dos, la bouche ouverte. Elle avait cassé le talon de ses escarpins préférés, les bleus électriques avec le petit nœud sur le dessus, et était arrivé en retard au bureau des Aurors. Mais tout ceci n'était rien par rapport à cette première scène de crime. Et pourtant, la trentenaire en avait vu des corps en piteux état. Ancienne médecin légiste dans le monde moldu, elle avait décidé de faire le même travail mais dans le monde sorcier. Et si elle devait toujours se retrouver face à un spectacle pareil, peut être aurait-elle dû faire éleveuse de poissons rouges.
Habillée de sa combinaison de plastique transparente réglementaire du monde moldu, elle rabaissa le masque sur son nez et sa bouche, autant pour échapper à l'odeur insoutenable des entrailles de la victime que pour ne pas abimer d'éventuelles preuves magiques. Ses gants protecteurs enfilés, elle palpa attentivement un objet mou et recouvert d'une substance d'un rouge brunâtre. Ce qu'elle soupçonna être l'avant bras de l'ancien détenu se désagrégea sous ses doigts, répandant un sang rouge vif sur les gants. Etonnée et horrifiée par ce processus, Joy se rapprocha des lambeaux de chair qui avaient autrefois formés un membre et entrepris d'en glisser un, avec de grandes précautions, dans un sachet en plastique transparent. Alors qu'elle écrivait le numéro de la preuve sur le sachet, son patron s'aventura jusqu'à la porte.
« Crimson ! Qu'Est-ce que tu peux dire sur ce qui reste ? » Ragnar Wilfried était un homme très professionnel et semblait toujours très zen, quelque soit l'affaire sur laquelle il travaillait. Rien ne semblait l'atteindre et pour cela, malgré son machisme innommable, Joy le respectait vivement.
« Pas grand-chose patron. Je peux juste dire que la mort a eu lieu aux alentours de 4h30 du matin mais après … je vais avoir besoin d'analyser ce que j'ai prélevé. »
Dit elle en soulevant le petit sachet où se trouvait les restes de l'homme. Mais alors qu'elle fermait hermétiquement la pochette, le plastique se mit à fondre et une sorte d'acide vert rongea les chairs qu'elle avait prélevé. Joy cria et lâcha le sac avant de retirer ses gants et les jeter au sol, les regardant fondre avec une horreur non dissimulée. Elle sortit, tremblante de la cellule et s'appuya au mur.
« Qu'est-ce qu'on fait patron? C'est pas normal ce qui se passe ! »
« J'en sais fichtrement rien Crimson. J'ai même aucune idée comment un tel carnage a pu être commis même avec la magie. » grogna l'homme au crâne rasé dont les yeux marrons lançaient des éclairs.
Une épaisse fumée verdâtre s'échappait des derniers morceaux de Alvrick Stokar, condamné à 130 ans ferme pour avoir torturé jusqu'à là folie le petit ami de sa fille. Et là, alors que le sol n'était plus tâché que de sang séché et d'autres liquides, un cercle noir se dessina sur les dalles souillées. D'étranges runes en faisaient le tour, parfois dans le cercle et parfois à l'extérieur, sans aucune logique. Et au centre du vaste cercle, reposait le cœur de la victime, battant toujours alors qu'il n'était rattaché à aucun corps.
Ou plutôt à aucun corps solide, pensa l'agent Crimson avec effroi.
« Chef … »
« Ce n'est plus de mon ressort Crimson. Prends le premier hiboux que tu croises et envoie un message à Potter, il faut qu'il nous ramène Granger dans les plus brefs délais. »
Ce n'était décidément pas son jour.
Ce n'était décidément pas son jour. Hermione était maintenant convaincu que le rituel de la vieille hispanique n'avait fait qu'augmenter sa malchance.
Titulaire d'un diplôme d'Etudes Surnaturelles et Magiques, âgée de 23 ans et heureuse globe trotteur, l'ancien rat de bibliothèque s'était reconverti dans la fabuleuse aventure du surnaturel. Vous me direz, pour une sorcière le surnaturel n'existe pas. C'est faux. Hermione s'était intéressée tout d'abord aux possessions, étant persuadée qu'il s'agissait de simple mensonges d'idiots ne voulant pas assumer leurs gestes. Son opinion avait changé lorsqu'une âme Inca avait prit possession de son corps afin de se donner convenablement la mort spirituelle. La pauvre jeune fille n'avait échappé à la mort, et pas que spirituelle, que d'un cheveux. Plus tard, lors d'une visite dans un temple égyptien, la sorcière s'était retrouvée acculée par une horde d'esprit de momies. Bien que non dangereux au vu de leur nombre, ils étaient épuisant car pompaient sa force magique. Deux jours de sommeil continu l'avait remise sur pied.
Perturbée par l'apparente attraction qu'elle exerçait pour les esprits et autres créatures sans enveloppe charnelle, elle s'était décidée à demander conseil à une guérisseuse espagnole qui, après maintes cérémonies magique lui apprit la nature de son problème.
Son aura était trop puissante et trop ouverte à la magie pour elle seule. Et surtout sa Compassion était trop enivrante pour les créatures magiques. La Compassion était une forme de magie que tout le monde ne pouvait pas posséder, elle ne s'exprimait pas par des pouvoirs puissants ou ce genre de chose, mais plus par une force d'esprit et d'aura. Les esprits, démons, fae, incubes et succubes s'en nourrissaient pour garder leurs substances et leurs souvenirs. Les sorcières et sorciers possédant cette forme de magie apprenaient instinctivement à la protéger de ces éventuels voleurs en la cachant au plus profond de leur magie instinctive … mais Hermione en était incapable et ce sans que la guérisseuse n'ai pu le lui expliquer.
Pour éviter que les déconvenues de la pyramide ou des Incas ne se répètent, un magicien et la guérisseuse avaient liés leurs connaissances pour créer à la jeune femme une amulette qui défendrait sa réserve de magie. Elle était certes immondes et lourde autour de son cou, mais au moins était-elle à l'abri d'attaques surnaturelles de ce type.
Vous me demanderez alors, de quoi se plaint notre héroïne ?
Hermione n'avait tout simplement pas de chance avec les fantômes et autres sorcelleries. Actuellement en Inde, la pauvre jeune femme s'était réveillée dans un bruit de meuglements féroces et, en ouvrant les yeux se rendit compte que sa chambre d'hôtel servait de salle de jeu à l'esprit d'une génisse dont la brillance nacrée indiquait sa re naissance spirituelle très récente.
« Oh c'est vrai que les vaches sont sacrées dans ce pays de fous ! » grogna Hermione en se frottant le front avant de s'assurer que son amulette était toujours en place. Elle se releva et remonta la manche de sa chemise de nuit pour s'approcher de l'esprit joueur.
« Allez OUST ! Va hanter quelqu'un d'autre ! Sinon je te transforme en steak immatériel tu vas voir ! » cracha la demoiselle en agitant les bras d'un air catastrophé. Apparament peu convaincu par les menaces, la génisse se coucha au sol et regarda Hermione d'un air moqueur.
« grrr sale bête ! » marmonna la spécialiste de sciences occultes avant d'ouvrir au hibou qui se frayait un passage dans le ciel. L'oiseau se posa sur le rebord de la fenêtre en tendant la patte sans même jeter un regard à la sorcière. Une fois libéré de son fardeau, il s'envola vers l'inconnu. Tout en attrapant une pomme dans la corbeille de fruit posée sur la table de chevet, Hermione entreprit d'ouvrir la missive.
« Hermione,
Comment vas-tu ? Toujours vivante ? Bon j'avoue ce n'est pas une lettre de courtoisie mais c'est bel et bien une urgence. Tu es la seule spécialiste de l'occulte que nous connaissons sans affaire, sans pèlerinage, sans monstre à combattre ou sans lune de miel en cours. Il y a eu une attaque à Azkaban et on a besoin de ton aide donc si tu pouvais rentrer en quatrième vitesse en Angleterre ça arrangerait vraiment les choses. Le ministre de la justice, Albertus Grahams est très inquiet et est prêt à t'accorder l'ouverture de l'aile de recherches Occultes à l'académie de Merlin si tu viens nous prêter tes connaissances. S'il te plaît Hermione.
Ton meilleur ami,
Harry J. Potter »
La jeune femme ferma les yeux et se massa les tempes. Mouais ça n'était décidément pas sa journée DU TOUT, et ça n'allait sûrement pas s'arranger avant longtemps. Azkaban . . . Un vrai petit coin de Paradis n'est-ce pas ? Le mot important de cette phrase étant le « pas ».
A suivre . . .
Alors qu'en avez-vous pensé ? Oui je sais ce n'était pas très long mais juste pour planter un peu le décors quoi ... Le prochain chapitre devrait normalement voir arriver notre sympathique Scabior qui jouera un rôle TRES important mais je ne dévoilerais rien de plus ici. Par contre si vous avez des remarques négatives (mais constructives) à faire n'hésitez pas :D
