Si je défaille

J'ai incendié mes romans

Assassiné mes princes charmants

Oui, je l'ai quitté, aujourd'hui, bien que rien n'ai vraiment commencer, je l'ai quitter, sa ne pouvais plus durer, encore, toujours attendre, une marque d'affections, attendre toujours, ne jamais être récompensé, jamais vraiment aimer, et jamais désirer…

Qui ? Qui pourrai vivre éternellement ainsi ? J'ai endurer ça pendant sept ans, et aujourd'hui, il part. Je suis heureuse pour lui, il va réaliser sont rêve d'enfant, moi j'ai dut me résoudre a faire le deuil du mien… Non jamais je ne pourrai l'épouser et vivre à ses cotés si il ne me remarque pas comme femme… Non jamais…

Mes frayeurs sont tenaces

Elles tenaillent ma désinvolture

Je n'ai que l'audace

De caresser mes écorchures

(Bonheur de malheur)

J'ai effacé les empreintes et les regrets

Amers des amours blessés

Bien sur que cet image de l'amour unique, celui des contes de fée, j'ai du me résoudre à ne plus y croire : Le premier amour arrive rarement a maturité, j'avais espéré être l'exception qui confirmerai la règle…

Mais bien sûr ce n'ai pas arriver, tant mieux ou tant pis je ne sais point… Mais maintenant ? Qui vais-je aimer ?

Je cherche l'amour sûr

La passion loyale

Des serments qu'on se jure

(Bonheur de malheur)

Je m'étais fait le serment

De renoncer aux amants

Depuis que j'ai fait le deuil de mon amour a sens unique que je portais a Tsubasa, bien de l'eau a coulé sous les ponts, et je n'aime plus, l'amour ne semble ne plus vouloir de moi, j'ai renoncer a mon grand amour peut être, et puis tout a changer depuis son départ…

J'ai dût changer d'adresse, de lycée, de ville, et de région, pourtant parmi le peuple de la mégapoles je n'ai pas trouvé l'amour, pas l'amour amoureux…

J'aime mon nouveau lycée, mon rêve de devenir danseuse classique est assouvie, j'ai été prise dans la section danse classique du plus renommé lycée du pays, j'aime ma famille, aujourd'hui complète, mon frère aîné nous ayant rejoins après avoir changer de faculté de droit entre deux années.

Et j'aime ma bande d'amies, ces filles un peu folles avec qui je sors pendant les vacances, rien avoir avec les footballeurs avec lesquels j'ai grandis… Le foot aussi est sorti de ma vie…

Je danse avec les Dieux

Je danse avec le vent

Je suis ivre

Ivre et vivant

(Je danse avec les Dieux)

Et puis un soir, il m'a touché sans égard

Son regard ma brûlé la peau

Hier soir, nous étions en pleine fête du sport, cet évènement automnal, qui ouvre au public les portes de l'établissement, toutes les sections doivent présenter leurs activités, nous avons eu droit a un cours de danse classique en plein air, j'était tellement concentré sur cet événement, danser devant un public, que je ne suis aller voir aucune autre démonstration…

Mais c'est sans grande surprise que j'ai vu débarquer pendant mon cour les footballeur, et au milieu Kojiro Hyuga, que je n'eu aucun mal a reconnaître. Il me suivait des yeux cherchant certainement une raison à ma présence…

Quand nous sommes descendu de l'estrade, en nage, il m'a attrapé par le bras, et nous sommes sortit… Pas besoin qu'il n'ouvre la bouche, que je lui expliquer la raison de ma présence ici : la mutation de ma mère, le licenciement de mon père, mon frère qui est accepter en fac de droit et moi qui veut devenir danseuse…

N'en déplaise

Aux courtisans qui baisent

Les pieds des hommes les mieux chaussés

Je me ris de leurs vis de punaise

Ecrasées

(Place je passe)

Et si je défaille

Sur ses crocs, je m'empale

Je n'suis pas de taille

Je finirai dans les griffes de se mâle

Parler a Kojiro comme a un ami, ce fut comme une révélation, plus je le regardais, plus je le trouvé beau, on riait parfois, quand une anecdotes ou un souvenir s'y prêter. Il me rappela a quel point j'était une teigne, j'ai tellement rie, parler foot, et le tout sans penser a Tsubasa, que je me suis trouver suspecte.

Dans ma tête le Tigre, c'était non seulement un animal dangereux, mais aussi un joueur de foot auprès duquel je ne n'aurais pas dut savoir me tenir, j'ai comprit que mon masque de verre, celui qui me tenait a distance du dit Tigre, ne devait en aucun cas se brise, voir même se fêler, sans quoi il serait probable que je tombe amoureuse de lui…

J'ai peur

D'user mon sourire

A courir ce bonheur de malheur

(Bonheur de malheur)

Et si je défaille

A coup sûr, j'aurai mal

Faut que je m'en aille

Bien avant qu'il me dévore, l'animal

Au corps et encore

Et puis j'ai remarquer, que du coin de l'œil il me regardait bizarrement, dans le passé parfois, j'avais surpris se regard sur moi, il y avait un mélange d'envie de toute sorte.

C'était étrange pour moi, à quatorze ans a l'époque, de sentir se regard glisser sur moi, avant j'avais l'excuse, j'aimais Tsubasa passionnément, jamais je n'aurai posé les yeux sur un autre que Tsubasa, en fait tout tourner autour de Tsubasa…

Aujourd'hui, délivrai de cet passion stérile, l'envie devenait désir…

Je veux le sacrement

Un air d'opéra rose

L'amant au firmament

Et des chœurs qui se superposent

En apothéose

(Les solos sous les draps)

Que mes ruptures me retiennent

Que mes blessures s'en souviennent

Mais bien sur la peur de la passion vient le lendemain de cet « rencontre », si je tombais amoureuse de lui, j'allais souffrir, bien que plus mûrs qu'au collège nous étions encore trop jeune pour qu'il m'apporte l'amour dont j'avais besoin, celui qui tiendrais suffisamment longtemps pour que je maudisse pas l'amour a jamais …

Sous mon masque de fer

Des larmes qui lacèrent

Mes anciennes blessures

(Bim bam boum)

Je cours à ma perte, mes démons me guettent

Offerte, je me jette à l'eau

Oui, nous étions trop jeune, surtout moi, encore enfant dans ma tête, et Kojiro n'était pas un prince charmant, non… L'amour, bêtise, foutaise…

On m'a dit que c'est ainsi

Que le bonheur c'est comme ça

Comme un sacerdoce qui va de soi

(Bonheur de malheur)

Et si je défaille

Sur ses crocs, je m'empale

Je n'suis pas de taille

Je finirai dans les griffes de se mâle

Et pourtant, qu'es ce que j'ai aimer lui parler, et quand quelque jour plus tard il m'a invité a venir manger avec l'équipe de foot, quand en face de moi il essaye de piquer dans mon repas, faisant rire toute la tablé, me faisant rire, j'ai comprit, que le piège s'était déjà en partie refermer sur moi…

L'amour des autres sembler tellement plus légère, moi il me faut du solide, maintenant ou jamais… Un amour solide, qui en trouve au lycée ?

A vouloir l'éternel

J'ai peur l'essentiel

(Bonheur de malheur)

Il faut que ça vaille

La peine sans trop de mal

Un feu de paille

Me porterait à coup sûr le coup fatal

Au corps et encore

Pourtant j'ai succombé, aujourd'hui, dans les bras de Mon Tigre, sa va mieux, on est aller chercher Tsubasa a l'aéroport, a l'expression de mes amis du primaires j'ai comprit que pour eux, je n'avait pas fait une croix sur Tsubasa, alors débarque aux bras de son rival sur le terrain s'était tout simplement impossible, et Tsubasa, il a eu du mal a y croire aussi…

Un amour solide, je l'ai eu, et cette vie de femme au foyer qu'ils m'imaginaient endosser avait été remplacée par une brillante carrière dans la danse…

Pour grandir, t'accomplir et sortir

De la ronde séculaire

(J'accuse mon père)

Que mes ruptures me retiennent

Au fond ma rupture elle m'a retenue, jusqu'à se que je trouve le vrai amour, après elle n'était plus qu'un vague souvenir, cette rupture m'a fait exigeait le meilleur.

Et maintenant, je tiens dans mes mains un journal, sportif, faut-il préciser, en première page un titre noir s'étale : Sanae Nakasawa et Kojiro Hyuga, la danseuse et le footballeur, deux athlètes symboles du Japon, vont se marier en bonne et juste noce durant l'été prochain…

Il a suffit que je défaille

Pour enfin gagner la bataille

Le ciel était en moi

(Debout les fous)