Couple SB/??, JP/LE, LM/NB

Homophobe attention il y a des passages qui ne sont pas pour vous. Slash DM/BZ puis DM/??

Disclaimer: les personnages sont à J.K Rolling (aller J.K prête moi severus que je le torture un peu)

L'histoire commence pendant les vacances entre le 2eme et le 3eme Tome et ne prend pas en compte la suite (un peu quand même, mais certains trucs collaient pas).

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Elisabeth Malfoy, ignorait la peur, c'est normal c'était une Malfoy. Elisabeth n'avait pas tremblé quand son frère, Lucius l'avait enfermée toute une nuit dans un cachot humide, un soir de pleine lune dans la cellule contigüe à celle du loup garou sur lequel leur père faisait des expériences. Séparée de la bête par de minces barreaux d'argent.

Elle n'avait pas tremblé non plus quand leur père leur avait lancé à son frère et a elle des doloris et des imperiums pour « leur endurcir le caractère ».

Personne n'aurait put se risquer à la dire peureuse sans subir de graves dommages. Et pourtant aujourd'hui, dans ses appartement du manoir Malfoy, attablée pour son petit déjeuné, elle avait peur, elle avait peur comme elle avait eu peur douze ans auparavant.

Car un Malfoy ignore la peur… pour lui-même, et ce que montrait la gazette du sorcier, n'était pas effrayant pour Elisabeth Malfoy.

Un coup discret fut frappé à sa porte.

Une tête blonde surgit dans le petit salon. Si des élèves de Poudlard s'étaient trouvés ici il n'y aurait tout simplement pas cru. Draco Malfoy un sourire rayonnant sur les lèvres, les cheveux libérés de toute trace de gel s'approcha de sa tante. Une sorte de douceur brillait dans ces yeux couleur ciel d'orage.

- Bonjour tante Beth, tu as bien dormis ? demanda-t-il

- Plutôt bien mon ange.

- Tu as lu les journaux ?

- Elle marqua une brève hésitation, mais le journal était sur la table, elle essaya de ruser :

- Le ministère lance une campagne de prévention pour lutter contre les pollueurs qui vident leurs fonds de chaudrons dans les cours d'eau.

- TANTE BETH !!!

« grrr Malfoy jusqu'au bout des ongles, pensa-t-elle, impossible à berner. »

- Et bien quoi Draco, Sirius BLACK c'est enfuit et alors ? tu crois qu'il va venir demander l'hospitalité au Manoir Malfoy parce que ta mère, sa cousine, y a élu domicile ?

- Et bien après tout, sa cousine ET sa belle sœur vivent au manoir et puis nous somme plutôt sympathisants Mangemort.

- Elisabeth sentit son cœur se serrer quand son neveu lui rappela son mariage avec Regulus Black, mais l'idée d'un Sirius Black mangemort fut pire encore.

- Draco, commença-t-elle, il se trouve qu'il existe au mois trois bonnes raisons pour qu'il ne vienne pas ici. A ma naissance j'étais promise à lui et je doute qu'il est bien pris de me voir marier à son frère haï …

- Il t'aimait ?!

- NON !

Avisant son ton brusque elle se radoucie pour poursuivre :

- C'est-à-dire, que le problème n'est pas la. Il à toujours été comme ça, il ne faut pas prendre ce qui est à lui c'est tout. Les black l'ont renié, parce qu'il était traitre à son sang et qu'il a jeté la honte sur sa famille en étant envoyer à Gryfondor. Cyssia ne lui ouvrira pas la porte. Enfin la meilleure raison qu'il a c'est qu'il n'est pas et n'a jamais été un mangemort.

- Mais la gazette dit que…

- La gazette dit aussi que notre famille n'est en aucun cas affiliée aux mangemorts. Tout le monde croit que c'est un Mangemort, mais pas un seul partisans ne doute de son implication du coté de Dumbledore.

Draco sembla se renfrogner. Elisabeth amusée, leva bien haut un de ses sourcils de jais.

- Un problème mon ange ?

- J'espérais faire rager Potter, c'est raté.

- Draco, Lucius, Cygnus Malfoy vous êtes un idiot.

- Je préfère être ignorant qu'ignoré. Bonne journée, je repasserais te voir cet après midi.

Elisabeth Malfoy, tourna son pale visage vers la fenêtre ou le soleil entrait à flot. Des souvenirs rendaient ses yeux plus sombres encore. Draco et elle s'amusait beaucoup sur le sujet, ils se disaient complémentaires l'un avait les yeux gris d'un ciel d'orage et l'autre des yeux ou le bleu sombre, rehaussés de violet, évoquaient l'océan déchainé sous la tempête. Actuellement c'était des souvenirs brisés qui flottaient à la surface de l'eau. Elle se souvenait si bien…

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C'était un jour de printemps, les Malfoy recevaient les Black, tout les Black.

- Dépêche toi donc, criait Elisabeth à son elfe.

- Désolé Miss, pleurait l'elfe, Miss préférait jouer tout à l'heure, honka n'a pas pu la coiffer, Miss va être en retard.

- La créature nouait les cheveux noir corbeau de la fillette de huit ans qu'elle était.

- Cyssia va m'attendre, ça sera ta faute, stupide elfe !

- Pardon Miss, honka se punira, elle se brulera le pied dans la cheminée.

- Oh non honka, je te défends, tu aurais trop mal !!! je ne suis pas venue quand tu m'as appelée.

Elle ne remarquait pas le petit brun de son âge qui la regardait de la porte. Elle n'y prêta attention que quand il parla :

- Oh non honka, tu aurais trop mal , il riait, parlant avec une voix haut-perchée.

- Vas t'en Sirius, hurla Elisabeth.

- Et pourquoi donc Lizziiiie ?

- Ne m'appelle pas comme ça, tu sais que je déteste.

- Lizziiiie, Lizziiie, Lizzie la sainte patronne des elfes des maisons : '' Non ne frappe pas honka, elle n'as rien fait, Sirus tu es méchant ''

Le méchant garnement se mit à rire si fort qu'il ameuta trois autres petits enfants l'un plus jeune lui ressemblait beaucoup. L'autre âgé d'une dizaine d'année, avait un casque de cheveux blond sur la tête et regardait la scène avec des yeux gris et glacial. Une fillette de onze ou douze ans regardait aussi la scène. Elle parla la première :

- Tient lizzzzie chérie pleure encore.

- Dis Bella, tu ne la trouve pas un peu agaçante, fit le blond.

- Moi elle m'énerve, trancha Sirius.

- Eh ! pas de chance c'est toi qui va te marier avec elle, ricana le plus petit.

- La ferme Regulus !

Bellatrix commença a tourné autour de la petite fille, l'elfe était depuis longtemps partie. Les autres suivirent leur ainée. Ils tournaient autour de la petite fille et la pinçaient en chantant :

"Lizzie, Lizzie !

Elle pleurniche !

Ecœurant !

Lizzie, Lizzie

Elle morve ! hifle !

Dégoutant !"

Deux petites blondes à la peau pale surgirent.

- Cyssia ! cria la pauvre Elisabeth.

- Quesque vous faites a Beth ? demanda la plus vielle petite fille

- Vous l'embêter encore, grommela la plus jeune, Lucius si tu continu je ne me marierais pas avec toi !

- T'es obligée, dit-il en s'enfuyant.

Les méchants enfants s'élancèrent hors de la chambre tandis qu'Andromera et Narcissa consolait leur amie.

- Je … ne…l'épouserais… pas ! Bégayait-elle. Sirius Black par Morgane et par Viviane je te mau… maudit jamais tu ne pourras m'épouser !

De ce jour la, des reflets violet apparurent dans ces yeux. La tempête resta en elle.

Narcissa se tortillais, gênée:

- Beth, tu sais, tu sais que nous t'aimons beaucoup, Andromera et moi mais…

- Chérie, continua, Andromera, on ne pourra pas toujours te protéger. Et puis nous ne sommes pas toujours la. Il faut que tu trouve un moyen de vaincre ta peur et de…

- UN MALFOY N'A JAMAIS PEUR !!!!

- Mais pourquoi tu les laisses faire alors ?

- Je les méprise, grogna la petite fille en fronçant son petit nez pointu.

- Alors montre leur, devient plus forte qu'eux.

- Si je n'y arrive pas, vous m'aiderez ?

- Nous ne pouvons pas ma chérie.

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Je vais au chemin de traverse, tu veux quelque chose ?

Elisabeth se secoua brusquement, Narcissa se tenais devant elle, sa taille si fine sanglée dans une robe verte et blanche. Elle était éblouissante, comme toujours. Mais toute les filles Black/ Malfoy de cette génération était de belles femmes, le charme dangereux de Belatrix, ces grand yeux noirs qui vous vrillait l'âme. Le physique de Madone qu'avait eu Andromera. La beauté froide de Narcissa. Elisabeth avait eu son lot de compliment aussi, des yeux d'une couleur rare, des cheveux noir d'ébène qui lui coulaient jusqu'en bas du dos, lisse, brillant.

- De … de la peau de serpent du cap, et un livre, ce que tu voudras, tu connais mes gout.

- Bien, à plus tard Beth.

Une fois sa mère partie, Draco viendrait surement lui tenir compagnie. Elle débarrassa la table d'un mouvement, vielle habitude de pitié pour les elfes de maisons.

En s'habillant elle trouva, dans sa boite à bijoux, un médaillon aux insignes des Black, sur chaque face un serpent enlaçait un cœur. Une phase était gravée « Partout, avec toi », a l'intérieur, un miroir et une goutte de sang. "revelas" prononça-t-elle. Elle attendit, mais rien ne se passa.

Elle entendit Draco arriver et cacha le bijou.

Narcissa revient plusieurs heures après, des robes de créateurs dans les bras et de nombreux bijoux dans des boites enchantées pour crier si on volait leur contenu ou si on essayait de partir avec. Elle tendit un sac à sa belle sœur quand celle-ci descendit pour le repas.

Lucius, qui rentrait d'on ne sais où, leva un sourcil dans une attitude toute Malfoyenne.

- Ma femme, commença t-il, n'est pas un elfe de maison, elle n'a pas à faire tes courses.

- Oh mais c'est moi qui lui est proposé, murmura Narcissa.

- Tu n'as pas à le faire.

Elle perdit tout de son port de tête royal et baissa ses beaux yeux. Elisabeth intervint :

- Au moins si c'est elle qui fait mes courses, cela t'évite de m'obliger à te dire ce que j'achète !

- Cela ne dit pas pourquoi tu veux de la peau de serpent du cap et un livre sur les objets magiques célèbres, tu prépare un vol sous polynectar ?

- Le livre c'est Narcissa qui l'a choisit, je n'ai plus rien à lire, et la peau sert aussi aux potions contre-sort tu le sais bien, a moins que tu sois encore plus ignorant que je le pensais ? TU a besoin de ses potions pour tes petites affaires de man…

Lucius attrapa violement sa sœur par les poignets et la plaqua contre le mur en sifflant :

- A quoi tu joue, Lizzie ?

- Ne m'appelle pas comme ça Lucius, je n'aime pas.

Elle se dégagea, remit de l'ordre dans son chignon tressé et demanda :

- Où est Draco ?

- Chez Madame Zabini, jeta, Lucius.

- Je n'aime pas cela, renchérit son épouse, cette veuve noire ne m'inspire pas confiance.

Elisabeth se retint de rire, Narcissa se souciait de la mauvaise réputation de cette femme alors que les Malfoy avait une réputation bien pire. Personnellement elle aimait beaucoup Blaise, elle avait compris à demi mots quand, Draco lui avait présenté l'été passé, en rougissant :

''Tante Beth, voici Blaise, Blaise Zabini, c'est un de mes camarades de Serpentard, il, il m'a beaucoup aidé à savoir, qui je suis.''

Quand Draco aurait assez de courage pour avouez à son père qu'il était gay, celui-ci ferait une belle attaque. Elle en riait d'avance. Et le coup serait encore plus terrible si ce qu'elle espérait finissait par arriver.

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Vous avez aimé ? Détesté ? Vous voulez une suite ? Ze veu des reviews, pi si y'en a pas bah je continue quand même na !