This story is dedicaced to Moonzana, who was able to convince me to participate for this Limoversary.
I hope you'll like it.
Thank's a lot for your support.
Arthur ouvrit la portière de la limousine lorsqu'il les vit sortir du Palace Hôtel.
Chuck la sentit chanceler un peu du haut de ses Louboutin et il resserra son bras autour de la taille de sa femme.
Sa femme.
Il avait toujours du mal à y croire.
Après tout ce qui s'était passé avec son père, la proposition de Jack avait parue être la solution à tous leurs problèmes.
Mais, il ne voulait pas d'un mariage de raison. Ils méritaient mieux que ça. Elle méritait mieux que ça.
Elle était pourtant prête à tout laisser dans la seconde pour s'enfuir avec lui, sans même un regard en arrière.
Il ne pouvait plus douter de l'amour incommensurable que lui portait Blair, ni du fait qu'il était son premier choix.
Il en était toujours ébahi, même après ces dernières semaines de pur bonheur, succédant à toutes les conséquences que la mort brutale de Bart avait engendrées.
Elle s'était tenue à ses côtés, affrontant les commérages avec un sourire affiché sur son joli minois et une répartie cinglante pour chacune des harpies qui avait osé remettre en cause son amour pour elle de quelque manière que ce soit.
Leur union aurait pu être une union de raison - et pour beaucoup, c'est ce qu'elle était. – mais la vérité, c'est que c'était bien plus que ça.
Ils s'aimaient au-delà de toutes raisons.
Blair s'installa dans le fauteuil de cuir et il se glissa à ses côtés.
La portière était à peine refermée sur eux qu'elle était à califourchon sur ses genoux. Sa bouche épousait parfaitement la sienne et il sentit instantanément le désir monter en lui.
Elle gloussa et approfondit leur baiser, laissant se mélanger le goût du scotch et des cocktails Martini qu'ils avaient chacun consommés.
Malgré son esprit un peu grisé, elle dénoua son nœud papillon d'une main experte, tandis qu'elle pressait un peu plus le bas de son corps juste sous la boucle de sa ceinture.
Il glissa ses doigts sous le tissu soyeux de sa jupe, remontée un peu sur le haut de ses cuisses.
- Tu as apprécié la soirée ? demanda-t-elle avec une lueur de fierté dans son regard un peu brumeux.
Il était temps d'officialiser les choses. Il reprenait pleinement les rennes de Bass Industrie après tous les méandres judiciaires et légaux suscités par les circonstances de la mort de Bart.
Elle espérait juste que son croque-mort de beau-père ne trouverait pas un moyen de revenir d'outre-tombe cette fois.
- Tout était parfait. Aussi parfait que toi, ajouta-t-il après un instant, récupérant sa langue, qui venait de laisser une traînée brûlante sur la clavicule de la jeune femme brune entre ses bras.
Les lèvres de Blair délaissèrent un instant son cou pour se muer en une petite moue boudeuse, au souvenir des yeux de son mari posés sur une blondinette durant la soirée.
- Plus sexy que cette fille que tu n'as pas cessé de reluquer ?
- Quelle fille ? interrogea-t-il d'une voix rauque en dévorant le décolleté de la brunette.
Il ressortit la tête d'entre ses seins lorsqu'il se rendit compte que les mouvements de Blair ne suivaient plus les siens.
- Ne fais pas l'innocent, reprit-elle sur un ton un peu courroucé cette fois.
- Blair, je n'ai aucune idée de ce à quoi tu fais allusion. Tu étais la femme la plus sexy de la soirée et je ne voyais que toi, c'est tout ce que je sais, susurra-t-il au creux de son oreille, avant d'en happer délicatement le lobe.
Elle frissonna à la sensation de son souffle sur la peau tendre de son cou et en oublia sa jalousie maladive pour un instant.
Elle veillerait simplement à ce que cette petite grue ne soit plus jamais invitée à l'avenir. Ça lui apprendrait à se pavaner devant lui. Destruction sociale assurée.
Et puis, après tout, c'est avec elle qu'il était marié. Elle n'allait certainement pas laisser cette pauvre fille – à la plastique parfaite, soit – la priver d'un moment de pur plaisir avec l'homme de sa vie.
Celui avec qui elle voulait fonder une famille.
- Fais-moi un bébé, ronronna-t-elle tout en bataillant avec les premiers boutons de sa chemise Armani bleu ciel.
Le cœur de Chuck rata un battement et il releva la tête pour la dévisager.
Ils n'avaient pas encore vraiment aborder le sujet avec tout le tumulte de ces dernières semaines.
- Tu es ivre, commenta-t-il avec un sourire, tentant de refouler un sentiment de déception qui pointait le bout de son nez dans sa poitrine.
- Pas tant que ça, clama-t-elle.
La petite moue boudeuse reprit place sur ses lèvres, gonflées par leurs baisers enflammés.
Il arqua un sourcil et sentit sa gorge se fermer.
- Tu es sérieuse ? parvint-il tout de même à articuler.
- Très sérieuse ! Je veux un bébé de toi, répondit-elle en laissant à nouveau ses mains pâturer sur la partie la plus volumineuse de son pantalon. Un petit Chuck dont je tomberai éperdument amoureuse, tout comme je le suis déjà de son père.
- Ou une petite fille aux boucles brunes qui me fera marcher sur la tête, tout comme sa mère, imagina-t-il alors qu'un sourire s'épanouissait sur son visage à cette simple idée.
Elle acquiesça et plongea à nouveau sur sa bouche, ses doigts débouclant sa ceinture et s'insinuant sous l'élastique de son boxer Dior.
- Je t'aime, déclara-t-il, ses yeux plantés dans les siens, quand il la posséda.
- Je t'aime, professa-t-elle à son tour, l'accueillant en elle avec bonheur.
