Bonjour à tous,

Me voilà déjà avec une nouvelle fiction, Olicity cette fois-ci. À la base ça devait être un simple os...mais je me suis laissée emporter. Vous aurez donc droit à 9 chapitres.

J'espère qu'elle vous plaira.

Merci à Shinobu24 pour sa présence et pour m'avoir soufflé le titre de cette histoire. Je t'embrasse.

Bonne lecture.


Oliver attendait patiemment son ascenseur. Sa journée n'était pas encore commencée qu'il était déjà en retard. Il visa l'heure à sa montre et perdait clairement patience. Il allait prendre les escaliers quand l'ascenseur s'ouvrit. Il ne laissa personne en descendre qu'il montait déjà.

Pas la peine de préciser que les gens présents n'osaient se rebeller, Oliver était le PDG et pouvait faire ce qu'il voulait. Il appuya en vitesse sur le bouton de son étage, se plongea à nouveau dans son téléphone afin de consulter son agenda qui était comme toujours très chargé. Une fois arrivé, il descendit sans un regard pour personne.

Il traversa le hall et le couloir le conduisant à son bureau, quand il fut stoppé par son directeur marketing qui souhaitait lui soumettre l'idée du siècle, selon lui. Il ne leva même pas les yeux de son téléphone pour lui répondre.

- Avons-nous rendez-vous ? Allan fut tellement surprit qu'il bafouilla une réponse qu'Oliver ne prit même pas la peine de décoder. Dans ce cas prenez rendez-vous Allan….je n'ai pas le temps. Il poursuivit sa route toujours sans un regar, laissant un Allan frustré.

Il continua sa progression et fut arrêté par sa secrétaire. Il se stoppa devant son bureau et daigna enfin lever son regard de son téléphone.

- Oui Amber. Dit-il d'un ton sarcastique se demandant bien ce qu'il pouvait y avoir de si urgent pour qu'elle l'arrête. Elle savait pertinemment qu'il détestait ça.

- Une femme vous attends dans votre bureau….j'ai voulut l'en empêcher mais elle a insisté et….

- Très bien ! La coupa-t-il en colère. Il détestait encore plus être assaillit dès le matin. Il se pencha un peu plus vers elle et lui murmura. J'ai très envie de renouveler notre nuit dernière….tu es libre ce soir ? Il vit de la surprise sur son visage, au vu de son humeur elle ne s'était certainement pas attendue à ça.

- Ou…oui bien sûr. Répondit-elle flattée. Elle vit son regard s'allumer d'un intérêt non dissimulé et le regarda se relever.

- Très bien. Il reprit son rôle de PDG et fila vers son bureau. Oliver Queen n'était pas réputé pour sa bonne humeur et sa gentillesse. Il avait hérité de la société de ses parents à leurs morts et depuis il en avait fait un véritable empire. Il était redoutable en affaire et craint de tout le monde.

Il savait se faire entendre et imposer ce qu'il voulait, il n'acceptait pas l'échec. Dans sa vie personnelle et sentimentale il agissait de la même façon, il ne voulait pas d'attache et ne s'encombrait pas d'une relation. Il prenait ce qu'il y avait à prendre et quand il était lassé ou que la femme qu'il fréquentait commençait à s'attacher et à parler d'avenir, il désertait et passait à autre chose.

Il avait l'image d'un homme froid et difficile, mais il s'en moquait. Avoir une famille et une vie stable ne l'avait jamais fait vibrer et ce n'était clairement pas son but et son objectif premier. Il voulait simplement profiter de la vie et s'amuser.

Il s'arrêta au seuil de son bureau quand il aperçu cette femme dont lui avait parlé sa secrétaire. Il l'observa un instant et il ne put s'empêcher de la détailler. Elle n'était pas très grande, ce qui expliquait certainement ses talons hauts qui lui faisaient des jambes à tomber. Ses yeux remontèrent un peu plus haut et il vit une tenue qui pourrait passer pour vulgaire sur n'importe qui, mais qui sur elle mettait en valeur et soulignait sa taille fine et sa poitrine, petite, mais bien faite.

Il déglutit difficilement quand il réalisa qu'il ne rêvait que d'une chose, poser ses mains sur ce corps qui était une tentation à lui tout seul. Il remonta encore un peu plus haut et posa son regard sur son cou qui était dégagé, ses chevaux étant relevés en une queue de cheval stricte. Elle était blonde, nota-t-il, à première vue pas son style du tout.

Il toussota pour lui faire part de sa présence et quand elle se retourna il tomba sur deux prunelles bleues légèrement cachées par une monture de lunettes qui lui donnait un côté maîtresse d'école. Il retint un petit rictus à toutes les pensées salasses qui lui traversaient l'esprit à cet instant.

- Que puis-je pour vous ? Oliver avança vers son bureau et prit place dans son fauteuil. Il suivit du regard cette femme qui se planta devant lui.

- Ma fille est enceinte. Dit-elle simplement. Oliver la regarda ne comprenant rien à ce qu'elle venait faire dans son bureau.

- Félicitations….mais je ne vois pas en quoi cela me concerne. Il essayait de garder son calme et son sérieux devant cette situation pour le moins inédite et insolite.

- Je me suis mal exprimée. Reprit-elle en levant les yeux au ciel. Votre fils a mit ma fille enceinte…..et il refuse de l'aider. Oliver arrêta ce qu'il faisait et releva le visage vers elle.

- Je n'ai pas de fils. Il la vit faire un mouvement de recul ne comprenant rien. Je vous demanderai donc de bien vouloir sortir gentiment de mon bureau. Il la fixa un instant et reporta son attention sur autre chose, la discussion était close. Il constata cependant qu'elle ne bougeait pas. Il soupira agacé.

- William Lance Queen n'est pas votre fils….dans ce cas il faudrait prévenir sa mère ou rétablir l'état civil. Répondit-elle ironiquement bien décidée à ne pas lâcher le morceau. Oliver leva à nouveau les yeux vers elle, furieux.

- Oh….ce fils là…je ne le connais pas. Balaya-t-il d'une main comme si c'était insignifiant. Bon j'ai comprit. Il fouilla dans son tiroir pas très loin et en sortit son carnet de chèque. Combien voulez-vous ? Cent, deux…trois cent milles dollars ?

- Je vous demande pardon ?! Felicity le regardait d'un air horrifié, comment pouvait-il penser qu'elle était là pour lui soutirer de l'argent ? Tout ce qu'elle voulait c'était qu'il parle à son fils et qu'il essaie de lui faire entendre raison. Vous me prenez pour qui Monsieur Queen ?! Je ne suis pas ici pour ça ! J'aimerai juste que votre fils prenne ses responsabilités c'est tout !

Oliver la regarda amusé, elle pensait vraiment qu'il allait la croire. Il s'adossa à son dossier et la regarda vraiment cette fois-ci. Elle était plutôt jolie en plus d'avoir un corps de rêve, et quand il voyait ses lèvres bouger il n'avait qu'une envie, les posséder.

- Cinq cent milles dollars et vous déguerpissez d'ici ! Finit-il par dire en remplissant le chèque, il le détacha et le lui tendit. Vous mettrez l'ordre vous-même. Felicity le regardait ne sachant pas comment réagir. Elle avait envie d'hurler, de fuir et surtout de lui dire ses quatre vérités.

- Vous n'êtes qu'un goujat Monsieur Queen, pas étonnant que votre fils ne prenne pas ses responsabilités….il sait de qui tenir. Elle vit Oliver se lever et faire le tour de son bureau afin de lui faire face. Moi qui pensait que sa mère était la seule à ne pas se préoccuper de lui….je vois qu'il ne peut même pas compter sur son père !

Oliver l'écoutait vider son sac et bouillonnait, il ne connaissait pas William et ne lui avait jamais parler. C'était une longue histoire qu'il n'avait pas l'intention de raconter à cette femme, même si elle était plus que charmante. Il mit les mains dans les poches de son pantalon et s'approcha encore un peu plus d'elle.

- Madame…

- Felicity Smoak…..

- Madame Smoak….vous me reprochez mon manque d'implication dans la vie de William…très bien….mais que dire du fait que votre fille se retrouve enceinte…..je vois que vous n'avez pas non plus fait votre boulot de mère…..ce qui en dit long sur votre implication également. Il avait dit tout cela d'une voix calme et avec un léger sourire en coin qui agaça encore plus Felicity.

Elle eut un mouvement de recul à cette tirade. Comment cet homme pouvait-il la juger alors que lui-même ne connaissait pas son fils ? Elle leva sa main sans s'en rendre compte et l'aplatit sur la joue d'Oliver. Le bruit emplit le bureau et Felicity réalisa ce qu'elle venait de faire, elle venait de gifler Oliver Queen, celui qui faisait la pluie et le beau temps sur Starling City, celui qui faisait et défaisait les carrières des gens, celui que tout le monde craignait et dont personne ne remettait en cause les décisions.

La tête d'Oliver vrilla sur le côté et il posa sa main sur sa joue douloureuse. Malgré lui, un petit rictus apparu sur ses lèvres, il venait de toucher un point sensible et il fallait qu'il l'avoue, jamais personne n'avait oser le frapper, même Laurel à l'époque de leur idylle n'avait jamais été jusque là malgré ses crises perpétuelles.

- Je vois que j'ai touché la corde sensible. Dit-il en la fixant intensément.

- Comment osez-vous ?! Vous ne savez même pas ce qu'est d'être parents et vous osez me juger, alors qu'à l'évidence il y aurait beaucoup à dire sur votre engagement aux côtés de William ! Oliver fut blessé de cette accusation mais ne montra rien. Il bougea un peu afin de saisir le chèque qu'il avait posé sur son bureau et lui tendit à nouveau. Devant son manque de réaction il saisit sa main et lui claqua à l'intérieur.

- Maintenant que vous avez ce pour quoi vous êtes venue….déguerpissez ! Il la fixa encore un moment et fit à nouveau le tour de son bureau afin de retrouver sa place. Il s'asseya et porta son attention sur son courrier. Felicity le regarda faire sans savoir quoi dire devant son attitude. Elle s'était attendue à beaucoup de réactions mais certainement pas à tout ce qu'il venait de se passer en si peu de temps.

- Je m'en vais Monsieur Queen…n'ayez crainte ! Mais avant laissez-moi vous dire une chose. Elle fit un pas en avant et mis à la hauteur de ses yeux le chèque. Elle commença à le déchirer en petits morceau de rage. Tout ne se règle pas avec de l'argent…..je ne suis pas comme la mère de William au cas où cela vous aurez échappé ! Je ne veux pas de votre fric ! Elle lui jeta à la figure les dizaines de morceaux de papiers qui tombèrent en pluie sur son bureau et au sol. Sans un mot de plus elle tourna les talons et prit la porte qu'elle saisit au passage, la claquant.

Oliver la regarda faire et ne sut quoi penser sur l'instant de cette femme et de qu'il venait de se passer. Il réfléchit une seconde et saisit son portable dans sa poche. Il devait en savoir plus.

- John ? Oliver Queen….trouvez-moi tout ce que vous pourrez sur une certaine Felicity Smoak, elle a une fille qui doit avoir environ 17 ans. Il écouta John lui répondre. Ok…le plus vite possible. Il raccrocha visiblement satisfait de son appel. Il réfléchit encore un moment et se décida à appeler Laurel, il voulait connaître le fin mot de cette histoire.

- Laurel, c'est Oliver…je dois te voir….c'est important. Il écouta attentivement ce qu'elle lui répondait et consulta sa montre. Ok…j'arrive tout de suite. Il posa son téléphone et prit sa tête en ses mains, lasse. Il s'accorda deux minutes de repos et se leva afin d'aller trouver Laurel et qu'elle lui explique un peu pourquoi une furie blonde avait débarqué dans son bureau ce matin.

Le trajet ne fut pas long et il se retrouva assez vite devant la porte de Laurel. Il s'était assuré avant que William ne soit pas présent, il ne l'avait jamais vraiment rencontré et il ne voulait pas le faire dans ces circonstances. Son cœur se serra un peu à se souvenir de toute cette période de sa vie.

Laurel et lui étaient ensembles depuis une éternité quand un jour elle lui avait annoncé être enceinte. Au début il avait cru à une blague, il n'était certainement pas près à être père et Laurel encore moins à être mère. À cet époque ils se disputaient souvent, Oliver la trompait à tout va et pour être honnête ils étaient loin d'être un symbole de stabilité.

Seulement elle était sérieuse, elle était réellement enceinte. Mais le pire de tout avait été quand elle lui avait annoncé son intention de garder ce bébé et de construire une famille avec lui. Il lui avait rit au nez et s'était enfuit sans jamais plus donner de nouvelles. Il n'avait jamais tenté de la contacter durant sa grossesse, ne s'inquiétant pas de sa santé ou de celle du bébé.

Il avait mis au courant ses parents qui s'étaient chargés du cas « Laurel » et qui avaient fait tout ce qu'il fallait afin que tout se passe bien pour les deux. Ils avaient financé cette grossesse et tout ce qui avait suivit, Oliver avait juste daigner aller la voir à la maternité mais ça c'était arrêté la. Ses parents avaient insisté pour que William porte le nom des Queen mais Oliver ne considérait pas cet enfant comme le sien.

La dernière fois qu'il l'avait aperçu il devait avoir environ huit ans, il avait croisé Laurel par hasard dans une boutique. Un garçon s'était approché et Oliver en avait déduit qu'il s'agissait de son fils. Il mentirait s'il disait que cela ne l'avait pas bouleversé, mais son envie d'indépendance avait été plus forte que tout et il n'avait même pas daigné lui dire qui il était.

Il frappa nerveusement à la porte et entendit des pas se rapprocher. Laurel lui ouvrit avec un petit sourire ironique sur le visage, elle ne lui avait jamais pardonné de l'avoir laissé tomber avec un bébé sur les bras et de l'avoir ignoré pendant des années.

- Mais que vient faire le grand Oliver Queen dans mon humble demeure ? Je te préviens de suite je n'ai ni couvert en argent ni vaisselle dorée à l'or fin. Elle pouffa un peu sachant parfaitement qu'elle allait le mettre en colère.

- Très drôle Laurel ! Répondit-il à son attaque. Il n'attendit et entra dans l'appartement, il fila au salon et se retourna en l'entendant arriver. C'est quoi cette histoire avec ton fils…une folle furieuse est venue ce matin m'accuser de je ne sais quoi !

- C'est également ton fils ! Laurel avait limite craché ces mots. Même si Dieu merci pour lui tu ne t'en ai jamais occupé ! Oliver souffla bruyamment déjà agacé de cette discussion. Elle le nota et se décida à lui expliquer. Ok...William sortait depuis un moment avec Vanessa, ils étaient très amoureux et je ne vais pas te faire un dessin….deux ados, des hormones en folie…bref. Oliver se retint de lever les yeux au ciel devant cette explication inutile. Et puis d'un coup elle l'a laissé tomber et lui a annoncé être enceinte…..et depuis il essaie désespérément de la voir mais elle ne veut rien entendre.

- Attends deux secondes. Lui dit Oliver complètement perdu dans ces explications. Ce n'est absolument pas ce que cette blonde furieuse m'a dit….elle m'a dit que William ne voulait rien entendre, elle voulait que je lui mette du plomb dans la cervelle.

- Oui c'est ce qu'elle m'a dit aussi…..je t'avoue que j'ai du mal à démêler la vérité du mensonge. Elle croisa les bras en le fixant. Alors….Papa….on fait quoi maintenant. Son ton était moqueur et ironique. Il la fixa à son tour d'un regard dur, mais décida de ne pas répliquer.

- J'ai proposé de l'argent à cette femme mais elle n'en a pas voulut donc je….

- Tu crois vraiment que tout se règle à coup de milliers de dollars ?! Cria Laurel. Tu n'as vraiment aucune conscience ni aucun cœur Oliver ! C'est ton fils et toi tu….Elle leva les bras au ciel ne sachant même plus comment lui faire comprendre. Cette femme vient te voir afin que tu parles à ton fils et toi tu lui fait un chèque ?! Oh mais j'oubliais...c'est la réponse des Queen à chaque problème...un gros chèque !

Oliver ne savait pas quoi dire, et n'avait surtout pas envie de parler de ses états d'âmes avec Laurel. C'est bien la dernière personne à qui il se confierait, elle lui avait fait un enfant dans le dos afin qu'il l'épouse et qu'elle obtienne le statut tant convoité de « Queen », il ne l'oubliait pas.

- Oui et alors ?! Je pensais que c'était ce qu'elle voulait en venant me trouver ! Ce n'est un secret pour personne que je ne connais pas mon fils ! Ça fait les gros titres toute les semaines. Ironisa-t-il.

- Bon….on va se calmer…ça ne va pas arranger notre histoire. Laurel tenta de se calmer et fit les cents pas devant Oliver. Je vais aller la trouver et essayer de parler avec Vanessa...je n'ai pas été très réceptive quand elle est venue me voir mais je pourrais...Je vais essayer de réparer les dégâts que tu as causé.

- Non….je vais y aller. C'est moi qui…..je….c'est à moi de m'excuser. Dit-il surprit lui-même de sa phrase.

- Oh..oh…Oliver Queen va aller s'excuser….ça c'est une première. Se moqua-t-elle une nouvelle fois. Elle s'approcha de lui un sourire en coin. Je crois surtout que Felicity Smoak t'a tenu tête et qu'elle t'a plu….et tu te dis que tu as peut-être une chance de la mettre dans ton lit…..je te connais Oliver….tu ne résistes pas à une femme de caractère….sauf à moi. Oliver pouffa de sa remarque.

- Je n'ai aucun compte à te rendre Laurel…et tu fais fausse route. Je veux calmer les esprits et que toute cette histoire ne vienne pas entacher la réputation de QC….au cas où tu l'aurais oublié c'est ce qui me permet de subvenir à tes besoins ! Il prit le chemin de la porte mais se retourna avant de partir définitivement. Oh Laurel….….les cris et les crises de nerfs ne font pas de toi une femme de caractère….juste une hystérique qu'on a envie de fuir. Elle accusa le coup et se retint de lui balancer des horreurs au visage.


Felicity arriva au bureau complètement énervée et stressée. C'était le cas depuis que sa fille lui avait annoncé sa grossesse il y a quelques temps. Sa vie avait basculé ce jour là. Elle avait toujours tout fait afin qu'elle ne manque de rien, qu'elle soit équilibrée et heureuse et elle se retrouvait dans cette situation ? Qu'avait-elle loupé ? Ou avait-elle fait une erreur ?

Quand Vanessa avait commencé à sortir avec William, elle l'avait mis en garde. Elle ne lui avait rien interdit mais avait eu une conversation sérieuse avec elle et pensait avoir été claire, apparemment pas assez, réalisa-t-elle en claquant son dossier sur son bureau.

- Whoooo...qu'est-ce qu'il se passe ? Demanda Barry en entrant dans le bureau. Il prit place face à elle et attendit qu'elle parle. Elle se massa les temps sentant un mal de crâne se profiler.

- Oliver Queen est un sombre idiot et un goujat finit ! Dit-elle d'un ton dur en levant les yeux vers son ami. Il rigola légèrement.

- Ça ce n'est pas une nouveauté chérie…..il est réputé pour ça et pour changer de fille comme de chemises. Mais encore ? Elle soupira se souvenant de leur entretien.

- Il m'a fait un chèque de 500 000 dollars. Elle vit la mâchoire de Barry tomber d'un coup. Je l'ai déchiré, je l'ai giflé….et je suis partie.

- Whoua…..tu…tu as giflé Oliver Queen ? Elle hocha la tête avec une grimace. Bravo ! Vraiment chapeau ! Tu viens de ruiner tes chances de lui vendre ton nouveau programme….c'est génial ! Lui dit Barry ironiquement.

- Oh Barry ça va ! Je sais très bien que j'ai fait une énorme bourde ! Mais tu l'aurais vu avec son air supérieur et sa façon de sous entendre que je n'ai pas réussit à élever correctement ma fille….quand on sait que lui…bref….j'ai tout foiré !

Barry la fixa un moment, cette femme devant lui était sa meilleure amie depuis le lycée. Ils avaient fait les mêmes études et avaient eu la même envie de créer leur entreprise d'informatique afin de vendre leur programme révolutionnaire. Et ils étaient presque arrivé au bout, QC devait être le sommet et leur apporter la notoriété qu'ils recherchaient. Ils avaient déjà réussit à se développer mais il leur fallait un nom connu et QC était ce nom.

- Ne t'inquiète pas Lissy…on va trouver un moyen de redresser la barre. Et puis on ne sait jamais Oliver ne sera peut-être pas présent à cette réunion. Tenta-t-il sachant parfaitement qu'il se berçait d'illusions.

- C'est gentil de vouloir me rassurer Barry mais on sait tout les deux qu'il participe à toutes les réunions….et celle-ci ne dérogera à la règle. Elle soupira. Non il faut se faire une raison…j'ai tout fait foirer….je vais ravaler ma fierté et aller lui présenter mes excuses….c'est le mieux à faire et peut-être qu'il sera plus clément à nous écouter lors de la présentation.

- Attends un peu laisse le mariner et se rendre compte qu'il est un sombre idiot…ça ne peut pas lui faire de mal. Éclata de rire Barry, Felicity le regarda sérieusement avant d'éclater de rire à son tour.

- Pour ce que ça vaut….ça m'a fait un bien fou de lui donner une bonne gifle. Rigola-t-elle ayant encore du mal à croire ce qu'elle avait fait. Je crois qu'il n'est pas prêt de l'oublier.

- Non effectivement Melle Smoak….je ne suis pas prêt de l'oublier. Oliver les interrompit et vit deux paires d'yeux se braquer sur lui. Il entra dans le petit bureau et d'un coup l'air sembla manquer à Felicity, elle avait l'impression qu'il remplissait l'espace tellement sa carrure était impressionnante. On peut discuter ou vous êtes bien trop occupée à raconter votre exploit ?

Son ton était moqueur, ironique et bien évidemment supérieur. Il s'en rendit compte et se souvint pour quelle raison il était là, s'excuser. Et il n'en prenait clairement pas le chemin.

- Je voudrais vous parler. Se reprit-il d'un ton plus calme et plus posé. Il vit Felicity froncer les sourcils à son changement de ton et porter son regard sur ce brun maigrichon face à elle. Il lui fit un signe de tête et se leva.

- Je vous laisse. Barry prit la porte sans tarder ne voulant pas être témoin de ce nouvel affrontement, cependant un sourire apparu sur ses lèvres, Oliver ne se déplaçait jamais….c'était un fait. Il n'osait imaginer l'effet qu'avait pu lui faire Felicity.

- Très bien…je vous écoute Monsieur Queen….une autre insulte ou menace à proférer ? Ou alors vous êtes venus pour me dire une fois de plus à quel point je suis une mauvaise mère. Elle savait qu'elle aurait du retenir ces paroles mais le voir ici, dans ses bureaux l'avait mise en colère.

Oliver la fixa avec son petit rictus habituel et s'avança d'un pas pour prendre place sur le fauteuil que Barry venait de libérer.

- Non Melle Smoak….je suis venu pour m'excuser au contraire. Il fut satisfait de voir son air surprit.

- Oh….Fit-elle gênée, les choses finalement ne s'annonçaient pas si mauvaises que ça. Elle recula dans son fauteuil, mal à l'aise d'être si proche d'Oliver et se décida à l'écouter. Ce n'était pas tout les jours qu'un homme de son rang venait s'excuser et elle comptait bien en profiter. Dans ce cas je suis tout ouïe. Dit-elle sarcastiquement.

Oliver le nota mais décida de ne pas relever. Il devait trouver une solution qui satisfasse tout le monde, et se lancer dans des joutes verbales sans fin ne ferait pas avancer les choses, même s'il devait reconnaître qu'il avait une adversaire de taille.


Voilà pour ce premier chapitre plutôt explosif...j'espère qu'il vous plu et comme toujours j'attends vos avis et commentaires avec impatience.

Pour info toute la fiction est écrite et ne demande qu'à être publiée...

A bientôt...