Une personne, mandatée par le Ministère de la magie pour effectuer une étude, arrive à Poudlard un an après la défaite du Lord Noir. Pourquoi attire t-elle et irrite t-elle autant Severus SNAPE. Amour, Humour, aventures garanties .
Ce chapitre sera suivi par plusieurs chapitres de Flash Back qui serviront à cerner le contexte de l'histoire et à présenter personnages et action.
Attn spoiler Tome 7. Rien ne m'appartient tout est à Rowling
Chapitre 1 : cruelles désillusions
La porte s'ouvrit à la volée. Le sorcier apparut animé d'une fureur inextinguible.
Il la saisit au bras et la projeta dans la salle de classe. Le souffle coupé par la surprise et la brutalité du geste elle n'émit pas un son et laissa choir les documents qu'elle tenait. Il claqua brutalement la porte derrière lui et la verrouilla d'un collaporta informulé, il lança un asurdiato et s'approcha dangereusement d'elle. Les yeux écarquillés, elle avait du mal à comprendre ce qui lui arrivait. Elle reculait à son approche et se trouva vite bloquée le dos contre un mur. Les yeux du sorcier d'un noir insondables lançaient des éclairs de colère. Baguette brandie dans sa direction il se contenait difficilement.
-" A quoi JOUEZ-VOUS, miss ?"
Elle pouvait sentir son souffle chaud sur son visage. Elle ne put répondre.
Il fit claquer ses deux mains de chaque côté de sa tête, lui faisant une prison de son corps.
-"Vous pouvez-me dire à quoi vous JOUEZ ?" Répéta t-il
Il la fixait intensément dans les yeux et elle essayait de fuir en vain son regard de Légilimens. Elle bredouilla quelques mots incompréhensibles les traits déformés par la peur.
-Expliquez vous ! Cela vous plaît t-il de me ridiculiser devant mes pairs ? Je ne tolérerai pas plus longtemps qu'une petite sotte comme vous s'amuse à mes dépends. Vous m'empoisonnez la vie depuis votre arrivée. Mais aujourd'hui vous avez dépassé les bornes!!
Il ponctuait ses paroles de coups portés sur le mur avec la paume de ses mains de chaque côté du visage de la jeune femme. De ses yeux verts émeraude, elle le regardait abasourdie, effrayée elle ne s'attendait pas à un tel accueil en venant. Elle était totalement à sa merci, elle ne pouvait rien contre ses pouvoirs.
Elle essaya de lui expliquer, elle tenta de lui dire qu'il s'était mépris, que son but n'était pas de lui faire du tort mais simplement de faire évoluer les choses pour le bien de la communauté sorcière.
Il était fermé, hostile et dangereux.
Elle prit peur et chercha à échapper à ce corps qui l'oppressait comme un étau. Elle se débattit pour échapper à son emprise.. Il lui saisit les deux bras et les plaqua au mur en les relevant de chaque côté de sa tête et contre toute attente, il s'empara violement de sa bouche. Sa langue impérieuse tentait de se forcer un passage au travers du rempart des lèvres de la jeune femme. Il se fit dur et insistant et les sentiments qui couvaient en elle depuis de nombreux mois s'imposèrent. Elle ferma les yeux et frémit du désir qu'elle tentait en vain de refouler. Elle avait vu ses lèvres s'avancer dangereusement vers elle, et elle savait déjà qu'elle n'avait pas la volonté de leur échapper. A ce contact, son coeur s'emballait et son esprit pourtant si cartésien ne raisonnait plus. Seule importait la chaude caresse insoutenable de sa bouche sur la sienne. Elle lui rendit son baiser d'abord timidement, puis se laissa emporter dans le ballet impérieux orchestré par la langue du sorcier.
Il passa alors l'une de ses mains derrière la nuque de sa captive et resserra son étreinte. Il l'embrassait avec une fougue à la limite de la violence tandis qu'elle humait avec délices les senteurs parfumées qui exhalaient de sa peau. Senteurs d'herbes, de plantes et de fleurs, des ingrédients qu'il manipulait à longueur de journée pour ses potions. Elle se laissait griser par son parfum et entoura son cou de ses deux bras. Elle lui rendit son baiser avec ferveur. Ses barrières avaient définitivement cédé.
De son bras libre, qu'il enroula autour des fesses de la jeune femme, il la maintint collé contre son corps. Elle pouvait sentir au travers de ses vêtements de sorcier la force du désir de l'homme.
Il s'arracha à son étreinte, souleva une tapisserie et l'attira dans un corridor dissimulé derrière une porte qui menait directement à ses appartements. Elle était toujours fermement maintenue. Il ouvrit à la volée la porte d'une chambre et la précipita à l'intérieur. il claqua violement la porte derrière lui et s'empara à nouveau de ses lèvres. Fébrilement il détacha les attaches de son chemisier et le lui ôta. Ses mains aux doigts longs et fins parcouraient son corps tandis qu'il lâchait sa bouche pour lui déposer des baisers dans le cou et sur son buste gracile. Ses doigts habiles enlevèrent prestement le soutien-gorge qui dévoila deux seins ronds et fermes. Elle se laissait aller aux sensations merveilleuses qui s'emparaient d'elle. Elle aussi entreprit de lui ôter ses vêtements, elle déboutonna sa robe de sorcier tandis qu'il la couvrait de mille baisers. Sous sa robe, Il portait un chemise blanche sur un pantalon noir. Leurs mouvements était si désordonnés dans l'excitation de se retrouver enfin corps contre corps que n'y tenant plus il utilisa sa baguette pour jeter un sort de déshabillage sur eux deux.
Tel Adam et Eve au paradis d'Eden ils se retrouvèrent nus.
Il la fit basculer sur le lit et sa bouche reprit le chemin de ses seins. Elle se cambrait sous le plaisir tandis qu'il promenait ses lèvres le long de son buste jusqu'à son nombril . Elle gémissait sous l'étreinte et faisait courir ses mains sur les cheveux noirs du sorcier.Les caresses du sorcier arrachaient à la jeune femme des gémissements de plaisir.
Il la pénétra rapidement et sans douceur. Elle se raidit sous l'assaut et s'agrippa aux épaules de l'homme qui continuait à la combler . D'une main placée sous les fesses de sa partenaire il accompagnait ses mouvements à chaque assaut et elle se cambrait sous l'étreinte pour mieux le recevoir. Elle sentait des ondes de plaisir l'envahir et s'emparer de son corps et quand après de très longues minutes à ce rythme, le plaisir la submergea, dans un souffle elle exhala son nom: SEVERUS !!
Et lui n'y tenant plus de s'être trop longtemps contenu, il se déversa en elle en murmurant dans un râle profond: Lili !!...
Emergeant à peine, Bridget croyait rêver. Avait-elle bien entendu? Il l'avait appelé Lili. Il lui avait fait l'amour en imaginant tenir une autre femme dans ses bras.
Et pas n'importe quelle femme, Lili, disparue, morte maintenant depuis près de dix-sept ans.
La colère et la honte et le dégoût la submergeaient.
Elle ramassa ses vêtements, se rhabilla hâtivement, laissant le sorcier qui semblait hébété de l'erreur qu'il venait de commettre et se rua sur la porte d'entrée des appartements qu'elle voulait fuir au plus vite., Il avait verrouillé la porte d'un sort. Elle lui ordonna d'une voix hystérique de lui ouvrir. Et comme il mettait du temps à s'exécuter elle tambourinait la porte de ses poings. Il se leva, se couvrit d'un peignoir, et déverrouilla la porte d'un simple geste de la main.
Elle s'enfuit en pleurant remontant les escaliers vers son appartement. Elle croisa quelques élèves qu'elle ne reconnut pas.
A l'abri, chez elle, elle s'affaissa à terre et se laissa aller à ses sanglots. Elle avait du mal à respirer tant elle se sentait comprimée par la douleur.
Pour se soulager, Elle hurla sa haine contre cet homme ignoble, cet être abject, méprisable, odieux, abominable, dégoûtant, ... Elle manquait de qualificatifs pour le décrire, ce salaud!! qu'elle avait cru aimer.
Elle resta là prostrée pendant un long moment; les larmes coulant sur ses joues et quand elle réussit à se reprendre un peu, elle se dirigea vers la salle de bains pour se laver de l'odeur de l'homme sur sa peau, pour se débarrasser de la crasse qui l'avilissait.
Sous la douche, alors que l'eau et les larmes se mêlaient sur ses joues elle murmura :
"Jamais ! Plus jamais ça ! Comment ai-je bien pu en arriver là, en quelques mois, depuis la commémoration ?"...
OoOoOoOoOoOoOoOoOoO
