Hello!
Voilà, un moment calme et mon esprit accro à NCIS pond un OS. Ne sachant quoi en faire, j'ai décidé de créé un nouveau recueil pour faire de la place sur mon ordi surchargé et surtout, vous faire profiter de ses moments d'égarement...
Aujourd'hui, je dédie cet OS à une de mes meilleurs amies, un pilier dans ma vie, ma chère Steph'. Sache que tu es la Abby de mon quotidien...
Sur ce, bonne lecture! ;p
Le visage dévasté, elle regardait sans voir son écran d'ordinateur. Pourquoi était-elle partie ? Pourquoi ne pas rester avec eux ? Pourquoi ne pas même l'avoir
prévenue ? Elle se questionnait sans relâche, ne trouvant aucune réponse à ses interrogations. Tony lui avait dit qu'il le fallait, qu'elle voulait repartir de zéro mais
c'était trop dur. Leur ninja, elle ne pouvait s'enfuir, elle n'en avait pas le droit. Pourtant elle l'a fait, elle est partie, elle les a laissé derrière et maintenant, c'était elle,
Abby, qui souffrait de son absence, qui pleurait, qui ne portait plus de noir, qui ne riait plus… Comme elle lui manquait. Son cœur, pour une fois, était d'accord avec son
esprit et les deux la faisait souffrir le martyr, l'un, le cœur, laissait un immense vide la consumer, l'autre, l'esprit, répétait tel une litanie : « elle est partie, elle est partie,
elle est partie… ». Les souvenirs heureux n'avaient plus aucun sens, seuls restait ceux déchirant des derniers instant en sa compagnie, des jours où elles pleuraient
ensemble, des nuits de malheur… La laborantine se plaça en position fœtale et versa les quelques larmes qui lui restaient en travers de la gorge alors que Gibbs
avançait, prudent, peiné face à la vision de sa petite fille, son Abby, dans un tel état. Le Labby était déserté de toute musique, elle ne portait plus ses couettes si
caractéristique, ses vêtements de gothique invétérée, elle ne buvait même plus de caf-pow… Il s'agenouilla près d'elle et la prit dans ses bras, lui soufflant quelques
mots doux, réconfortant, alors qu'elle se blottissait au plus profond de lui, comme si elle voulait se cacher à jamais des malheurs du monde.
-Tout va bien, calme-toi…
-Non, tout ne va pas bien, Gibbs, rien ne va plus bien ! Enchaîna la scientifique, outrée.
-C'était son choix…
-Je… J'aime pas son choix !
-Je sais, personne ne l'aime.
-Comment elle a put nous faire ça ?
-Elle avait ses raisons. Si tu devais nous protéger en partant, qu'est ce que tu ferais ?
-La même chose…
-Voilà alors, arrête de pleurer. Il ne faut pas pleurer, il faut vivre en ce disant qu'elle est toujours quelque part, en vie et en bonne santé et surtout, heureuse.
-Mais…
-Abby !
-D'accord.
Et leur échange verbal se changea en échange silencieux alors que tout deux profitait de ce petit moment de silence, de cette compagnie si cher dans leur cœur. Puis,
soudain, Abby se releva, en sautant, bien-sûr, remercia Gibbs avec un gros câlin abbyesque et reparti refaire ses couettes, prendre un caf-pow géant et remettre de la
musique entrainante dans son laboratoire.
Un sourire s'échappa des lèvres de l'ex marin tendis qu'il se faisait jeter dehors par une gothique surexcitée. La revoilà, son Abby qu'il aime de tout son cœur, sa petite
fille.
Alors?
