Petite histoire qui me trottait dans la tête depuis un bout...

À la demande de quelques-uns, j'ai été inspiré pour faire une suite =) En fait, l'idée serait d'écrire une petite nouvelle tous les jours, en m'inspirant d'une phrase prise au hasard dans un livre, et évidemment concernant Bella et Edward. Donc ça ne va pas nécessairement être en ordre chronologique, et surtout, ça sera toujours relativement court. On s'entend que certains jours je ne pourrai pas, mais je devrais publié un chapitre fréquemment. Comme ça ça vous fait de la lecture, et moi ça me pratique dans l'écriture. ^^ Win/Win.

Enfin bref, bonne lecture !

P.S. Aucun des personnages de Stephanie Meyer ne m'appartiennent, l'histoire oui par contre !


Je passe la partie tâchée de mon déguisement sous l'eau, espérant que la trace de bière va partir, et vite. Même si je suis dans les toilettes des hommes, me retrouver en boxer dans un lieu public ne me met pas plus confortable que ça, surtout quand on fête Halloween et que tout le monde est bien soûl. On ne sait jamais comment un soûl va réagir. La porte s'ouvre derrière moi et je me retourne, mon pantalon dans les mains. Une Catwoman aux longs cheveux bruns et à la taille fine se tient dans l'encadrement. Même au travers de son masque, je peux deviner la beauté de son visage. Elle m'observe longuement et d'haut en bas, d'un regard critique, les mains sur les hanches, alors que je suis figé sur place.

« J'aime bien le déguisement de prince charmant, quoique peu innovateur, mais un boxer de Bob l'Éponge, vraiment ? »

Attendant ma réponse les sourcils haussés, elle croise les bras. Heureusement pour moi, j'ai toujours eu une bonne répartie, même dans une situation aussi incongrue que celle-ci.

« Il faut bien avouer que ça me donne un certain style. »

« Oui, totalement, parce que tu dois te montrer souvent en sous-vêtements. »

« J'aime être prêt pour toutes situations, incluant une femme avec des oreilles de chats dans les toilettes des hommes. »

« … Touché. »

On se sourit mutuellement.

« Tu as de la chance ce soir, je suis une vraie fan de Bob l'Éponge. Je t'offre un verre ? »

« Avec plaisir. »

« Remet ton pantalon et on se rejoint au bar. »

« Et toi ? »

« Pourquoi crois-tu que je suis entrée ici ? »

« Pour mes beaux yeux ? »

« C'est toujours bien de rêver, Narcisse. » dit-elle, me lançant un clin d'œil et disparaissant dans un des compartiments.

Secouant la tête, je fais comme instruit, remettant mon déguisement et allant l'attendre au bar. C'est une occasion que je ne veux pas manquer. Je remarque au passage une longue file pour la toilette des femmes.

Beaucoup d'alcool plus tard, nous sommes tous les deux à l'arrière de ma voiture à s'embrasser passionnément. Nous avons toujours nos masques, parce qu'elle trouve ça excitant de ne pas savoir à quoi je ressemble. Et même si je ne l'avoue pas, moi aussi ça m'excite. Nous ne savons pas non plus nos noms respectifs, parce qu'elle aime le mystère et elle dit s'être habituée à m'appeler Narcisse. En retour je l'interpelle femme d'une voix grave, ce qui la fait glousser à chaque fois. Et malgré tout le mystère dont elle s'entoure, j'ai quand même réussis à lui soutirer quelques informations, entre autre que nous allons à la même Université et que sa couleur préférée est l'orange.

Bien sûr, une fois sur la banquette arrière de ma voiture, il n'est plus question de faire connaissance au travers des mots. C'est elle qui prend le contrôle, et je lui laisse les rênes du pouvoir avec le plus grand plaisir. Je suis très vite en elle, malgré le moment de panique où on se demande si on a un condom – il y en a plusieurs dans mon coffre à CD – et on essaie différentes positions pas toujours confortables jusqu'à avoir les vitres complètement embuées. On évite aussi de prononcer nos nouveaux surnoms, parce que ça casserait un peu l'ambiance. Quoique les « Ow, stop ! », « C'est plus désagréable qu'autre chose là… » et « Arrête de mordre ! » ne semblent pas nous décourager plus que ça. La créativité est à son comble. Ou peut-être plutôt l'alcool.

Nous nous endormons finalement, essoufflés mais satisfaits – pour ma part du moins – dans les bras l'un de l'autre. Le lendemain elle a disparu, laissant derrière elle une culotte bleue en dentelle, un condom utilisé et un souvenir inoubliable.

Puisqu'elle a refusé de me montrer son visage et de me révéler son nom, j'en conclu avec grande déception qu'elle ne souhaite faire de cette rencontre qu'une aventure d'une nuit, et c'est pourquoi je suis plus que surpris quand, le soir même, je reçois un e-mail venant de la belle mystérieuse ayant été envoyé à l'ensemble de la population étudiante de l'Université, mais s'adressant indubitablement à moi.

« Cher Narcisse,

Tu as, je crois, ma culotte en ta possession. J'aimerais la récupérer, et peut-être par la même occasion te rencontrer sans masque ? On a besoin de se parler je crois. Si tu décris correctement ma culotte, on se donne rendez-vous ?

Au plaisir de te voir,

L'inconnue d'hier soir. »

Deux jours plus tard, dans un café du campus, nous faisons officiellement connaissance.

« Isabelle Swan. Enchantée. »

« Edward Cullen. Tout le plaisir est pour moi. »

On se sourit, et ainsi commence notre histoire. J'espère.


Reviews pretty please ? *yeux tout cutes*

Et pour ceux qui ne savent pas, Narcisse était un homme qui aimait tellement son reflet dans l'eau qu'il est tombé dedans et s'est noyé en essayant de se voir de plus près. D'où vient le mot narcissisme. Il y a d'autres versions du mythes, vous pouvez aller les lire. =)