You're Beautiful Even In Boy - Chapitre 1

Disclaimer:

Oyé Oyé ! Gentes dames, messires, damoiseaux, demoiselles, paysannes, paysans, gueuses, gueux, lecteurs et lectrices. Approchez ! Que je puisse vous compter les derniers édits et lois de notre bon royaume. Bloody Swan, une nouvelle plume arrivée il y a de cela deux lunes, sera présentée sur la place publique. Tel le serment d'Hippocrate chez les apothicaires, elle récitera la charte universelle des fanfictions. Mais avant de passer au nouvel impôt sur le nombre de mots. Laissez-moi vous compter plus précisément le déroulement de la veillée. Lorsque la lune sera au plus haut, cette jeune plume niera toutes relations marchandes avec son histoire et annoncera que les personnages appartiennent à Dame Stephenie MEYER et que le fond de sa fiction appartient aux Dames Hong Mi Ran et Hong Jeong Eun...

Résumé:

Bella Swan est une jeune fille naïve et maladroite, qui depuis sa naissance vit dans un couvent. Son frère jumeau étant parti étudier la musique, Bella souhaite rentrer dans les ordres. Mais ses projets vont être perturbés par l'apparition d'un étrange personnage. Cet homme, le manager du célèbre groupe D'Arkangel dont le leader n'est d'autre que le charismatique Edward Massen, va l'entrainer dans l'univers impitoyable de l'industrie musicale dans le but d'aider Alec, le frère de Bella. Mais ayant la fâcheuse habitude d'attirer les accidents, les situations embarrassantes vont s'enchaîner…


POV Bella

Le soleil inondait l'endroit où je me trouvais, l'enveloppant d'une atmosphère magique presque irréaliste. Ce lieu était le plus ravissant du monde, une prairie comme on les imagine dans les contes de fée. Elle était parfaitement ronde et tapissée de fleurs violettes, jaunes et blanches. Un petit ruisseau la traversait tranquillement, ajoutant une touche de fraicheur et un coté idyllique au lieu.

Avide d'en découvrir davantage, je retirai mes sandales et foulai l'herbe tendre de mes pieds nus. Autour de moi, l'air tiède et doré soulevait ma chevelure et ma robe. Je me sentais légère et j'adorais ça. Je ne pus m'empêcher de tourner sur moi-même. Les yeux clos et un sourire aux lèvres, j'appréciais pleinement le moment. Mes yeux se rouvrirent d'eux-mêmes et ce que je vis m'éblouis. Devant moi se dressait un homme brillant de milles éclats, un homme dont la peau blanche reflétait les rayons du soleil. Comme si elle était composée de microscopiques diamants d'une pureté sans faille. Etait-t-il un ange ou bien la réincarnation d'un dieu de la mythologie grecque ? Qu'il soit l'un ou l'autre ou bien même aucun des deux, sa perfection me fascinait. Tout en-lui n'était que beauté.

Il ne portait qu'une simple toge d'un blanc immaculé, qui recouvrait une infime partie de son anatomie. Ce qui mettait parfaitement sa musculature en valeur. Si son corps incarnait la perfection, il n'en était rien en comparaison de son visage. Celui-ci était d'une splendeur inhumaine et dévastatrice. Sa bouche mince, dessinait un magnifique sourire en coin, son nez aquilin rehaussait ses traits masculins, ses pommettes hautes le rendait irrésistible et surtout ses magnifiques yeux verts m'envoutaient et m'emportaient au plus profond de son âme. Une majestueuse chevelure cuivrée et désordonnée terminait ce magnifique tableau.

Il posa enfin ses yeux sur moi et…

BAAAANG ! Ma tête heurta durement le sol de la chambre, un réveil un peu trop brutal à mon goût ! Prisonnière de ma couette qui avait due tomber en même temps que moi, j'essayai de me rappeler le rêve que je venais de faire… mais impossible de m'en souvenir. Même pas quelques bribes ! De toute façon ce n'était qu'un rêve, même si j'avais l'impression que ce songe avait été plus qu'agréable.

Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas aussi bien sentie au réveil. Cependant quelque chose me gênait, mais je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus. Il n'y avait pourtant rien d'inhabituel, dehors le soleil brillait et au loin les cloches de l'église carillonnaient. C'est à cet instant qu'une effroyable vérité arriva jusqu'à mon cerveau enfin réveillé : j'étais encore en retard !

Je me relevai donc le plus vite que je pus étant donné que la couette n'avait absolument pas envie de me libérer. Lorsque, ô bonheur, je réussis enfin à me trouver dans une position verticale, la traitresse en plume se prit dans mes jambes et me fit retomber lourdement au sol. Cette journée commençait très bien, j'avais hâte de voir ce que ma maladresse légendaire me réservait pour le reste de la journée !

Ma bonne humeur partie en fumée, je m'habillai et sortis de ma chambre sans prendre la peine de me coiffer, de toute façon on ne verrait pas mes cheveux. Je me retrouvais donc à courir dans les allées fleuries, en direction de l'église. Arrivée devant celle-ci, je pris le temps de reprendre mon souffle. Arriver en retard à la messe était déjà mal vu, alors arriver dans l'église avec la respiration saccadée et bruyante était inimaginable. Ma respiration ayant retrouvé un rythme normal, j'ouvris la lourde porte en bois en essayant d'être la plus discrète possible. La porte s'ouvrit sans faire de bruit et je réussis l'exploit de franchir le seuil sans m'étaler lamentablement dans l'allée centrale. Je m'assis sur la première place qui se présentait, c'est-à-dire, au fond à côté d'une vieille dame. Aucune des sœurs qui occupaient les premiers rangs, ne semblaient m'avoir repérée. Ma journée n'allait peut-être pas être si catastrophique que ça.

Je suivais la messe lorsque je me rendis compte qu'une fillette, assise devant moi, était en train d'écouter de la musique. Elle ne se cachait pas et secouait la tête de haut en bas, surement en rythme avec la mélodie. Visiblement, sa mère, qui était en train de chanter à plein poumon un cantique, n'avait pas vu ce que faisait sa progéniture.

Trouvant déplacer qu'une personne écoute de la musique non religieuse dans une église, je pris l'initiative de faire cesser les agissements de l'enfant et lui tapai sur l'épaule. La jeune fille se retourna et lorsque je lui fis signe d'arrêter son activité clandestine, elle m'ignora et retourna à sa musique. Pensant qu'elle n'avait peut-être pas compris mes gestes, je lui retapai sur l'épaule en lui demandant de bien vouloir éteindre son baladeur. Cette fois si elle ne se retourna pas mais augmenta le son, désormais on pouvait entendre des bribes de ce qu'elle écoutait. Ce qui n'allait pas tarder à gêner les fidèles.

Je décidai alors d'être plus ferme et m'accroupis derrière la fillette. Je tirai alors sur le fil de l'écouteur dans le but de récupérer l'engin qui produisait la musique. Mais le petit démon, tira à son tour. Je retirai donc plus fort et réussit à "confisquer" le mp3. Je tenais encore l'appareil par les écouteurs quand ceux-ci eurent la bonne idée de se décrocher. La musique n'étant pas éteinte, elle résonna dans l'église. Produisant un épouvantable vacarme même si en lui-même, ce morceau n'était pas trop mal. Même tout à fait à mon goût.

Tout le monde y compris la mère supérieur se retourna alors vers moi. Je sentis mes joues rougir et baissai la tête. Pourquoi ce genre de choses n'arrivait-il qu'à moi ?

POV Aro

« Monsieur Aro, le journaliste du Twilight Chronicles est arrivé.

- Très bien, faites le entrer » répondis-je en soufflant d'exaspération.

Ce journaliste je ne le connaissais pas, mais je le détestais déjà. Ils étaient tous pareils, toujours en train de mettre leur énorme nez où il ne fallait pas dans l'espoir d'un scoop. Étant le directeur d'une grande agence de divertissement de renommée mondiale, je devais faire particulièrement attention à ces infâmes insectes. Toutefois, à de rares occasions, ils pouvaient se rendre utile. C'est pour cela, que j'avais demandé au Twilight Chronicles de m'envoyer un de leurs journalistes.

Heidi, mon assistante, après avoir frappé à la porte du mon bureau, entra en compagnie d'un homme à lunettes. Il avait un visage banal, des cheveux et des yeux noirs, une taille moyenne. Je le situai de suite dans la catégorie des personnes que l'on ne voyait pas, qui passait inaperçue. Cette banalité, qui était un handicap dans le monde du spectacle, était un gros avantage dans les métiers de la presse. Les meilleurs journalistes, ceux qui avaient fait les meilleurs articles, avaient la faculté de se faire oublier.

Ce journaliste qui me faisait face, avait apparemment toutes les qualités physiques pour être un très bon journaliste mais il ne le sera jamais ! Je pouvais apercevoir de la gêne dans son regard, ainsi qu'un brin de sottise. De même, par sa posture courbée, on pouvait noter un manque de confiance. Il n'avait pas le mental pour faire ce métier. Je n'avais donc pas à m'inquiéter de ce cafard ambulant.

Ce n'était pas pour rien que j'avais réussi à construire le plus grand empire du divertissement des États-Unis : Volturi Entertainment. J'avais la capacité de décrypter rapidement le caractère des gens et, quoi de plus simple ensuite de les contrôler lorsque l'on connaissait leurs points faibles ? Oui j'étais un manipulateur mais c'était grâce à ça j'étais le meilleur !

Seuls mes stars et mes plus proches collaborateurs connaissaient l'autre partie de moi-même. Celle où je n'hésitais pas à montrer mes véritables sentiments. Je n'avais pas besoin d'être calculateur avec mes protégés puisque j'étais leur supérieur, c'est grâce à moi qu'ils avaient la chance de se produire sur scène.

Une seule personne arrivait à me tenir tête : Edward Masen. Mais je pouvais me permettre de lui céder quelques exigences, après tout, on pouvait en avoir quelques-unes lorsqu'on me faisait gagner des millions de dollars avec chaque nouvel album, sans compter les produits dérivés et les concerts.

On pouvait me croire avide.

Je l'étais sans aucun doute.

Mais j'appréciais vraiment mes artistes et pas seulement parce qu'ils me rapportaient gros.

D'ailleurs la présence de ce journaliste dans mon bureau avait un rapport direct avec Edward Masen.

« Monsieur Yorki, ravi de faire votre connaissance ! Mais ne restez pas debout, prenez un siège! L'invitai-je en cachant au maximum mon dégout envers sa personne.

- Euh…oui d'accord, répondit-il nerveux. Ma réputation avait dû me précéder.

- Savez-vous pourquoi je vous ai fait venir ? Lui demandais-je un sourire carnassier aux lèvres. Je ne devais pas montrer que je ne l'appréciai pas mais rien de m'interdisais de jouer avec lui.

- Euh…je suppose que ça à un rapport avec l'un des groupes de l'agence ? répondit-il sur la défensive. Ça réponse reflétait sa personne : elle ne servait à rien.

- Exactement ! Mais encore ?

Le journaliste ouvrit la bouche pour la refermer ensuite. Il n'avait pas la réponse et commençait à stresser. Des gouttes de sueur étaient en train de se former sur ses tempes. Je me décidai donc à l'aider, je n'avais pas de temps à perdre moi !

-Vous avez sûrement eu vent de la rumeur qui laisse penser qu'un nouveau membre va rejoindre le groupe D'Arkangel ? Je vous ai convoqué ici, car je voudrais que vous diffusiez dans votre journal l'annonce officielle de cet ajout pour la fin de la semaine!

- Vous voulez dire que notre journal aura l'exclusivité de cette annonce ? me demanda-t-il des étoiles dans les yeux.

- C'est bien cela ! Répondis-je sèchement.

Cet insecte avait peut-être un brin d'intelligence après tout. Je lui tendis une feuille sur laquelle étaient imprimées mes exigences concernant l'article à publier. Yorki récupéra la feuille et la lu rapidement. Arrivé en bas de celle-ci, il relu le document plus attentivement. Quelque chose semblait le gêner. Je me doutais de ce qu'il s'agissait mais, ne voulant pas lui facilité le travail, je me contentai de le regarder.

- Monsieur Volturi, je crois qu'il y a un problème avec votre document. Je ne vois nulle part le nom de ce nouveau membre, qui est cette personne ?

- Je ne vous le dirai pas ! Cette information restera confidentielle pour le moment. Répondis-je peut être un peu trop sèchement. Il parut déçu et chercha à obtenir tout de même la réponse que je ne lui donnerai pas. Pour abréger cet entretien je repris la parole :

- Vous devez seulement savoir que cette personne rejoindra l'agence dans quelques jours et qu'une présentation officielle sera organisée ! Partez maintenant, j'ai du travail ! »

Il se releva, nous nous dîmes en revoir et il déguerpit loin de mon bureau. Au bout de quelques secondes, un bruit sourd et un gémissement se firent entendre. Un sourire franchit mes lèvres. Encore un qui avait percuté la porte vitrée.


Un petit mot de l'auteur

J'espère que vous avez apprécié le premier chapitre de You're Beautiful Enven In Boy. Si oui, ou même si vous avez détesté, n'oubliez pas de partager vos ressentis en laissant une petite review. C'est toujours sympa de connaitre ce que pense les lecteurs.

Cette fanfiction, n'a pas pour seul source d'inspiration Twilight. L'histoire de fond est inspirée de You're Beautiful, un drama coréen. Cette autre œuvre, me sert seulement de fils conducteur : je ne me sentais pas capable d'écrire ma première fanfiction sans avoir une trame pour m'aider en cas de panne d'inspiration.

Les chapitres de You're Beautiful Enven In Boy, seront publiés tous les Samedi et tous les 15 jours. Désolé pour cette longue période, mais étant en terminal S, mes journées sont bien chargées.

Merci pour toi Maë, ma super bêta !