DISCLAIMER : Tous les personnages appartiennent à Square Enix...sauf le Maître Nageur,
Pour le reste de ce délire, piscine et bêtise, voir méchanceté...Et bien...
*Piscine...Je n'en ai pas, celle où je nage appartient donc à ma commune...Quoique nous payons tous...De ce point de vue, je revendiquerai uniquement les douches, qui là-bas sont particulièrement brûlantes...un délice !
*Bêtise...Elle est en libre service, libre de droit aussi, gratuite, non taxée ! Sans aucun rationnement ! Raison pour laquelle tout le monde en a un bon lot...
Connerie...(Oui, il y en a, et fait exprès!) même chose...Sans aucune campagne publicitaire dénigreuse, raison pour laquelle, vous allez bientôt en profiter...
*Méchanceté gratuite...(Aussi oui, y'en'a, mais là j'avoue un...'laisser-aller' hors contrôle assez...continuel...)...
Mes circonstances atténuantes sont les suivantes (SVP pas de haine...merci...) :
J'ai été, moi-même, un jour ou l'autre, proie et prédateur, laideron et canon, grasse ou sèche, petite...ça toujours...excitée et dégoutée...
Mais de quoi parle-t-elle?...
Bonne lecture !
Vague n°1 – Vestiaires
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« O-K...O-K... »
Chuchotis fiévreux...
« Check! »
Bonnet bien enfoncé sur le crâne, ras les yeux...
« Check! »
Lunettes de plongée bien ventousées sur les yeux...ras le bonnet quoi...
« Check! »
Serviette bien placée pour que rien ne soit visible...
« Bande de crevards! »
Yuffie passa sa tête avec prudence, et jeta un coup d'œil.
« GRRRR! »
Elle grinça des dents à la belle rangée de garçon, détendus et rigolards, à l'aise comme des poissons dans l'eau.
Belle brochette! Cette bande de...CREVARDS!
Un vrai ramassis de moules, collées les unes aux les autres, coquilles bien béantes, filtrant les effluves, au qui-vive du moindre relent féminin.
La bande de play-boys, roulant des mécaniques et des yeux, attendait avec impatience la sortie des vestiaires.
« AHAH! »
Yuffie se recula subitement et se plaqua au mur, le cœur battant à cette masse humaine faite d'œil.
Toutes les classes étaient confondues pour le dernier entrainement avant les épreuves, et comme par HASARD, la plupart des mecs n'avaient pas sécher!
« Bande de... »
Yuffie trépigna sur place, crissa des dents à s'en donner la chair de poule.
Elle se détendit enfin, lorsqu'une goutte d'eau fraîche clapota dans son cerveau en ébullition, une étincelle dans la dure réalité de ce monde de brute.
Elle sautilla et tournoya, tel un petit rat en tutu au beau milieu d'un pogo de hard rock, jubilant de son plan GÉNIAL, pour passer sans se faire remarquer et surtout pas reconnaître.
A petits pas de loup, elle traversa les douches, retournant aux vestiaires et lorgna, à la manière du ninja qu'elle était...euh...là, en fait...disons...en apprentissage...
C'est-à-dire...Tout à fait visible, comme un bouton d'acné sur le nez...
Sa tête à bonnet rouge, et ses lunettes miroitantes faisaient...tâche...Sur le fond blanc carrelé des murs...
Oublions évidemment ses grognements et murmures, sorte d'incantation satanique, qui plongeait l'accès au douche dans un épais brouillard de haine tendue, à péter à la tronche de la première âme humaine...Piège plus facilement repérable...Faut vraiment faire exprès et s'appliquer!
Les filles se préparaient en piaillant comme des oies.
Les plus dindes lissaient leurs plumes, une à une, graissées de leur orgueil et de leurs crâneries. En deux mots, les plus chanceuses, quémandaient des compliments rassurants sur leur physique, faussement inquiètes, n'écrasant qu'un peu plus, les autres de leur beauté...lourdes les dindons !
« P'tain d'punaises! »
Yuffie mina de petits geste d'attaque virulents, comme à son habitude.
Les plus poulardes séchaient leurs plumes, trempées de larmes et de bave, au plus beaux plumages alentour. En gros, les plus complexées rasaient les murs, enroulées dans leurs serviettes, cou jusqu'au genou, glissant sur le sol plus que marchant, leurs jambes coincées dans le tissu. Aussi ridicules et malhabiles que des pingouins sans banquise, ou des sushis débordant de garniture...Pitoyables les grues !
« Chier d'chochottes! »
Yuffie exécuta encore quelques gestes agressifs, les ninjas aussi teigneux étaient rares...mais bon...Là, c'était un beau spécimen !
Ouais, parc'que !
Elle, Yuffie Kisaragi, ELLE, Princesse de Wutai n'était pas comme ces perdantes. Elle avait un plan!
Elle n'était pas complexée, non, pas du tout, c'était juste qu'elle voulait passer inaperçue au regard de...
« RAHRAH ! »
...TOP SECRET !
Et qui de mieux qu'un ninja pouvait réussir cet exploit! Un as comme elle avait un plan immanquable.
Yuffie piaffait sur place, toute contente. Le brouhaha des nunuches de son sexe baissa d'un coup.
Yuffie jeta un œil à ses pieds nus, certaine qu'une bourrasque de vent et qu'une grosse bou-boule de tas de tiges et plantes du dessert complétement cramées, allaient passer par là, tant le silence et la tension devinrent lourds et transpirants, façon western.
Sa diversion arrivait, ce silence ne pouvait être expliqué autrement.
Elle fila à la sortie, zieutant une dernière fois, la brochette de requin assis, à l'affut du moindre bout de fesses ou de seins qui passeraient immanquablement devant eux. Chasseurs aguerris et impitoyables, capable d'un coup d'œil opaque et vitreux, de détecter les plus belles sardines dans un banc de thons !
Le banc de prédateur frétilla, leurs peaux si sensibles, recevant déjà le courant de la friture ondulant vers eux.
« Nique ! Nique ! Nique ! »
Yuffie mordit à pleine dent le bord du mur, puis se colla au petit recoin, laissant des traces de sa haine et de ses dents...Donc discrètement, hein!...
Les premières victimes arrivèrent par hardes, dans les douches
Les belles biches marchant de leurs pas gracieux, cul bien bombé en arrière, seins bien sautillants. Puis vient la masse des anonymes truc-muche et sous-espèces, tremblotantes et vaincues.
Toutes s'arrêtèrent juste avant Yuffie, juste avant les douches, ouvertes et offertes, aux mirettes de la meute de loups, hurlante et remuante de la queue, aux bruits des premiers sabots.
Yuffie commença à fumer comme une cocotte minute, au jeu débile de 'Pierre, Papier, Ciseaux', qu'imposait les plus beaux paniers fleuris, pour décider quelle fleur et sa tige, allait titiller les doigts des hommes pour la cueillette, qui ferait couler la première bave de ces messieurs.
Yuffie sentit le 'Ting' de fin de cuisson.
« CISEAUX ! »
Elle hurla d'une voix de crécelle, quelques loups jappèrent d'anticipation, alors que cervidés et gallinacés l'ignorèrent total.
« Hé ? HOHO ?...CIS-... »
La jeune ninja hyper-cuite, se glaça sous un doute affreux...
« Pierre... »
Une réponse molle et franchement agacée, fendit la foule.
Les dindes dodues et bichailles, accélérèrent leurs plouf-plouf, comme des possédées, en avance rapide x100 !
« PIERRE ! »
La voix était ferme cette fois et...
« Pa-pier ! »
Glapit la gagnante, frissonnante comme une feuille qu'on froisse.
« Dans ton cul la pierre ? Mais, si t'insistes, le papier autour pour pas trop griffer ? »
La réplique, là...carrément...fatale !
« VOUIIII ! »
Yuffie vibra de plaisir et huma le parfum subtil et délicat de la grognasse qui se pissait dessus.
« 150 gils ! »
Une silhouette se planta devant elle, portant une brassière blanche sur le maillot de bain noir et réglementaire de l'école.
« Hein ? Qué ?... » (ndl : mélange de Hé ! et Quoi ?...)
Papillonna la Wutaise, aux énormes seins juste à sa hauteur.
« T'es en retard ! »
« Non !...Si...Aller pour ce prix là, j't fais un show et... »
La grosse poitrine rebondit, comme la porteuse tendit le bras sur la feuille toute fripée, serrant le cul au cas où une pierre trainerait par là.
« Tu l'aimes bien ? »
« Hé ?...Euh...Bof... »
Yuffie l'inspecta de plus près et reconnu une starlette qu'elle haïssait particulièrement...fort, fort, fort ! Elle bourdonna ses incantations maudites.
« Tant que ça ! Ok ! J't'fais une fleur en prime ! 150 gils ok ! »
Les grosses glandes tressautèrent d'un rire mauvais et réjoui.
« Qué ? »
Yuffie s'extirpa d'un coup, de la vision de ce pudding de chair tremblotant, pour se re-concentrer sur le visage de ce dessert haute gamme
« Bon toi ! Papier ! »
La femme-gélatine et ses blanc en neige battus fermes, désigna du doigt la rivale, papier quoi, qui tenta de se défroisser avec courage.
« Passes devant. Moi juste après...ET...n'en fais pas trop... »
La sucrerie gloussa de plaisir et braqua de son poing entier la feuille de papier qui s'était cornait.
« Ok ? »
Ah ?...OOH !...Une douce promesse ?...
La chair humaine pointée se liquéfia. La flaque ainsi obtenue glissa vers les douches...et la gueule des loups, parée pour la consommation sans mastication du coup!
