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Disclaimer: Les personnages sont aux auteurs de Death Note Obata et Ohba. Le reste est à Ilye-aru, je ne fais que traduire.

Couple: MattxMello

N/T: Cette fic est une traduction de l'espagnol. Son auteur est la gentille et talentueuse Ilye-aru qui a accepté que je traduise sa fiction. Les plaintes pour fautes orthographiques, grammaticales et syntaxiques doivent m'être imputées mais les compliments pour l'histoire doivent aller à l'auteur ! Pour le rythme de publication, comme l'auteur n'a publié que neuf chapitres sur trente, je vais y aller sur une base régulière d'environ une semaine.

Bonne lecture !

Thème: # 2 - Lluvia (Pluie)


Pluie

Il y avait une période de l'hiver durant laquelle il pleuvait à torrent... il tombait goutte après goutte jusqu'à ce qu'il se forme un dense rideau d'eau qui n'arrêtait de tomber qu'après un bon nombre de jours.

À cette époque de l'année, les surveillants de l'orphelinat avaient l'habitude de fermer les portes avec une multitude de serrures afin de s'assurer qu'aucun petit farceur ne sortirait faire une mauvaise plaisanterie et terminerait par attraper une pneumonie ou un autre mal qui le laisserait à l'infirmerie à la charge d'affairées infirmières.

Contrairement à ce que pouvaient penser certains, l'idée de patauger sous la pluie ou de se rouler dans une marre de boue n'attirait pas Matt et Mello; les jours de pluie étaient les meilleurs de l'hiver. Ces journées où le bruit du rideau de pluie frappant contre la fenêtre les réveillait et qu'ils se cachaient sous les couvertures, blottis le plus proche l'un de l'autre afin de supporter le terrible froid.

Ils restaient ainsi durant des heures, les doigts entrelacés et les jambes emmêlées dans des positions inconfortables, Mello étreignant Matt par la tête et le souffle de celui-ci chatouillant son cou. Os contre os, peau contre peau.

Et quand il regardait par la fenêtre, la pluie tombait et tombait... comme pour ne jamais cesser...

Lorsque Mello se réveilla un peu plus tard, avachi dans la ruelle d'une quelconque ville étrangère les vêtements couverts de boue, le corps gelé par la pluie et la tête chancelante de douleur, il se dit qu'il y aurait toujours des temps meilleurs.


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