Heeeeeeeeey~
Et allez, une p'tite ficounette pour la route avec ce magnifique couple qu'est le FrUK (moi ? Dire ça parce que c'est mon OTP ? Mais non voyons u.u) ! (et je suis toujours autant une merde pour trouver des titres, mais bon)
Brefouille, c'est pas jojo, mais j'espère quand même que ça vous plaira, bonne lecture~ (je décline toute responsabilité en cas d'envie de tarter les personnages)
Ils n'ont même pas encore complètement repris leur souffle, ne se sont même pas encore complètement remis de leur orgasme. Mais, déjà, Francis se retire. Déjà, il se lève en tournant le dos à son amant.
Amant.
Il a envie de rire, et de pleurer, un peu.
Amant.
Amant-accident, amant-erreur, amant-putain de merde mais qu'est-ce que j'ai foutu.
Et pourtant qu'est-ce que c'était bon.
Et pourtant il le désirait depuis si longtemps.
Mais, pourtant, comme il regrette.
Il essuie vaguement le sperme sur son ventre, ramasse ses vêtements éparpillés dans la pièce, se rhabille en silence.
Il a envie de rester. De retourner s'allonger contre ce corps tant désiré. Mais…
Il jette un regard au lit.
Arthur a bougé, il lui tourne le dos, recroquevillé sous le drap qu'il a remonté jusqu'à son cou.
Lui aussi doit se demander comment cette erreur a pu se produire.
Comment en sont-ils arrivés là ?
C'est de notoriété publique, qu'ils ne peuvent pas se supporter. Qu'ils se disputent sans arrêt. Qu'ils sont rivaux. Qu'ils en s'aiment pas. Ne. S'aiment. Pas. C'est ce que tout le monde voit, c'est ce que tout le monde croit. Peut-être est-ce vrai pour France et Angleterre.
Mais Francis, lui, aime Arthur.
Et c'est pour ça qu'il regrette. Maintenant qu'il a goûté à ce qu'il ne croyait jamais pouvoir obtenir, le retour à la réalité lui fait mal.
Il termine de s'habiller, regarde Arthur, ouvre la bouche pour parler, hésite, la referme, décide de s'en aller.
Au moment de poser la main sur la poignée de la porte, il a, l'espace d'un instant, l'espoir idiot qu'Arthur le retienne, l'appelle, lui demande de rester.
Mais rien.
Alors Francis sort de la chambre, et mentalement il se traite d'imbécile pour avoir osé espérer l'impossible.
Pourquoi m'aurait-il retenu ? Il me déteste.
Ils ont recommencé.
Arthur ne sait pas comment ils ont pu être aussi con, mais ils ont recommencé.
Et pas qu'une fois.
La première fois était une erreur, la seconde fois un accident.
Et la troisième, c'était quoi ? Et la quatrième ? Et celles d'après ?
Pourquoi est-ce que, maintenant, ils baisent plus souvent qu'ils ne se battent ?
Arthur ne sait jamais lequel, de lui ou de Francis, fait le premier pas, mais ça finit toujours de la même manière.
À peine fini, Francis s'enfuit comme un voleur.
Sans-doute a-t-il d'autres amants à rejoindre.
Amertume. Jalousie. Colère. Tristesse.
Mais bon, après tout, lui, il s'en fout. Peu importe que Francis s'en aille à la fin, c'est par pur intérêt sexuel qu'Arthur couche avec lui de toute façon. C'est pour ça qu'il ne le retient jamais.
N'est-ce pas ?
Bien sûr qu'il s'en fout. Que pourrait-il ressentir pour cette foutue grenouille ? De l'amour ?
Ridicule ! Complètement et absolument ridicule !
Comme à chaque fois, Arthur se recroqueville sous les draps, tournant résolument le dos à son amant qui se rhabille en silence.
Comme à chaque fois, il a un espoir idiot, qu'il ne parvient pas à s'expliquer. Que Francis change d'avis, qu'il le rejoigne dans le lit, qu'il reste avec lui un peu plus, juste un peu plus.
La porte claque dans le dos d'Arthur, et il se traite d'imbécile.
Pourquoi serait-il resté ? Il me déteste.
