Bonjour !
Voilà bien longtemps que je n'ai plus rien publié ! La fac me prends beaucoup de temps et je vois mes amis en dehors pour me détendre un peu !
De plus, j'écris mon roman à côté donc moins de temps pour les fic HP ! D'ailleurs, je suis certain désormais : cette fiction sera ma dernière ! Peut être un OS quand le coeur me dira, mais plus de grosses fiction, plus que mon roman :p
Bref, J'espère qu'elle vous plaira. Seuls deux chapitres sont écrits pour l'instant, mais le plan est rédigé ^^
Je vous souhaite une bonne lecture.
Ah si : les personnages et l'univers utilisé appartient à Mrs JK Rowling.
Cette fiction contiendra une histoire d'amour entre deux hommes, donc homophobes s'abstenir. Et le rating actuel... C'est pour le futur XD
Abelforth
Chapitre 1 : Fins
- Non ! Je t'en prie, Evey… Non ! Hurla désespérément un jeune homme châtain, aux iris dorés.
- Pardonne moi, Remus, je… Je n'y arriverai pas…, laissa-t-elle échapper, les yeux embués de larmes.
- Evey…, gémit-il.
La jeune femme s'en alla en courrant du parc plongé dans l'obscurité de ce mois d'octobre, ses longs cheveux bruns bouclés, flottants dans son dos.
Le jeune homme, lui, se laissa tomber, anéanti. Il n'avait pas la force de la rattraper. Ça lui faisait mal, si mal… Il voulait mourir. Il l'aimait tant. Mais c'était fini. Totalement fini…
Elle partait… Elle s'en allait en France et intègrerait l'école de Beauxbâtons. Pour cette raison elle avait voulu laisser Remus. Le plaquer.
Il en souffrait. Elle l'avait abandonné.
Comme si la perte de sa mère quelques mois plus tôt ne lui avait pas suffit, il fallait qu'il perde son amour, celle qui l'avait tant soutenu. Celle grâce à qui il s'était senti mieux.
Il pleura de plus belle, et, au dessus de lui, le ciel, comme s'il avait ressenti la douleur du jeune homme, s'était mis à pleurer lui aussi. Mais ces gouttes d'eau étaient froides et leur contact contre la nuque du jeune homme était ressenti comme une lame qui lui tranchait le cou.
Pourtant, il n'esquissa aucun mouvement. Laissant la pluie s'infiltrer dans ses vêtements, la laissant atteindre toutes les parcelles de sa peau. Il ne put dire combien de temps il resta là, sous cette pluie battante, mais il se douta que cela devait durer depuis un moment, puisque soudain, il entendit des cris.
Il ressentait le désespoir et la peur qui se cachait derrière son nom hurlé. C'était la voix d'un homme.
- Remus ! Répond, je t'en prie ! Rem' !
Mais le lycanthrope se replia sur lui, continuant de pleurer, se sentant trahi par la femme qu'il aimait et qui le quittait. Les hurlements se rapprochaient rapidement de lui, et au final, ils cessèrent, laissant simplement filtrer un bruit de pas mat, qui se rapprochait précipitamment de lui.
- Remus, appela l'homme, que fais-tu ici ? Ça fait une heure que je te cherche. J'ai aperçu Evey seule, en pleur…
Mais le dit Remus ne bougea pas, donnant libre cours à sa douleur. Sirius ne le voyant pas bouger sentit son cœur ralentir. Qu'avait-il put se produire ?
Il se laissa tomber à côté de son ami, à genoux, et posa ses mains sur les épaules du lycanthrope, essayant de le relever.
- Laisse moi ici, s'il te plaît ! Supplia Remus.
- Ne dis pas de bêtises, tu es glacé et ta chemise est trempée !
- Lâche moi ! Grogna Remus.
- Tu rêves, tu vas rentrer avec moi !
- Sirius, dégage ! Cracha un peu plus fort Remus.
La colère montait, mêlée à sa peine. Sirius arrivait à le ressentir, mais laisser son ami aurait été plus stupide que de l'énerver, alors il insista. Au moment où Sirius le tira en arrière pour qu'il se relève, Remus le projeta violemment à terre, en poussa un hurlement déchirant. Il allait se jeter sur son ami, quand Sirius réussit à l'intercepter et à le plaquer sur le sol.
- Arrête, Remus, je ne t'ai rien fait, je viens t'aider, je veux comprendre !
- Il n'y a rien à comprendre ! Casse-toi !
- Tu es têtu, mais je le suis aussi, alors, ça va durer longtemps.
Remus, essaya de se libérer de l'emprise de son ami, mais rien n'y fit. Il laissa échapper un gémissement plaintif et abandonna sa lutte. Sirius lâcha alors son ami châtain et s'assit près de lui, pour le prendre contre lui et le calmer.
Remus, sentant Sirius le prendre contre lui, s'agrippa à sa chemise et continua de pleurer.
Après de longues minutes passées sous la pluie battante de cette fin juin, Remus se calma.
- Sirius, je…
- Pas maintenant, nous devons rentrer à l'intérieur. On parlera devant le feu, pour que tu te réchauffes. On ne sera pas déranger vu l'heure qu'il est. Tu es glacé, Rem !
Le jeune préfet ne répondit rien et laissa Sirius le relever. Puis Sirius vint passer un bras autour de ses épaules pour l'aider à marcher : il voyait bien que son ami était exténué. Ils marchèrent longuement dans les couloirs du château, laissant des traînées d'eau derrière eux.
L'entrée de la salle commune des Gryffondors se montra enfin et les deux jeunes sorciers purent entrer dans leur maison. Il obligea Remus à rester quelques instants seuls, debout, devant la cheminée, alors qu'il montait à leur dortoir. Il redescendit quelques minutes plus tard, en short et en T-shirt blanc, deux serviettes et une couverture dans les bras.
- Essuie toi avec ça ! Ordonna Sirius en tendant les deux serviettes. Une fois que tu auras enlevé ta chemise, place là devant la cheminée et mets toi dans la couverture, tu vas tomber malade sinon.
Remus se dépêcha d'enlever sa chemise et tourna le dos à son ami, gêné de se dévoiler ainsi. Il était très pudique et n'aimait pas exposé ses cicatrices…
Sirius perçut ce geste, et une nouvelle fois ne le comprit pas. En y repensant, il avait rarement vu son ami torse nu devant lui. Sirius ricana en voyant Remus se sécher la tête : ses cheveux mi-longs châtains étaient tout ébouriffés.
Il s'enveloppa ensuite dans la couverture et s'assit à côté de son ami Sirius.
- Maintenant on va pouvoir parler. Que s'est-il passé ? Vous vous êtes disputés ?
- En quelque sorte… marmonna Remus, les yeux bouffis d'avoir pleuré.
- Ce n'est pas une réponse pour moi !
- Elle m'a plaqué.
- Ce n'est… Quoi ? Réalisa Sirius. Tu blagues là ?
Remus baissa et secoua la tête en signe de négation, tout en se mordant les lèvres pour refréner son envie de pleurer. Sirius le remarqua et se sentit stupide. Il posa une main sur le dos de son ami, en signe de réconfort.
- Hé, Moony, ça va aller, va ! Essaya-t-il de le rassurer. Je sais que niveau sentimental je suis nul, mais je suis désolé pour toi. Je veux dire… Comment ça se fait ? Que s'est-il passé ?
- Elle part en France, définitivement et on ne se verra plus. Et…
- Oui ? L'incita Sirius.
- J'ai fais une erreur… Je m'en veux ! Geignit-il.
- C'est toi qui l'a laissé tomber ? Je ne comprends plus rien…
- Non, j'ai commis une erreur il y a trois jours.
- Comment ça ? S'inquiéta Sirius.
- Non, j'ai honte et je m'en veux…
- Tu crois que je vais te juger ? Je serais mal placé pour ça !
- Non ce n'est pas ça. Je t'en parlerai peut-être un jour, mais je ne m'en sens pas le courage maintenant…
- Je comprends alors.
Le silence s'empara alors de la salle commune des rouges et ors. Sirius observa son ami lycanthrope pendant plusieurs minutes, alors que celui-ci, fixait le feu, le regard perdu.
Sirius se sentait démuni face à son ami. Il ne l'avait jamais vu aussi triste. Même après la mort de sa mère. Sirius se rendit alors compte que malgré leur proximité et leur amitié, il ne connaissait pas assez son ami. Et de le voir abattu sans savoir quoi faire pour lui remonter le moral lui donna l'envie de le protéger.
- Remus, on devrait aller se coucher. Tu as besoin de repos. Allez, viens !
- Attends, je dois te demander une chose. Tu ne dis rien à personne. S'il le découvre, dis leur que je ne veux pas en parler et explique ce que tu sais. Mais je ne veux pas de pitié, alors arrête de me regarder comme un condamné à mort !
- Entendu, Monsieur le préfet ! Répondit Sirius, un faible sourire aux lèvres.
Sirius se leva et ramassa les affaires de son ami, avant de le suivre dans leur dortoir. Puis il attendit que son ami soit couché avant de s'allonger à son tour sur son lit. Il vit Remus tirer ses rideaux et il se douta qu'il n'allait pas dormir.
Il ne trouva pas, lui-même, le sommeil. Il pensa toute la nuit à son ami et essaya de trouver une solution à son malheur. Il pensa qu'une personne pourrait l'aider et il irait lui parler dès le lendemain. Il se disait qu'il était mal placé pour remonter le moral de Remus, car il était rarement dans son cas. Généralement, c'est lui qui plaquait les filles avec qui ils sortaient.
Mais il se jura de faire de son mieux pour lui faire voir la vie du bon côté.
À huit heures trente, après une nuit blanche, il se leva et alla se doucher, puis s'habilla rapidement.
Le soleil brillait déjà au dehors depuis plus d'une heure, alors qu'il descendait en direction de la Grande Salle. Il fut heureux de voir la personne qu'il cherchait, seule, à sa table, en train de lire l'édition dominicale de la gazette du sorcier. Il s'approcha doucement et s'installa, le plus lentement possible pour ne faire aucun bruit. Puis il se servit son petit déjeuner sans même regarder la jeune femme en face de lui, qui baissa son journal en entendant du bruit en face d'elle.
La sorcière rousse haussa un sourcil en voyant le descendant Black en face d'elle. Sirius, lui, feint la surprise lorsqu'il croisa son regard émeraude.
- Evans ! Comment vas-tu ? Je ne t'avais pas vue !
- Black, tu ne sais pas mentir ! Répondit-elle hautaine.
- Soit. J'ai un problème et toi seule pourrais m'aider !
Lily parut surprise et fixa le jeune homme sans rien dire. Sirius comprit qu'il devait continuer.
- Eh bien, admettons que j'aie un ami. Cet ami en question a eu quelques déceptions amoureuses et…
- Je t'arrête ! Tes problèmes personnels ne m'intéressent pas ! Je ne suis pas assez quiche pour écouter tes petites histoires de c…
- Hé ! Stop ! Ce n'est pas de moi, mais d'un ami à moi que l'on parle !
- Qui ? Demanda-t-elle intransigeante.
- Je ne peux pas te le dire ! Rétorqua Sirius sérieusement.
- Alors je ne peux pas t'aider ! Dit elle en rassemblant ses affaires.
- Tu me demandes de trahir un ami ?
- J'en sais rien, vu que je ne sais même pas s'il existe ! Répondit-elle malicieusement. Bonne journée Black ! Même si ton ami existait, je ne t'aiderais pas car ce serait Potter ! Donc…
- C'est aussi ton ami ! Lâcha Sirius.
- Potter ? Non !
- Je ne te parles pas de James ! Il s'agit de Remus, murmura-t-il.
Lily parut une nouvelle fois étonnée et ne sembla plus cette fois-ci vouloir partir.
- Oh ! Et qu'arrive-t-il à Remus ? Questionna-t-elle, suspicieuse.
- Evey a rompu, annonça gravement Sirius. Jusqu'à maintenant j'étais le seul à le savoir… Il ne veut pas que ça se sache.
- Oh, je… bien sûr. Mais comment… Pourquoi ? S'étonna Lily, désormais gênée.
- Elle part en France durant les vacances et ne reviendra plus.
- Oh, l'excuse des distances !
- Je la trouve géniale ! Précisa Sirius. Mais elle est très difficile à utiliser pour ma part ! Et…
- J'en reviens pas ! On parle d'un soi-disant ami et tu dérives sur ta petite personne ?
- Je plaisantais ! Et Remus est un ami ! Tu n'as pas le droit de dire le contraire ! Ce n'est pas toi qui l'a retrouvé en morceaux hier soir ! Il était détruit ! S'offusqua Sirius.
- Admettons. En quoi puis-je t'être utile ?
- Je ne veux pas qu'il soit malheureux, mais je ne vois pas comment lui remonter le moral. Il n'a pas dormi de la nuit. A ton avis, mieux vaut-il parler d'Evey avec lui, ou ne rien faire ?
- Commençons par le commencement : Ne lui en parle pas s'il ne t'en parle pas, ne le brusque pas, et surtout évite tes vannes vaseuses.
- D'accord…
- Mais surtout, reste présent mais discrètement auprès de lui, montre lui que tu es là, mais pas trop.
- Tout ça ? Mais Moony n'est pas une fille ! Railla Sirius.
- Peut-être, mais ce n'est pas non plus un macho ! S'exaspéra Lily. Et si je te dis ça c'est parce que je le connais assez bien et le fait qu'il n'ait pas dormi ne m'étonne absolument pas. Il aura du mal à en guérir de son Evey. C'était son amour. Et il avait reporté la perte de sa mère sur elle, ce qui fait qu'il s'y était encore plus attaché.
- Oui, j'avais cru comprendre ça, merci quand même, Evans !
Sirius se leva, sans avoir touché à son déjeuner, et partit, laissant Lily Evans seule et stupéfaite par l'attitude de Sirius.
Les deux dernières semaines de cours passèrent rapidement. La rupture entre Remus et Evey Bennett n'avait pas tardé à être dévoilée. Mais Remus évitait d'en parler. Il avait même essayé d'aller parler à la jeune fille, mais elle l'évitait et ne le regardait plus. Quant à Sirius, il essayait le plus possible de lui changer les idées.
Durant deux semaines, il ne dormit presque pas, et la nuit de pleine lune, qui se déroula durant la dernière semaine de cours à Poudlard, fut la plus éprouvante que Remus eut passée depuis son arrivé au château.
La veille de leur départ, Sirius alla parler à James de l'état de Remus. Ils tombèrent d'accord sur une solution et ce fut Sirius qui se chargea d'aller en parler avec son ami.
Le soir même, il demanda à Remus de le retrouver dans le parc. Lorsque ce dernier arriva, il découvrit Sirius allongé sous un saule pleureur. Il le rejoignit et s'assit sans dire un mot.
- Moony, je dois te parler sérieusement.
- Je t'écoute alors.
- Bien… Tu dois arrêter.
- Quoi ?
- De ne pas dormir…
- Mais je dors !
- Arrête de mentir ! Tu as des cernes immenses, tu es épuisé et tu ne manges presque plus. Toutes les nuits je me réveille et je te vois assis dans ton lit, lisant tes cours. Il faut que ça cesse.
- C'est déjà fini…
- Non ! Ta relation avec Evey est finie, pas le reste. Nous, nous sommes là ! On s'inquiète pour toi.
- Oui, sûrement, mais… Je n'arrive pas à oublier.
- C'est là où je veux en venir. Tu vas l'oublier. Et pour ça, tu ne resteras pas seul pendant les vacances ! Tu vas venir avec moi, chez James.
- Non, répondit catégoriquement Remus.
- Alors je viendrai chaque jour devant chez toi et je hurlerai ton prénom jusqu'à ce que tu cèdes !
- Je n'hésiterai pas à te taper pour que tu cesses ! Répliqua sérieusement Remus.
- Un animal ? Tu taperais un animal ?
- Tu n'es pas un animal ! Rétorqua froidement Remus.
Le lycanthrope poussa alors un cri de surprise et se retrouva cloué au sol, un gros chien noir sur lui. L'animal se mit à lui lécher le visage et le cou. Remus commença à rire, sous les chatouilles infligées par la langue râpeuse du canidé.
Sirius satisfait de son coup, se métamorphosa en humain, se trouvant de ce fait assis sur son ami, un large sourire sur le visage.
Pourtant il se trouva vite déséquilibré, lorsqu il reçut une claque de la part de son ami préfet.
- Ça c'est pour m'avoir obligé à venir et m'avoir fait ce coup là ! Lâcha Remus, moitié sérieux, moitié amusé.
- Alors tu viens ?
- Ai-je le choix ?
- Je suis content alors. J'aime mieux lorsque tu souris, tu es mieux comme ça !
Le lendemain, alors que le banquet avait lieu, Sirius avait pris une décision. Parler à Evey. Il attendit qu'elle quittât sa table puis se leva en prétextant une affaire à régler rapidement. Ensuite, arrivé dans le hall, il l'interpella.
- Evey, excuse moi. Je dois te parler.
La Poufsouffle se retourna et après quelques secondes d'hésitations, se décida à rejoindre son interlocuteur.
- Je t'écoute, dit-elle posément.
- Je dois te parler de Remus…
La jeune fille soupira, puis s'apprêta à faire demi-tour, mais Sirius la retint par le bras, l'empêchant de fuir.
- Il ne m'a pas envoyé, je viens tout seul et j'ai besoin de réponses, lâcha-t-il sérieusement, ses deux yeux gris la fixant intensément.
- Bien, alors fais vite.
- Réponds rapidement alors ! Tu l'aimais ?
- Oui.
- Il te plaisait ?
- Oui.
- Tu pars vraiment en France ?
- Bien sûr !
- C'est la seule raison pour laquelle tu le quittes ?
- Non.
- Tu me trouves mignon ?
- Oui… Euh, non !
- Raté ! C'est inconscient, tu ne pouvais pas mentir, en répondant si rapidement ! Mais j'en ai rien à faire de toute manière ! Railla-t-il, avant de redevenir sérieux. Pourquoi le laisses-tu réellement alors ? Je veux dire, à part l'excuse du départ…
- Ce n'est pas une excuse, et l'autre raison est personnelle.
- Il te convient pas sexuellement ?
- Tout n'est pas lié au sexe, et de ce point de vue là, il n'y a jamais eut beaucoup de choses…
- C'est impossible ! S'exclama Sirius.
- Tout le monde n'a pas son cerveau au niveau de l'entrejambe, Black ! S'exaspéra-t-elle.
- Bref, si ce n'est pas ça, qu'est-ce ? S'impatienta-t-il.
- Je ne peux pas te le dire ! Répéta Evey.
- Il n'y a rien que tu ne puisses me dire sur Remus. Je le connais parfaitement !
- Si tu savais ce que je sais… Je… hésita-t-elle.
- Oui ? L'incita Sirius.
- Il m'a avoué quelque chose qui a fait que je ne me sentais pas le courage de rester avec lui. C'est personnel, lâcha-t-elle précipitamment.
Sirius fut surpris d'entendre ça. Qu'avait dit Remus à sa petite amie ? Mais il ne put lui demander, car la jeune fille s'en était allée en courrant, fuyant Sirius Black et ses questions.
Le jeune homme aux cheveux ébènes commença à se poser un tas de questions et se promit d'en discuter avec son ami lycanthrope plus tard. Puis il se dirigea dans son dortoir et termina sa valise. Le lendemain il quitterait le château pour la sixième fois.
Il passerait des vacances avec ses deux amis, James et Remus.
Son ami Remus qu'il souhaitait aider plus que tout au monde à sortir de sa détresse.
Ca vous a plu ? J'essaie de publier le chapitre 2 d'ici une semaine :)
Bises à tout le monde !
Abelforth
