Bonjour, c'est ma toute première fanfiction alors s'il vous plait soyez indulgents. Je fais énormément de fautes d'orthographes, mais j'essai vraiment de les corriger. Tout commentaires pouvant aider à améliorer ma fic et mon orthographe déplorable sera le bienvenue !
J'ai vu qu'il y avait très peu de fanfiction sur Owen et Amelia en français alors j'ai décidé d'en écrire une. Voila j'espère que se ne sera pas trop nul.
Bonne lecture !
Les médecins savent une chose, la journée n'est jamais finie. Amelia Shepherd était l'une des mieux placée pour le savoir. Alors qu'elle venait d'enchaîner 48 heures de garde, elle venait d'être biper aux urgences. Elle avait crut voir la fin de ce marathon interminable arrivée, mais visiblement, un autre allait commencer. Elle se précipita dans l'ascenseur qui était vide. Elle fut accueillie par cette odeur si particulière de désinfectant, de maladie et de tout ce qui peut traîner dans un hôpital. L'odeur la moins envoûtante du monde. Si il y avait bien une chose que la jeune femme ne comprenait pas, c'était ce mite érotique qui planait autour des ascenseur. Comme si cette cage pouvait avoir un pouvoir aphrodisiaque. C'est petit, ça sent mauvais, c'est plein de bactéries et des dizaines de gens ont fait des choses inavouables à l'intérieur. Vraiment, les ascenseurs la dégouttaient. Enfin, les portes s'ouvrirent et elle put sortir. Elle pressa le pas et arriva bien vite aux urgences. Elle percuta April.
- Amelia, je te cherchais, on t'attend lit 4.
- Merci, j'y vais tout de suite.
Elle connaissait les lieux comme sa poche et elle le trouva sans problèmes. Elle vit une fille d'environ 8 ans allongée. Elle était blonde avec de jolies boucles. Sa peau était très blanche et ses yeux d'un bleu si clair qu'ils semblaient transparents. Ses parent lui tenaient la main et il y avait Owen assit sur son lit, la rassurant. Elle hésita. La dernière fois qu'elle lui avait parlé, c'était quand il l'avait aidé à écouter le dernier message de Derek. C'était il y à trois mois. Depuis, ils n'avaient pas eu l'occasion de travailler ensemble. Il fallait bien que ça arrive un jour. Le problème était que dans sa tête, rien n'était clair. Ils avaient théoriquement rompu. Mais pourtant elle savait qu'il se passait encore quelque chose. Elle le sentait au fond de son cœur. C'est pour cela que travailler avec lui allait être difficile.
Elle se décida quand même. La santé du patient passe avant les problèmes personnels du médecin.
- Bonjour, je suis le docteur Shepherd. C'est moi qui vais m'occuper de votre fille.
Elle leur serra la main. La mère était une petite femme blonde avec de grands yeux sombres. Ses cheveux étaient parfaitement coiffés, son tailleur noir et sa chemise blanche n'avaient pas le moindre plis, sa bouche était pincée et son regard rude. Le père était un homme grand et fin et il se dégageait de lui une forte odeur d'eau de Cologne. Il portait un costume noir de luxe et une cravate grise. Comme sa femme, il avait l'air excessivement exigent et coincé.
- Alors jeune fille, c'est quoi ton prénom ?
- Leïla.
C'était son père qui avait répondu à sa place.
- Excusez moi monsieur, mais je préfèrerai que votre fille réponde d'elle même à mes questions. Cela m'aidera à voir si tout va bien.
Il ne répondit pas et se contenta de pincer les lèvres encore plus fort que sa femme.
- Alors Leïla, que s'est-il passé ?
Elle sembla hésiter.
- Tu peux tout me dire tu sais ?
Elle regarda ses parents qui restèrent de marbre.
- Je suis tombée.
- Comment ?
- En faisant du roller. Je me suis cognée la tête contre un trottoir et j'ai eu le tournis.
Amelia hocha la tête et commença à examiner Leïla. Elle avait un hématome sur le front . La jeune femme commença à douter de la version de la petite pour plusieurs raisons. Premièrement quand on se cogne sur un trottoir, généralement on se rappe. Et la rien. Pas une égratignure. Et deuxièmement quand on tombe en roller, bien souvent on tombe en arrière et quand on tombe en avant, c'est les mains qui prennent et son hématome était sur le front. Amelia continua son examens. Il n'y avait visiblement pas de traumatisme crânien, mais on n'est jamais trop prudent. Elle décida de la garder en observation pensant 24 heures. Une infirmière l'emmena dans une chambre où elle aurait d'avantage d'intimité.
Owen lui tendit le dossier de la petite.
- Amelia, il y a quelque chose d'étrange.
- Quoi donc ?
- Regarde par toi même.
Elle se saisit du classeur et constata qu'il était bien épais. La fillette avait été de nombreuses fois hospitalisée. Elle avait eu des fractures, avait souffert de malnutrition et une fois même avait eu des lésions internes sévères. Amelia soupira. Ce dossier confirmait ses soupçons. Elle savait parfaitement ce que tout cela signifiait, et ça ne l'enchantait guerre. Elle était censé rentrer chez elle, mais elle ne pouvait s'y résoudre. Une petite fille était peu être en danger. Une enfant innocente. C'était la première fois qu'elle avait affaire à ce genre de cas. Elle n'avait pas la moindre expérience. Elle n'avait pas le choix, il lui fallait demander de l'aide. Elle se tourna vers Owen qui n'avait pas bouger.
- Je crois qu'elle a besoin de nous. Il faut que tu m'aide. Je n'ai jamais eu à traiter un cas de maltraitance.
Il lui expliqua les différentes manières de faire. Elle les avaient déjà apprises à l'école mais une mise à jour ne fut pas de trop.
- Il va falloir attendre un peu, qu'elle se remette de ses émotions. Je pense que tu devrais y aller seule.
- Pourquoi ?
- Tu es une femme, elle sera plus à l'aise avec toi.
- Si tu le dis. Tu veux un café en attendant.
- Avec plaisir.
Elle fut elle même surprise de demander ça mais tout deux allèrent à la cafétéria de l'hôpital. Ils se mirent dans un endroit tranquille, loin de l'agitation constante. Elle était contente de passer un peu de temps avec lui et à son grand étonnement, il n'y avait aucune tension entre eux. Ils parlaient de tout et de rien, appréciant juste le moment. Ils avaient une vraie conversation, sans parler des problèmes de chacun ou de médecine. Ils étaient juste deux personnes banales qui discutaient. C'était l'un des rares instants de normalité dans leur vies. Mais hélas, le répit fut de courte durée. Il fallait aller voir Leïla.
Amelia était devant la porte de la chambre de la fillette. Elle n'était pas certaine de pouvoir le faire. Malgré le miracle qu'elle avait accompli avec le docteur Herman, elle doutait toujours de ses capacités. Mais elle devait se prendre en main, alors elle ouvrit doucement la porte. Les parents étaient assis sur les fauteuils de la chambre et ils étaient tout les deux sur leurs téléphones. Amelia se racla la gorge pour signaler sa présence.
- J'aimerai m'entretenir avec votre fille si cela ne vous dérange pas.
- Allez y.
Aucun d'eux ne bougea.
- Seule, ajouta la jeune femme.
Ils sortirent de la chambre visiblement à contre cœur. La petite avait les yeux fermés, mais Amelia savait qu'elle ne dormait pas. Elle avait la couette remontée jusqu'au menton et elle paraissait si vulnérable, sa peau presque translucide se confondant avec les draps blancs.
- Leïla, je peux te parler ?
Elle ne réagit pas.
-Leïla, je sais que tu m'entends.
La fillette ouvrit les yeux, libérant ses prunelles bleues et fixa la jeune femme sans dire un mot. Son regard était si intense qu'il mit la brunette mal à l'aise. Malgré son malaise, elle s'assit sur le lit.
- Alors, j'ai vu que tu es une habituée de cet hôpital
- Oui, je me fais régulièrement mal.
Amelia hocha la tête. Elle ne savait pas trop comment faire pour amener le sujet.
- Tu te fais mal toute seule ?
- Oui.
La jeune comprit qu'elle n'arriverai nul part en partant dans cette direction.
- Ils travaillent beaucoup tes parents non ?
- Oui.
- Tu es souvent toute seules à la maison ?
- Non il y a ma tante.
- Elle est gentille ?
- Oui très !
Pour la première fois, la petite laissa échapper un petit rire.
- Elle fait les meilleures crêpes du monde et tous les mercredi après mon cour de danse, elle m'en fait.
- Tu aimes la danse ?
- Non... Ce sont mes parents qui veulent absolument que j'y aille.
- Dis moi, ils s'appellent comment tes parents ?
- Marie et Paul.
- Et ta tante ?
- Alma.
Les deux dernières questions étaient inutiles, mais elle était à court d'idée. Elle avait beau faire tourner son cerveau à toute vitesse comme elle savait si bien faire, rein ne sortait. Le néant. Alors elle tata le terrain.
- Ils te grondent souvent tes parents ?
- Seulement quand je fais une bêtise ou quand j'ai des mauvaises notes.
- Ça arrive souvent ?
- Pas plus que ça.
Elle répondait vite, comme si ses réponses étaient programmées à l'avance. Amalia voyait qu'elle évitait de développer. Elle continua tout de même un peu espérant obtenir des informations. Mais Leïla resta aussi secrète que possible. La jeune femme dut se résoudre à abandonner. Il fallait qu'elle trouve un autre moyen, et elle le trouverai.
Elle sortit de la chambre et se retrouva nez à nez avec le père. Il lui bloquait le passage. Sa posture était plus que menaçante et elle se sentait étrangement faible fasse à lui. Son regard était si noir qu'elle commença à avoir peur. D'un seul coup, il saisit violemment la mâchoire de la jeune femme. Il avait une telle force qu'elle en eu la nausée. Il approcha lentement son visage du sien et murmura à son oreille.
- Je sais que vous savez docteur Shepherd. Si vous dîtes quoi que ce soit, je vous détruirai, et ça ne sera pas difficile pour moi. Vous avez compris ?
Elle n'arrivait pas à bouger ou à coordonner son esprit pour répondre. Il serra encore plus fort.
- Avez vous compris docteur Shepherd.
- Oui.
Sa voie était ténue, tremblante. Il la lâcha et rentra dans la chambre sans rien ajouter. Elle porta sa main à sa mâchoire et appuya légèrement et grimaça de douleur. Elle ferma les yeux et essaya de calmer sa respiration haletante. Elle ne pouvait pas abandonner. Elle avait la preuve que cette petite fille était maltraitée. Son père lui avait en quelque sorte avoué. Maintenant, il fallait qu'elle se débrouille pour aider Leïla.
