Bonjour à tous, alors voilà je me lance, je publie ma première fanfiction. J'aimerais bien savoir vos avis, qu'ils soient bons ou mauvais, sur ce premier chapitre. J'accepte tout, tant que c'est constructif ! ;) (bon si c'est positif, c'est mieux ^^) Je suis débutante donc mon histoire ne sera pas très très originale, mais j'espère quand même que vous apprécierez ! :) Elle met en scène deux de mes personnages favoris : Hermione Granger et Draco Malefoy.
Sur ce, bonne lecture !
« C'est un véritable cauchemar. Quand est- ce que cela va se terminer ? Déjà deux semaines que je suis ici. Enfermée. Prisonnière. L'écriture est le seul moyen que j'ai trouvé pour brider ma peur, y voir un peu plus clair. »
Elle referma son journal d'un coup sec. Déjà deux semaines ? Elle-même avait du mal à y croire. Elle se souvenait très bien du jour où tout avait commencé.
Un jour comme un autre, Hermione Granger lisait. Elle était plongée dans une passionnante histoire sur les vampires. Elle apprenait tout un tas de choses surprenantes sur ces adorables pers... buveurs de sang. En fait, elle n'apprenait rien du tout, pour la simple et bonne raison qu'elle n'arrivait pas à se concentrer. C'était la guerre. Enfin, guerre était un mot bien faible. C'était l'anarchie, la fin du monde, the end of the end etc... Le Seigneur des Ténèbres venait tout juste de faire son grand retour. Il n'avait pas fait les choses à moitié et avait carrément fait une annonce à la télé pour demander à ses fidèles mangemorts de le rejoindre. Il avait également proclamé que tout ceux qui se rallieraient à sa cause seraient épargnés de sa vengeance ainsi que leur famille. Les autres … et bien ils seraient victimes de sa colère noire. Forcément, tout le monde était sur le qui-vive. Non, tout le monde était paniqué, au point de vouloir s'enfuir à tout prix. Les cheminées étaient toutes bloquées, le prix des portoloins avait augmenté de manière inimaginable. Le lieu le plus sécurisé était encore Poudlard. C'est pourquoi Hermione, Ron, Ginny et bien sûr Harry étaient restés. Mais il y avait des rumeurs comme quoi Voldemort était en train de construire une gigantesque armée formée de créatures toutes plus dangereuses les unes que les autres : des ogres, des golems, mais aussi des vampires … Créatures oubliées de tous, les sorciers avaient appris depuis peu qu'elles existaient réellement. En effet, on avait toujours cru que ce n'était que des légendes inventées par des humains pour se faire peur. On appris ainsi que les vampires avaient été isolés sur une île lointaine par de grands sorciers, car ils avaient failli exterminer la race humaine. Personne ne se souvenaient d'eux car les sorciers avaient ensuite effacé la mémoire de tout le monde. Mais le dernier de ces sorciers, sur le point de mourir, avait voulu prévenir le monde magique de « ce potentiel danger ». Il avait légué ses vieux manuscrits qui renfermaient tout ce qu'il avait pu apprendre sur les vampires au cours de sa vie au Ministère magique. Le gouvernement avait ensuite publié de nombreux livres pour prévenir la population contre les vampires. C'était un de ces livres qu'Hermione était en train de lire. Enfin, d'essayer de lire. En ayant marre de ne pouvant rien faire, elle avait décidé de se cultiver un maximum sur ses futurs ennemis. Après tout, l'intelligence peut te sauver la vie, se dit-elle un sourire aux lèvres.
Soudain, quelqu'un ouvrit brutalement la porte. Hermione sauta sur sa baguette, prête à défendre chèrement sa peau. Elle stoppa net en reconnaissant Harry :
-Mais …
Celui ci ne la laissa pas finir sa phrase :
-Hermione ! Nous sommes attaqués ! Les professeurs viennent de donner l'alerte, les mangemorts attaquent Poudlard, hurla t-il.
La jeune fille courut vers un tiroir qu'elle ouvrit précipitamment. Elle en sortit une fiole remplie d'un liquide jaunâtre peu ragoûtant.
-J'en étais sûre Harry ! C'est toi qu'ils veulent ! J'avais préparé ce Polynectar depuis un bout de temps !
Harry, voyant qu'Hermione allait avaler la mixture, lui prit le bras :
-Mais qu'est ce que tu fais avec ce truc ?
-Tu ferais mieux d'apprendre tes cours Harry, dit Hermione d'un air supérieur. Cette potion va me transformer en … toi !
-Non mais ça va pas ! Tu l'a dis toi même, c'est après moi qu'ils en ont, tu ne vas pas te transformer en moi, ils vont tous te courir après !
-C'est justement ça que je veux Harry. Que tu aies une chance de te sauver et de trouver la position des objets qui permettront de vaincre Tu-Sais-Qui. Ta vie vaut beaucoup plus que la mienne.
Harry n'eut pas le temps de protester qu'Hermione avalait le breuvage en se pinçant le nez.
-Noooooooon ! hurla le jeune homme.
Mais c'était trop tard, les traits du visage et du corps d'Hermione devenaient flous, sa peau s'étira et, avec un cri de douleur, elle se transforma en un parfait clone de Harry Potter. Elle sortit des lunettes conformes à celles de Harry et les posa sur son nez.
Le jeune sorcier regarda son jumeau, avec une furieuse envie de le cogner. Il n'en eût pas le loisir car une explosion souffla la porte. Les deux Harry Potter sursautèrent, et coururent le plus vite qu'ils purent. Des sorts fusèrent de part et d'autre et enflammèrent tous les précieux bouquins d'Hermione. Celle ci se retourna et en eut la larme à l'œil. Tous ces ouvrages qu'elle n'avait pas eu le temps d'étudier ! Ils vont le regretter, se promit-elle. Elle sortit de sa chambre par la porte cachée au fond de son placard. Mais elle s'aperçut soudain qu'Harry n'était pas derrière elle. Par Merlin, elle était pourtant sûre qu'il la suivait ! Elle espérait qu'il aurait l'intelligence de passer par la trappe sous le lit, qu'elle lui avait montré la veille, en espérant qu'il en ai eu le temps, ce qui était peu probable vu la soudaineté de l'attaque. Elle courait maintenant dans le couloir, curieusement vide. Elle entendait des cris au loin, mais elle ne voyait personne. Son cœur commençait à réduire ses furieux battements quand soudain, elle vit une gerbe de feu se diriger droit sur elle. Vive comme l'éclair, elle incanta un bouclier d'eau qui éteignit la flamme destructrice. Elle chercha son adversaire mais, malin, il s'était caché. Elle continua sa course folle à travers le château en évitant les multiples sorts que lui envoyait son ennemi derrière elle. Elle contre-attaquait mais il fallait avouer que ce n'était pas facile de viser juste si elle ne voulait pas se prendre un mur en pleine figure. Essoufflée, elle déboula en plein milieu d'une grande salle, curieusement inconnue. Tous les mangemorts présents dans la salle se tournèrent vers elle. Avec sa chance légendaire, elle était tombée sur un super nid de mangemorts qui se concertaient pour savoir à quel endroit attaquer le château, à quel endroit on pourrait tuer le plus de personnes, enfin bref, un tas de trucs de mangemorts. Hermione retint un rire nerveux : ces idiots n'avaient pas encore compris que l'alerte avait été donnée dans tout Poudlard et que certains de leurs compagnons avaient déjà commencé la bataille sans eux. Ils étaient coordonnés dis donc !
-Il est là ! On s'en fout des autres, concentrez vous sur Harry Potter, hurla celui qui semblait être le chef, en pointant sa baguette vers « Harry ».
Oooooooups ! Pas discret-discret comme arrivée ! Hermione repartit aussitôt en sens inverse.
Mais ses assaillants, avec un cri de victoire, la suivirent en lui lançant divers sorts. Elle en évita un de justesse qui fit fondre l'armure qui avait le malheur de se trouver là. Et c'était reparti pour un tour ! Elle se mit à courir plus vite, consciente que ses ennemis se rapprochaient petit à petit. Sauf que cette fois, c'était 6 fois plus de sorts qu'elle devait éviter. Elle n'allait pas tenir longtemps, vu les notes en sport qu'Harry avait eut ce dernier trimestre. Déjà son souffle manquait et elle avait de plus en plus de mal à ne pas être touchée par tous les pièges que ses ennemis lui tendaient. Tout à coup, elle se prit les pieds dans le filet de pêche qu'avait fait apparaître un Mangemort. Elle s'étala de tout son long et essaya de se relever maladroitement. Mais c'était trop tard, les hommes masqués se jetèrent tous sur elle et lui lancèrent des Stupéfix. Le corps d'Harry se figea. « C'est pas vrai, se dit-elle, je me suis faite avoir par un filet de pêche. La honte ! Une anecdote de plus à raconter à mes enfants plus tard … Enfin, si je m'en sort vivante. » Bien sûr, elle avait eût la merveilleuse idée de fermer les yeux lorsqu'elle avait été touchée par le sort, ce qui faisait qu'elle ne savait absolument pas ce qui se passait. Une voix hurla à son oreille, et elle aurait sursauté si elle n'en eut pas été incapable.
-On l'a eu ! Qui a lancé ce magnifique sort qui a fait apparaître ce magnifique filet de pêche ?
-C'est moi, répondis une voix traînante.
Hermione reconnut tout de suite Lucius Malefoy. Génial, manquait plus que lui !
-Tu seras récompensé comme il le faut par le Sombre Seigneur, intervins une femme, d'un ton sans joie.
Hermione se sentit traînée par les mangemorts Elle devinait qu'il passait par le plus grand nombre de couloirs pour montrer leur « prise » exceptionnelle.
A chaque salle dans laquelle ils passaient, Hermione pouvait presque voir le désespoir et la déception sur les visages des sorciers de Poudlard. Les combats cessaient immédiatement (elle le savait car il y avait subitement un silence de mort). Comme si Harry était le seul à pouvoir encore les sauver et que le voir ainsi, figé dans une position grotesque, leur enlevait tout espoir de triompher. Les partisans de Voldemort en profitaient librement pour infliger des Doloris à ceux qui avaient blessés ou tués l'un des leurs. Hermione espérait, non priait de toute son âme pour qu' Harry n'intervienne pas. Elle n'avait pas besoin d'un héros, surtout qu'il serait inutile et que cela n'allongerait pas leur espérance de vie, tout au contraire. Après un dernier cri de victoire et un dernier Doloris, les mangemorts qui l'avaient capturée transplanèrent.
:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:
Bien sûr, si Harry n'était pas intervenu, il y avait une raison. Après l'explosion de la porte, il avait essayé tant bien que mal de suivre Hermione, mais malheureusement, un sort gluant s'était collé a son pied, l'empêchant de faire quoi que ce soit. Il avait perdu de précieuses secondes à trouver la formule pour l'enlever. Comme quoi, écouter en cours pouvait s'avérer être utile de temps en temps !
Il eût juste le temps de se cacher derrière le grand lit qu'il entendit des voix de mangemorts qui lui hurlaient de se rendre, qu'aucun mal ne lui serait fait. La bonne blague ! C'est sûr que des partisans de Voldemort, qui masquaient leurs visages, qui avaient fait exploser la porte de la chambre après être rentré en criant dans le château et en saccageant tout ce qui s'y trouvait (les objets ET les personnes) étaient sûrement là pour parler Quidditch avec lui. Il faudrait peut être leur rappeler qu'Harry avait 17 ans. Les mangemorts entrèrent dans la pièce à moitié détruite et commencèrent à passer au peigne fin les affaires d'Hermione. Non mais ils pensent trouver quoi ? Se dit Harry. Un objet qui indique où je me trouve précisément ? N'importe quoi !
Tandis que les mangemorts continuaient leurs recherches et fouillaient maintenant dans les sous vêtements d'Hermione, Harry essayait de se concentrer et de trouver ne serait-ce qu'un embryon d'idée pour se sortir de là. Mais c'est vrai qu'à plat ventre par terre, et avec des psychopathes qui ricanaient sadiquement devant les petites culottes rouges à nounours d'Hermione, c'était pas facile-facile. Son regard se tourna alors vers un poignée en cuivre qui sortait du sol. … Qui sortait du sol ? Non, en fait, c'était la poignée d'une trappe. Mais oui, la trappe ! Quel imbécile ! Hermione la lui avait montré hier, mais il était tellement plus concentré sur le SMS coquin que lui avait envoyé Ginny qu'il avait écouté d'une oreille distraite. Mais il savait qu'elle menait dans un sous-sol de secours qu'Hermione avait aménagé exprès avec vivres, lumière et .. livres. Harry tendit la main vers la poignée mais suspendit son geste en pensant qu'il allait faire un bruit d'enfer pour arriver à ouvrir la trappe. Heureusement, à ce moment là, de nouveaux mangemorts débarquèrent avec leur discrétion habituelle dans la chambre, à la grande joie d'Harry, qui s'empressa d'ouvrir la trappe. Enfin, d'essayer. Car malgré tous ses efforts, la trappe ne se soulevait pas ne serait-ce que d'un tout petit millimètre. Mais qu'est-ce que c'était que ce bordel ? Puis il se souvint brusquement qu'Hermione avait posé un sort et qu'il fallait dire un mot de passe à voix haute. Mais bien sûr, il n'avais pas écouté. Mais pourquoi n'avait-il pas écouté ? Il décida alors de dire à haute voix tout ce qui lui passait par la tête :
-Hermione ! Ron ! Harry ! Ginny ! chuchota t-il avec les mots de passe qui lui semblaient les plus pertinents. Livre ! Étudier ! Heu .. Magie ! Dumbledore !
Mais apparemment Hermione avait décidé de mettre un mot de passe bien ardu car il avait déjà fini de dire son stock de mots. Sans s'en rendre compte et dans tout son énervement et son malheur, Harry avait haussé légèrement le ton de sa voix. Un des mangemorts s'arrêta net dans sa contemplation d'un des soutiens gorges d'Hermione, tout en satin noir, qu'elle avait dû payer bonbon :
-Hé les gars ! Vous avez pas entendu un bruit ?
Les autres stoppèrent net dans leurs activités et tendirent l'oreille. Harry s'était tu bien sûr, devenant tout rouge pour s'empêcher de respirer. La sueur perlait à son front.
-Heu... ta dû rêver, moi j'entends rien du tout, ricana l'un des hommes masqués.
L'autre regarda la chambre d'un air suspicieux et darda un regard meurtrier à celui qui se moquait de lui.
-Je suis sûr que j'ai entendu quelque chose, alors si sa vous dérange pas trop, je vais jeter un sort d'Intrusion, juste pour être sûr que y'a pas quelqu'un.
-Ouais, avoue que t'aimerais bien que ce soit la sorcière qui porte ça, hein ? Se moqua l'un des mangemorts en lui prenant le soutien-gorge des mains.
Harry avait failli s'étouffer. Quoi ? Il allait jeter un sort d'Intrusion ? C'était la fin cette fois. Il était pratiquement sûr d'être repéré. Il allait se faire avoir à cause d'un mot de passe. Il ferma les yeux, attendant avec résignation son sort, se maudissant pour la cent millième fois au moins de son manque d'écoute avec Hermione.
Le Mangemort brandit sa baguette :
-Revelo Intrusi !
Une poussière rouge s'éleva dans les airs et se dirigea droit derrière le lit, où était caché Harry.
-Ah, je vous l'avait dit !
Les mangemorts commencèrent à s'avancer prudemment. Harry, qui trouvait que la mort mettait du temps à arriver, entrouvrit un œil. Tout compte fait, il allait se défendre comme il le pouvait pour causer le plus de pertes possibles parmi ses adversaires. Il allait se relever et pousser un cri de rage pour (tenter) d'effrayer ses ennemis quand, soudain, il vit les pieds des hommes se stopper.
-Ma Marque me brûle !
-Moi aussi ! C'est le signal !
-Ils ont trouvé Harry Potter, on s'en va les gars !
Et avant qu'Harry n'ait eût le temps de comprendre, ils transplanèrent et ne laissèrent que la chambre à moitié détruite avec un tas de sous vêtements qui traînait. Harry se leva. Génial, ils ont trouvé Harry Potter, enfin tranqu... Une seconde. C'était lui Harry Potter ! Et il était encore là, (vivant), en train de remettre ses lunettes comme il faut et d'essayer de respirer normalement. Alors … Il sentit son cœur faire un bond et failli s'évanouir quand la vérité apparut : C'est Hermione qui avait été enlevée.
:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:
Ils avaient transplanés une bonne dizaine de fois avant d'arriver à destination pour éviter qu'on ne les suive. Comme si on pouvait être assez fou pour ça ! Se dit Hermione.
-C'est qu'il pèse son poids le balafré ! Répliqua l'un des mangemorts en posant durement « Harry » au sol. Toi là, aide moi !
Hermione se serait presque vexée à propos de la remarque sur son poids mais elle se souvint qu'elle « était » Harry. D'ailleurs, en parlant du Polynectar … L'heure étant bientôt écoulée, il allait cesser de faire son effet dans peu de temps. Elle redoutait la réaction de ses ennemis qui allaient être sûrement extrêmement déçus d'avoir sur les bras la petite Sang de Bourbe que le Seigneur détestait tant à la place du grand Harry Potter. Elle allait sûrement être torturée à mort ou même tuée tout de suite, à vrai dire sa l'arrangerait de ne pas avoir à souffrir le martyr pendant des jours.. Mais en même temps, elle ne voulait surtout pas rater la tête que ces salauds allaient faire quand ils découvriraient la supercherie. Elle se sentie soulevée, un des mangemorts lui tenaient les bras et un autre les pieds. Le Stupéfix allait bientôt cesser de faire effet, elle sentait déjà ses muscles qui se relâchaient. Elle essaya d'ouvrir les yeux : quitte à être enfermée ici, mieux valait qu'elle ai quelques infos sur sa prison. Au prix d'un énorme effort, elle réussit à soulever ses paupières : une lueur vive l'éblouit à moitié. Elle regarda autour d'elle (autant qu'on le peut quand on est transportée par deux mangemorts comme un sac à patates) et elle s'aperçut qu'elle était … dans un immense jardin ! Oui, deux hommes encapuchonnés de noir l'emmenait vers une espèce de château en traversant un jardin coloré et si grand qu'on aurait dit un champ. Le contraste était assez … surprenant. Voldemort aimait donc les fleurs et les petits papillons ? Intéressant. Elle imaginait plutôt un endroit petit et qui n'attirait pas l'attention. Et plutôt lugubre aussi. Enfin, elle n'était pas encore entrée dans le « château ». On pouvait toujours avoir des surprises. L'un des hommes se rendit enfin compte qu'elle avait ouvert les yeux :
-Ah ben enfin ! T'es pas très résistant toi ! Prépare toi à entrer en enfer ! Je me demande ce que le Seigneur des Ténèbres va te faire subir ? Avada Kedavra ? Mmmmmh, non, trop rapide. Des Doloris à longueur de journée alors ? Trop basique. Peut être que …
-Tais toi Igor, tu me fatigues avec tes conneries. Ce qui est sûr, c'est que c'est pas toi qui aura la récompense.
Un des mangemorts s'approcha et retira sa capuche. De longs cheveux blonds, à la limite du blanc cascadèrent sur ses épaules. Hermione reconnut Lucius, qui se vantait ouvertement d'avoir attrapé « Harry ». Attends un peu mon coco, tu vas moins rire quand tu verras qui je suis réellement, se dit Hermione en « s'amusant » à l'avance.
Le champ fut traversé, et ils s'approchèrent de la bâtisse. Un des mangemorts s'avança vers la lourde porte en chêne brun et pointa sa baguette. Hermione sursauta. Un immense serpent, qu'elle n'avait pas vu avant, se dirigeai droit sur l'homme. Celui ci tremblait, essayant malgré tout de cacher sa peur. Le reptile s'enroula autour de son cou. Il va le tuer, se dit Hermione en frissonnant, sans savoir si ça la dégoûtait ou si elle pouvait se réjouir. Mais le serpent se contenta d'approcher sa gueule près de la main de son prisonnier et, vivement, la mordit. Puis, il repartit d'où il était venu. Un long sifflement résonna, qui fit sursauter la moitié des mangemorts, pas très à l'aise apparemment. La porte s'ouvrit dans un grincement atroce et ils entrèrent. C'était … sombre. Murs noirs, tapis noirs, plafond noir. Très original. C'était aussi très vaste. On pourrait y faire entrer une armée, pensa Hermione. Elle devint blême en songeant que c'était peut être ce que comptait faire Voldemort. Il n'y avait presque pas de décorations, à part de monstrueux tableaux et des statues qui représentaient … Heeeeu … Des gens. Pas très connus car Hermione, qui avait pourtant acquis un savoir extraordinaire, n'avait aucune idée de qui cela pouvait être. De plus, c'étaient des tableaux moldus, car ils ne s'animaient pas sur son passage.
Ils descendirent des tas d'escaliers, tournant à droite, puis à gauche. Hermione essaya de se repérer pour une future évasion mais elle se perdit vite dans les directions. Mais c'était pas un château c'était un labyrinthe ! Ils arrivèrent à destination : une cellule aux barreaux rongés par le temps, juste quand le Stupéfix s'évanouissait. Ils jetèrent « Harry » de toutes leurs forces, et Hermione s'étala pas très gracieusement sur un sol dur et froid.
-J'espère que vous allez vous plaire ici, ricana Lucius. Enfin, ne rêvez pas, je ne pense pas que vous allez y rester bien longtemps. Je cours voir le Seigneur qui s'occupera personnellement de votre cas. Sur ce, Potter, faites un petit coucou de ma part à vos parents quand vous les verrez, conclut-il avec un clin d'oeil sournois.
Connard ! Je sais de qui tiens Draco maintenant ..
Les Mangemorts l'abandonnèrent dans sa petite prison. Elle inspecta le lieu où elle allait sûrement passer la nuit et plein d'agréables heures en perspective. Un minuscule lit où elle n'était même pas sûre de rentrer, avec une couverture tellement mitée qu'on se demandait si c'était réellement une couverture ou .. un mouchoir. Et puis … C'était tout. Génial. Elle s'avança vers les barreaux et se demanda d'où venait la lumière, car les prisons devaient bien être au moins 10 mètres en dessous de la surface, vu tous les escaliers qu'ils avaient descendus. En fait, c'était une petite bougie posée à même le sol qui éclairait vaguement autour d'elle.
Hermione tira, poussa sur les barreaux, tapa sur les murs, chercha dans son cerveau brillant une quelconque idée pour se sortir de cette situation qui allait sûrement lui coûter la vie. Petit problème, elle n'en avait pas une. Abattue, elle s'allongea dans ce qui lui servait de lit pour tenter de trouver le sommeil. Quelques minutes après, elle sentit ses cheveux pousser, son corps rétrécir, et jeta ses lunettes. Elle était redevenue elle-même. Elle ne put s'empêcher de frissonner, tant de froid que de peur. Qu'allait-il se passer quand ils la découvrirait ? Elle pria pour ne pas souffrir avant de mourir. Connaissant Voldemort, elle pria en fait pour ne pas TROP souffrir avant de mourir.
Perdue dans ses pensées, elle se demanda ce que faisait Harry et les autres: cherchait-ils à la retrouver ? Elle espérait surtout qu'ils allaient trouver un moyen de détruire Voldemort. Enfin, le moyen, il l'avait : les Horcruxes. Mais ils leur manquait le plus important : où elles étaient cachées. La jeune sorcière se tourna et se retourna dans son lit qui était sûrement le plus inconfortable qu'elle avait jamais vu. Elle finit par s'endormir d'un sommeil rempli de cauchemars.
Elle se réveilla quelques heures plus tard. Impossible de savoir l'heure. Elle sentit tout à coup une odeur âcre monter jusqu'à elle, et elle s'aperçut que quelqu'un avait déposé un plateau bleu où était posé une sorte de bouillie et un verre d'eau. Elle prit la bouillie, la renifla, observa sa couleur, mais elle n'y toucha pas. Elle n'était pas si bête que ça pour simplifier la tâche à ses ennemis, qui avaient très bien pu empoisonner la nourriture. Néanmoins, elle avait très soif. Elle avait pleuré durant la nuit, et elle avait la bouche sèche. Elle tendit la main vers le verre, pesant le pour et le contre. Oh et puis merde ! De toute façon, elle allait bientôt mourir, alors autant le faire sans avoir soif. Elle avala la boisson d'un trait. Elle n'eut pas le temps de se demander si elle devait ou non manger l'infâme truc dans l'assiette qu'elle entendit des pas lourds résonner.
Elle respira un grand coup et entendit la porte de sa prison s'ouvrir. L'homme qui se tenait devant elle, le dénommé Igor, la regarda avec des yeux ronds, en jetant dans la pièce des coups d'oeil d'un air affolé (et Hermione le comprenait, il avait de quoi être angoissé). Le Mangemort ne comprenait plus rien. Il avait vu de ses propres yeux Harry Potter, arrêté par un Stupéfix. A la place, il trouvait une jeune femme avec de grandes cernes. Puis il la reconnut : Hermione Granger, la célèbre amie d'Harry Potter ! Il l'agrippa par le poignet et la tira violemment vers lui.
-Tu vas regretter d'être venue au monde toi !
Il la traîna dans les escaliers et les couloirs, refaisant le chemin inverse de la veille. Puis, Hermione reconnut l'immense hall d'entrée et ils prirent sur la gauche. Le Mangemort la poussa dans une petite salle faiblement éclairée. Il pointa le doigt vers une malle posée au centre ornée de motifs magiques.
-Changes-toi !
Hermione fut surprise, mais n'en montra rien. Elle avait quelques minutes de vie supplémentaires, elle n'allait pas s'en plaindre. Elle ouvrit la malle et prit la seule robe qu'elle contenait, ornée d'un serpent. Voyant que le Mangemort n'allait pas se tourner pour lui laisser une certaine intimité, elle se tourna et enleva son ancienne robe. Elle était en sous-vêtements et jeta un coup d'oeil à l'homme qui la matait ouvertement. Super, en plus d'être pas très fut-fut, ils étaient pervers ! Elle se hâta d'enfiler l'horreur avec le serpent dessus.
Igor lui laissa limite le temps de poser son ancien habit qu'il l'entraînait de plus belle à travers les couloirs. Il s'arrêta devant une porte imposante, avec un œil gravé dessus. Enfin, il n'était pas si gravé que ça car il se mit à bouger dans tous les sens, observant curieusement Hermione et Igor.
Et la porte s'ouvrit.
C'était une salle immense, avec une tapis rouge déroulé au milieu, seule tache de couleur. Elle ne distinguait même pas le fond tellement que la pièce était vaste. Igor l'agrippa et la força à avancer. Ils marchaient doucement sur le tapis rouge, et, tout autour d'eux, les Mangemorts les observaient. La plupart d'entre eux s'étouffèrent à moitié quand ils virent que Harry avait subitement les cheveux longs et pour la plupart, ils reconnurent Hermione. Malgré tout, aucun d'entre eux ne dit un mot et un silence de mort régnait. La jeune sorcière jubilait intérieurement au fur et à mesure de sa progression quand elle voyait les têtes ahuries des partisans de Voldemort. Elle voyait aussi la peur, car les Mangemorts redoutaient les crises de colère de leur maître. Et là, ils sentaient qu'il allait y en avoir une très très grosse. Hermione eût nettement moins envie de rigoler quand, de plus en plus net, apparut un trône noir magnifiquement sculpté, et debout, à côté, un homme au crâne chauve, de dos. Voldemort.
Son corps était secoué de soubresauts. Il rigolait. Hermione doutait de sa capacité à continuer quand il allait se retourner.
-Enfin, enfin, Harry. Depuis le temps que j'attendais ce moment. Enfin, tu es là. Le seul qui ai résisté à un sort de la mort, le seul qui ai réussi à presque m'anéantir. Mais, je suis de retour !
Hermione tremblait de tout son corps maintenant. Elle se rendit compte qu'elle allait mourir.
Le Seigneur des Ténèbres continuait son discours :
-Je vais prendre un malin plaisir à t'anéantir Harry Potter, comme tu la fait pour moi. Je veux que tu me supplies à genoux pour que je t'épargnes. Mais d'abord, je veux voir la peur dans tes yeux...
Et il se retourna. Il vit bien de la peur mais pas dans les yeux de celui qu'il espérait.
Hermione déglutit devant ce visage tant redouté. Elle l'avais tant de fois vu dans ses cauchemars qu'elle se mit à pleurer tant la terreur qui la submergeait était intense. Voldemort la regarda fixement, comme s'il n'y croyait pas tout à fait. Il respira bruyamment par la fente qui lui servait de nez et hurla, sans que personne ne s'y attende :
-LUCIUS !
Ce jour-là, beaucoup de Mangemorts faillirent mourir d'une crise cardiaque. Lucius entra dans la salle par une petite porte qu' Hermione n'avait pas remarquée jusque là. Il s'avança majestueusement, en ne quittant pas son Seigneur des yeux :
-Mon Maître, à votre service. Avec mon adresse légendaire, j'ai ainsi capturé Harry Potter et vous l'ai livré, comme demandé, Ô grand Seigneur.
Voldemort ne s'encombra pas de paroles inutiles et leva sa baguette. A l'aide d'un sort puissant, il fit surgir des plantes de la terre qui attrapèrent Lucius et le soulevèrent pas très délicatement.
-Regarde Lucius, fit-il de sa voix sifflante en montrant Hermione. J'espère pour toi que tu as une bonne raison. Est-ce que je me trompe ou cette chose que j'ai devant moi n'est pas Harry Potter ?
Le Mangemort leva enfin les yeux vers Hermione qui ne put s'empêcher, à travers ses larmes de lui adresser un petit sourire de victoire. Diverses émotions passèrent sur son visage, allant de l'incompréhension à la peur la plus totale.
-No... Non, mon Seigneur, ce n'est pas Harry Potter. Cette Sang de Bourbe a dû prendre du Polynectar et se faire passer pour lui.
Voldemort baissa sa baguette et le Mangemort atterrit sur le sol avec un bruit sourd.
-Biiiiiiiiien. Tu t'es trompé. Et lourdement. Cela ne te sera pas pardonné. Endoloris !
Lucius se tordit de douleur. Du sang coulait de son nez, de sa bouche, de ses oreilles.
Hermione baissa les yeux tant le spectacle était horrible. Au bout d'une demie douzaine d'Endoloris, Lucius ne bougeait plus. Le Seigneur s'approcha lentement de lui, un sourire aux lèvres et ordonna:
-Lèves toi !
A la grande surprise d'Hermione, Lucius parvint à se relever, mais il tenait à peine debout.
-Je ne vais pas te faire mourir, c'est une sentence trop douce pour ton erreur.
-Me.. Merci mon Seigneur.
Voldemort pencha sa tête légèrement sur le côté, et se tourna soudainement vers Hermione.
-Quant à toi … Qu'est ce que je vais bien pouvoir faire d'une Sang de Bourbe ? Néanmoins, on m'a dit que tu étais extrêmement intelligente.. Comment se fais t-il qu'une Sang Impure ait des qualités ?
Il éclata d'un rire tonitruant et Hermione sentit qu'elle allait vomir.
-Nous allons faire un petit jeu.
Il réfléchit quelques instants, puis, s'avança vers l'un des Mangemorts qui pâlit furieusement. Il lui chuchota quelque chose à l'oreille. L'homme courut presque et revint avec une épée. Il la remit à son maître en s'inclinant profondément.
Lord Voldemort caressa le manche qui était orné d'un serpent qui s'enroulait autour de la lame. Il la tendit vers Hermione et celle ci vit avec horreur l'épée s'enfoncer dans son ventre.
Elle hurla tant la douleur était immense. Elle glissa au sol, incapable d'arriver à enlever l'arme de son corps. Elle sentait qu'elle s'évanouissait mais le Seigneur lui lança un sort Revivus, qui prolongea sa souffrance. Ainsi, c'était comme sa qu'elle allait mourir … Au bout de quelques minutes, elle se sentit sombrer malgré les sorts que lui lançait Voldemort pour la « maintenir en vie ». Tout à coup, il retira la lame pleine de sang. Avec son doigt, il en prit un peu et le porta à ses lèvres. Les Mangemorts furent pris d'un sursaut de dégoût. Maisque faisait-il ? Souiller sa bouche avec du sang Impur !
Voldemort, qui semblait être entré dans une sorte de transe, se tourna vers ses partisans :
-Emmenez la. Gardez la prisonnière dans une chambre. Elle pourra peut être me servir malgré tout. Essayez de la soigner, avec des sorts, ou n'importe comment. Et si vous n'y arrivez pas, brûlez la et faites comme vous avez l'habitude de faire.
