Comment commencer ? C'est une bonne question n'est pas ? Oui je m'adresse a vous. Pour vous lecteur qui aller lire l'histoire de ma vie. Par quoi quoi voulez vous commencer, le début ou je n'étais qu'un amas de cellule, le milieu ou j'étais juste une petite fille perdu dans l'immensité de l'humanité, ou par la fin, ou je vous spoil tout. Faites votre choix. Vous en avez peu dans votre vie, des choix.

Si vous êtes hésitant je vais commencer au présent et vous faire quelque flash back, pas comme ceux de naruto (pour ceux qui connaissent) qui durent plusieurs épisodes, alors que vous voulez juste connaître la suite. Enfin si peut être, car au final, pour connaître ma décision vous devez avoir toute les cartes en main. Et ces cartes c'est mon passé.

En ce moment je suis allongé sur un lit d'hôpital, c'est pour ça que je pense autant. J'e n'ai que ca a faire. Je vais vous décrire ce qui m'entoure ? Un décors aseptisé avec des mur d'un bleu pale plusieurs machine qui m'entoure et qui font plein de bip. Des pompes qui administrent plein de médicaments qui me font voir des éléphants roses et autres bizarreries, morphine, acupan, nubain et autres antalgiques qui rendent la vie belle. Heureusement que j'ai pas connue ça avant, je serais devenue accros avant l'heure.

J'ai aussi un tube dans la gorge qui lui m'apporte juste de l'air, car oui je ne peux pas encore respirer toute seule.

Et oui cher lecteur, je ne suis pas à l'hôpital pour rien. Un p*** d'accident de vélo. C'est c**, qu'un truc aussi banal qu'un vélo t'amène dans un service de réanimation. Au moins je tranquille, j'ai pratiquement une infirmière qui s'occupe que de moi, enfin de moi et 3 autres personnes. Mais bon les tetes sont souvent les mêmes. Je suis la de^puis un petit un petit moment et j'ai pu constater que j'ai presque 4 infirmières qui me sont dédier. Bon j'en rajoute un peu car sur ces 4 infirmières je compte celles sui travailles de jours, celle de nuit et celles qui les remplace quand elles sont en vacances.

Mais trêve de balivernes, a cause de ce tubes, je peux pas parler donc pas communiquer avec elles et donc pas exprimer mon avis. Ce qui est plutôt embêtant quand j'ai mon nez qui gratte ! Au moins elles n'entendent pas mes insultes lors de la toilette, ou quand elles me manipulent lors des changement de positions. Mais pour ça, pour être impartiale je dois aussi insulter les aides soignantes. Enfin bon elles ne s'attendent pas a recevoir des reproches. Attendez qu'on me l'enlève, ce fichu tube et vous verrez, ça va être beaucoup plus drôle.

Bon, ou j'en étais : je suis en service de réanimation dans un hôpital, avec un tube dans la gorges, avec une autonomie très partielle et masse médicaments qui me rendent inconsciente une grande partie de mes journées, et aussi inconsciente lors de la partie des visites.

Ah, les visites. Franchement je pourrais rien dessus pour le moment, je suis trop dans le coltar. Je suis incapable de me rendre compte de ce qui m'entoure. Tous ce que je peux faire c'est repenser a ce qui ma amenez à ce moment précis, au 12 décembre 2016, sois 4 jours après mon accident.

Je pourrais juste parlez du jour même, vous dire comment l'accident a eu lieu, vous parlez des principaux antagonistes, du lieu, des conditions climatiques. Mais je penses que vous vous attendez a plus. Et personnellement, mon emploi du temps s'est libéré miraculeusement. Donc on va parir au début de ma vie.

Mais pas totalement au début je vous rassure. Car de toute façon, mes 6 premières années, je m'en souviens plus. Non, on va commencer quand j'ai vraiment pris conscience de moi même et de de ce que la vie avait à m'offrir. Alors lecteur, si tu es toujours avec moi, voici comment commence mon histoire. Il n'y a pas de filtre, pas de photoshop pour rendre la vérité plus douce.