Aveu difficile

Disclaimer : (Je le met une fois pour toute la fic j'ai pas envie de me répéter à chaque chapitre) Les personnages et la chanson ne m'appartiennent pas, donc même si mon compte en banque aimerai je ne touche pas d'argent. Toutefois l'histoire m'appartient et si vous désirez la mettre sur votre site il n'y a normalement aucun problème, j'en serai ravie du moment que, pour la forme, vous me le demandiez. Je tiens à m'excuser à l'avance pour les probables fautes d'orthographes et pour le caractère de Végéta qui n'est pas tout à fait… lui je crois. Enfin vous verrez. Ceci étant ma première fic une 'tite review serait sympa pour que je puisse m'améliorer ou abandonner. Pitiééééé !!!

Cette histoire est partie d'une chanson : "Si je t'avais pas" de J. J Goldman.

Les polices d'écriture changent pour indiquer les pensées des personnages, à savoir Végéta et Bulma.

Corpsule corp 08h00

Ce matin là pas un bruit, ni dans la maison, ni dans le labo et encore plus étonnant, pas même dans la salle d'entraînement de Végéta. On aurait pu croire l'habitation désertée par ses locataires si une jeune femme à la chevelure bleue, les yeux étincelants de colère n'avait quittée celle-ci en claquant bruyamment la porte.

Tout en faisant apparaître un véhicule Bulma hurle : « Végéta que les choses soient claires, je ne peux plus tolérer ceci ! Je pars. Je te quittes tu m'entends ? JE TE QUITTE !!! »

Dans la cuisine il ne fait pas un mouvement, pas même l'esquisse d'un geste pour la retenir. Trop fier pour cela… et pourtant, dans son regard, une sourde douleur. Bulma est partie. Il est seul, mais elle reviendra, il en est sûr… Il faut qu'elle revienne, qu'elle me pardonne.

Pourquoi a-t-il fallu qu'il éclate de rire face à ses peurs ? Pourquoi ne lui a-t-il pas dis qu'il l'aime tout simplement ? Rien, si ce n'est qu'il en est incapable. Un Saïyen ne dit pas ce genre de choses, c'est indécent et faire preuve de faiblesse. Elle reviendra, oui, elle reviendra. Sûr de cela il marche jusqu'à la salle d'entraînement et s'y enferme, loin de tout, même de ses deux enfants qui, atterrés, voient leurs parents se déchirer.

"Dis Trunk, elle est où maman ?"

"T'inquiète pas, je suis là."

Une semaine plus tard.

Cela fait une semaine. Une semaine qu'il l'attend, qu'il tourne en rond, s'entraîne avec rage et peste : " Je lui ferai payer. Oui, elle va voir ce qu'est un Saïyen en colère !" Mais dans ses yeux, comme pour démentir ses paroles, la douleur.

Les enfants vivent chez Chichi, leur père étant par trop irascible Trunk a préféré rejoindre son meilleur ami pour éloigner sa petite sœur déjà choquée.

Dans son hôtel Bulma savoure le calme, l'attention, la gentillesse dont on l'entoure et les jeunes hommes qui, pour la séduire, sont prêts à tout. Elle devrait être heureuse, libérée de ce rustre de singe, mais non il lui manque. Je ne céderai pas.Elle songe à ses enfants aussi, Chichi lui a dit qu'ils vivent chez elle. Ça la rassure et l'inquiète tout à la fois.

La fierté, la colère empêchent chacun de faire un pas vers l'autre, un pas vers la réconciliation. Ils campent sur leur position, le temps passe… la douleur augmente.

Un mois plus tard.

Un mois c'est écoulé, elle lui manque trop… Et ses gosses, ses gamins, LEURS gamins… Sa douce princesse au regard si triste et celui de leur fils tellement dur et accusateur, il craque. Il n'a jamais pensé qu'une personne pouvait à ce point compter dans la vie d'une autre et encore moins dans la sienne. Il a besoin d'elle pour le bonheur de leurs enfants certes, mais aussi pour être fort, pour être complet, pour vivre. Je l'aime s'avoue t-il dans un soupir. Je lui prouverai, une fois, juste une fois.

Alors ravalant sa fierté, son orgueil, bafouant tout ce qu'on lui a enseigné, reniant sa  culture pour cette faible et insignifiante femelle, pour elle, pour sa femme Végéta décide de préparer quelque chose auquel elle ne s'attendra pas venant de sa part à lui. Oui, il va lui dire ce qu'il ressent pour elle mais d'une manière particulière.

Dans son hôtel Bulma dépérie, seule, enfermée dans sa chambre. Peu importe ses multiples défauts, elle n'a jamais aimé ainsi, pas même Yamcha. Il est dans chaque fibre de son être. La pensée de leurs enfants qui sont si tristes et désemparés quand ils viennent la voir (Trunk vole vite maintenant) et qui lui manque tant achève de la convaincre. Ok. Je cède. Je rentre à la maison. Mais je ne lui pardonnerai pas aussi facilement… J'ai juste besoin de le voir, c'est tout. En quelques minutes ses bagages sont faits, elle règle l'hôtel et décolle vers Capsule corp.

Le lendemain.

Elle revient ! Je la sens, elle revient. Je n'ai même pas besoin de faire ce que j'avais prévu… pense t-il soulagé… jusqu'à ce qu'elle franchisse le seuil de la maison. Tellement lointaine. Elle passe à côté de lui sans un regard, sans une parole et gagne sa chambre. SA chambre ! Cela devrai être la leur. Je ne comprends pas. Elle est revenue mais… Le désespoir s'abat sur lui. Mais dans quelques temps tout sera comme avant. Elle ne peut pas m'ignorer éternellement en étant sous le même toit… hein ? Non, tout ira bien tente t-il de se persuader.

Bulma s'effondre sur son lit. Celui qui était le leur. Si seulement il n'avait pas affiché cet air impassible, supérieur, tellement… Végéta. Mais s'il n'était pas lui, l'aimerai-t-elle autant ? Sa simple vue, son odeur, ont suffit à lui mettre le cœur à l'envers. Les larmes coulent silencieusement sur ses joues mais son regard est déterminé. Je ne lui donnerai pas ce plaisir. Il va voir ce dont est capable une faible terrienne, une simple femelle de bas rang. Oui, je lui prouverai que je suis forte, plus forte que lui ! Il n'avait pas le droit de ce moquer de mes sentiments, pas après tant d'années passées ensemble et les naissances difficiles de deux enfants mi-humains, mi-saïyens. Elle s'endort, épuisée de tant de larmes, submergée de douleur, d'un sommeil sans rêve.

Bientôt la suite.

Une 'tite review ? Non ? Vraiment pas ? Le bouton est juste à côté et ça me permettrai vraiment de me faire une idée de ma fic. Dans tous les cas, review ou pas, j'espère que ça vous a plu.