Bonsoir/Bonjour !

Alors je suis toute nouvelle dans ce monde, et voici ma première fanfiction.

Disclaimer : les personnages appartiennent à J.K. Rowling mais l'histoire est de moi.

Rating : je mets M pour plus de prudence...

J'espère que ce premier chapitre vous plaira ! N'hésitez pas à poster votre avis à la fin.

Bisous sucrés.

Lou.

Chapitre 1.

—Je n'ai aucune idée de comment m'habiller.

—Mauvaise réponse 'Mione, ça je peux te prêter tout ce que tu veux, j'ai pléthore de robes en tous genre dans ma garde-robe, encore plus pour sortir en boîte.

—Je ne supporte pas la musique trop forte.

—Ah oui ? Tiens, ça n'a pourtant pas eu l'air de te déranger pendant le concert de My Chemical Romance...

La jeune brune observait sa meilleure amie avec suspicion elle semblait avoir réponse à tout. À croire qu'elle était dans la tête de celle-ci pour prévoir ses arguments.

Ginny regardait son amie avec des yeux de merlants frits. Voilà près d'une heure qu'elle essayait de convaincre Hermione de sortir en boîte de nuit avec elle et d'autres amies le soir même. Seulement la brunette ne se laissait pas si facilement persuader... mais après avoir usé de tous les arguments qu'elle avait dans son sac, Hermione rendit les armes :

—Très bien ! Très bien, très bien, je t'accompagnerai ce soir, mais à deux conditions.

Les yeux brillants de la rouquine la fixèrent, avide.

—Pas plus de dix centimètres de talons, et je veux être dans mon lit avant trois heures. Si tu n'es pas avec moi, tu dormiras sur le paillasson, assena Hermione.

Ginny battit des mains, et accepta, trop fière d'emmener son amie avec elle.

Hermione Granger tourna la clef dans la serrure, et poussa une exclamation exaspérée en découvrant le bazar qui régnait dans son appartement.

Enfin... dans la colocation avec Ginny.

Quelle idée lui était passée par la tête quand elle avait proposé de s'installer avec elle ?

Bien qu'étant sa meilleure amie, Ginny avait une fâcheuse tendance à dilapider ses effets personnels dans tout le studio et Hermione était littéralement alergique au désordre.

En un clin d'œil, elle rangea le petit salon dont la minuscule fenêtre au-dessus de la télé donnait sur un bras scintillant de la Tamise. Ginny arrivait quelques minutes après, essouflée, jaugea le rangement d'un œil habitué puis s'exclama :

—C'est bon ! J'ai déniché du neuf centimètres chez ma cousine !

Hermione plissa les yeux et inspecta minutieusement les chaussures que tenait Ginny. Elles étaient très belles, mais d'une simplicité élégante. Elle ne poussa pas le vice jusqu'à vérifier si elles faisaient bien oui ou non neuf centimètres exactement, les attrapa et demanda à Ginny de lui conseiller une robe.

—Pas trop vulgaire, s'inquiéta-t-elle à juste titre en voyant son amie déballer tout un tas de robes plus courtes les unes que les autres.

Ginny se retourna vers elle exaspérée.

—Hermione, gronda-t-elle, tu ne peux pas, une seule fois dans ta vie te lâcher un peu juste le temps d'une soirée ?

L'interpellée fit la moue. Ginny et elle n'avaient pas du tout eu la même éducation. Benjamine d'une famille de six enfants, la jeune rousse n'avait pas bénéficié de l'éducation soignée et précise d'Hermione, enfant unique dans sa famille. On avait appris à cette dernière les bonnes manières, la politesse, la sobriété, la tenue. Jamais elle n'avait porté de jupes plus courtes que cinq centimètres au-dessus du genou, jamais elle n'était allée dans une soirée un peu trop alcoolisée, et jamais elle n'était réellement tombée amoureuse. De la retenue, toujours, partout.

Quand elle avait rencontré Ginny voilà plus de deux ans, sur les bancs de la fac, le courant était étrangement bien passé entre les deux jeunes femmes qui étaient pourtant le contraire l'une de l'autre.

Hermione soupira puis hocha simplement la tête en signe de résignation...

Elle passa en revue les quelques vêtements puis opta pour une robe noire assez moulante mais très simple. Ginny enfila la sienne, puis après s'être outrageusement maquillée, elle appelèrent un taxi pour se rendre dans une des boites les plus populaires de Londres.

L'ambiance confinée et brûlante dans laquelle elles pénétrèrent effraya littéralement Hermione, qui ne se sentit pas vraiment dans son élément. Les danses endiablées et sensuelles s'enchaînaient, Ginny criait à s'en arracher les poumons, un verre de mojito à la main. Et Hermione observait le tout d'un œil à la fois intrigué et à la fois effrayé.

Ginny se dirigea en titubant vers elle et puis tendit un shot de vodka.

—Bois ! ordonna-t-elle.

—Non Gin' je ne crois pas que ce soit une bonne idée...commença Hermione.

—Bois ! réitéra Ginny.

Hermione soupira puis accéda à la demande de sa meilleure amie, le ventre tordu par l'appréhension. Qu'était-elle en train de faire exactement ? Boire de l'alcool ? Un deuxième verre s'agita sous son nez alors qu'elle venait à peine de se remettre de l'affreux goût du premier. Sa première réaction fut de le repousser mais Ginny insista et elle céda de nouveau, s'arrachant la gorge. Elle buvait... que penserait son père ? Et sa mère ? Oh, sa mère... Rien que l'idée la fit rire à gorge déployée. Au vu de son hilarité, Ginny rit avec elle.

Un troisième et un quatrième verre suivirent les deux premiers dans l'œsophage de la demoiselle. Au bout de quelques temps, elle commençait à ne plus bien distinguer les contours des corps qui se déhanchaient frénétiquement sur la piste.

Comme si elle y était aimantée, elle se jeta au milieu des danseurs et commença à bouger disgrâcieusement son joli corps. Ses hanches furent bientôt assaillies par quelques mains baladeuses qu'elle n'eut pas la force de les repousser. Elle trouvait même cela grisant de sentir le désir qu'elle pouvait susciter. Elle passa de bras en bras, se frottant vulgairement contre n'importe quel corps.

L'alcool avait pris d'assaut ses cellules détraquées, enfouissant tout au fond d'elle sa bonne conscience.

Alors qu'elle dansait toute seule, deux mains douces, mais fermes, l'aggrippèrent par la taille. Elle passa sa main derrière sa tête et fourragea sauvagement les cheveux de l'inconnu tandis qu'il collait un peu plus son corps contre son dos.

Soudain le cœur d'Hermione s'arrêta.

Sa tête se mit à tourner de plus en plus vite.

Cette odeur.

Elle ne la connaissait que trop bien.

Ce mélange délicieux de fleur d'oranger et de cette odeur spécifique à sa peau...

Impossible.

Elle se détacha soudainement de son partenaire et se retourna.

Et pour la deuxième fois en quelques minutes, son cœur s'arrêta de battre, tandis que le jeune homme en face d'elle la regardait avec des yeux horrifiés.

—Draco...souffla-t-elle.