Titre : Home, sweet Home

Auteur : AiméeMagnus1850

Personnage/Genre : River/Eleventh Romance/Drama

Rating : K

Résumer : « Je n'ai jamais eu une vraie maison à moi. Un véritable chez moi. Un endroit où j'étais bien et en sécurité. Mais ça c'était bien avant que je ne le connaisse. »

Saison : Aucune en particulier

Note de l'auteur : Salut les pandas ! Je reviens avec un nouvel OS sur le couple Eleventh/River. J'espère que mes persos ne sont pas OOC et que mon OS va vous plaire :)

Bonne lecture


Home sweet home

Je n'ai jamais eu une vraie maison à moi. Un véritable chez moi. Un endroit où j'étais bien et en sécurité. Mais ça c'était bien avant que je ne le connaisse. Lui, mon homme, mon amour, mon Doctor. J'ai trouvé ma maison maintenant maintenant que je connais ses bras. Mais je ne fais que louer cette maison, ce n'est qu'une fois par an. Parfois deux ou trois fois mais rarement plus. Elle ne m'est ouvert que rarement. C'est peut-être pour ça qu'elle est ma maison. Car je peux la frôler, la toucher même mais rarement y entrer.

Je lui suis parfois inconnue et cette maison n'est pas ouverte aux inconnus. Elle est fortement gardée. Et quand son accès m'est interdit, j'en suis déçue, triste car j'ai peur qu'un jour, je ne puisse plus jamais y entrer. Alors à chaque fois que j'y entre je me dis que c'est sans doute la dernière fois que j'y suis. Les larmes me montent aux yeux mais je les retiens par respect car je l'aime terriblement et je ne veux pas le blesser.

Ses bras sont ma maison, ma patrie. Et lui, lui est mon tout, lui est ma vie mais je ne lui dis pas. Je ne veux pas lui faire peur. Je ne veux pas perdre mon droit d'entrée.

Il s'avance vers moi, nous sommes seuls dans le TARDIS. Personne pour nous déranger, personne à part nous. Il me prends dans ses bras. Je me sens enfin en sécurité, loin de mes problèmes, loin du temps qui file à une vitesse vertigineuse, loin de tout. Je me sens chez moi, à ma place.

« Je t'aime, River » me souffla-t-il à l'oreille comme à chaque fois. Il ne l'a jamais dit à voix haute pas une seule fois, il l'a toujours soupiré. Toujours de la même manière grave mais douce à la fois comme si le monde allait s'écrouler si il le disait trop fort. Moi, j'aurais aimé le crier sous tous les toits. Crier que je suis amoureuse du Doctor. Crier que je l'aimerais jusqu'à la fin. Mais moi non plus je ne le crie pas. Parce que le prochain Doctor que je rencontrerais ne me connaîtra peut-être pas. Je reste discrète et mystérieuse. Parce que je l'aime de tout mon corps.

Le parfum de ma maison est particulière. Elle sent la forêt, le froid et la vanille. J'aime sentir cette odeur. Ce parfum qui pourrait me faire pleurer si je ne savais pas cacher mes émotions. Ce parfum qui veut tellement dire. Celui qui me fait rêver, celui qui me fait vivre.

Quand le Doctor m'embrasse, je ne ressens plus rien à part ses lèvres sur les miennes. Ses battements de cœur et sa douce main qui est accrochée à la mienne. Quand il m'embrasse, je me sens femme. Je suis comblée de bonheur et d'amour.

Mais il y a une fin à tout et je dois quitter ma maison. Sortir dans le froid de la vraie vie. Et je dois la quitter, je dois le quitter. Et chaque fois, c'est comme si l'on m'écorchait le cœur. Sans lui je ne me sens plus femme, je ne me sens plus vivante, je ne me sens plus River Song. Je ne suis qu'un pseudo être vivant qui n'a plus d'âme. Car tout le monde à besoin d'une maison. Tout le monde a une maison, un foyer. Moi je l'a quitte trop souvent sans savoir si un jour je la reverrai.

Et en passant le seuil de ma maison, je passe du mode vivre au mode survivre...

FIN