Le pont de Londres est tombé, est tombé, est tombé,
le pont de Londres est tombé,
My fair Lady
construis le avec du bois et de l'argile, du bois et de l'argile, du bois et de l'argile
construis le avec du bois et de l'argile,
My fair Lady
bois et argile seront emporté, emporté, emporté,
bois et argile seront emportés,
My fair lady.
Assis recroqueviller dans un cachot, un enfant chantonnait une berceuse que lui chantait sa mère quand il avait du mal à dormir. Ses yeux rougis par les pleurs se posèrent sur le satellite lunaire en tentant de savoir depuis combien de temps il était enfermé dans cet endroit. Trois jours, quatre, voire peut-être une semaine était déjà passé. Entre l'interdiction de manger plus qu'un morceau de pain et une carafe d'eau, et ses nombreuses heures de punitions, le petit garçon n'avait pas pu profiter de ses vacances d'été auprès de sa tendre mère. Envoyée chez sa tente, elle n'avait pas eu le droit d'emmener avec elle son très aimé fils interdiction formelle de son mari.
Le petit garçon reposa sa tête sur ses genoux devant lui et continua à chantonner quand il entendit des pas lents descendre dans les cachots. Ses larmes coulèrent à nouveau sur ses joues, il ne voulait pas le voir, il avait tellement peur de lui. La porte de sa cellule grinça dans un bruit métallique. Ses petits points se serrèrent, à l'intérieur de lui-même, il criait et hurlait sa douleur.
- Debout immédiatement ! ordonna son bourreau.
Lorsque le petit garçon montait lentement les marches, l'homme qui se tenait derrière lui le poussait à avancer plus rapidement. Arrivé en haut, il retira sa baguette de son fourreau et attacha son fils avec des cordes trouver sur une commode le petit garçon le supplia en pleurant alors qu'il se faisait suspendre par les poignets. Un sort fut lancé en direction du plus jeune qui se tordit de douleur ses hurlements se perdaient en un écho. Un autre sort fut lancer sur l'enfant, un fouet prit place derrière son dos et commença à lacérèrent son dos, déchirant les derniers lambeaux de sa chemise ses pleurs et supplications ne se faisaient plus entendre tellement la douleur était lancinante, seul ses cris de terreurs franchissaient sa bouche.
Un jour avant que sa mère ne revienne, il fut libéré et prit un bain en priorité avant de manger un repas convenable. Encore une fois, il ne savait pas pourquoi il avait à subir ce genre de traitement mais ce qu'il comprenait du haut de ses huit ans était que son père était une personne effrayante et que jamais il ne devrait lui désobéir. Jamais. Alors qu'il s'allongeait dans son lit à baldaquin, un elfe de maison entra dans sa chambre et lui servit son repas comprenant par la même occasion que son père ne souhaitait pas le voir.
Il grignota plus qu'il ne mangea appréhendant le réveil. Il savait que sa mère allait revenir, sinon il ne l'aurait jamais libéré, et qu'elle allait être d'une extrême gentillesse, tentant de lui faire comprendre que son père était et avait le besoin de montrer son autorité, sa fierté et qu'il avait besoin d'effrayer toutes les personnes qui se trouvaient devant lui, et encore plus avec son héritier. Héritier. Il ne voulait pas être l'héritier d'un père pareil, mais comme sa mère le lui avait déjà dit, on ne choisit pas sa famille, mais on peut choisir ses amis. Mais là encore, il savait que son père avait le contrôle de ça aussi.
Sei Otome ~
