Cette histoire est déjà terminée, elle comporte 5 chapitres (voir 4 chapitres et un épilogue). Je ne sais jamais quel rating mettre (d'ailleurs si quelqu'un pouvait m'éclairer !), sachez qu'il y a des relations sexuelles entre personnes du même sexe.
Tout l'univers d'Harry Potter et les personnages sont à J.K Rowling.
Enjoy !
CHAPTER 1
Un épais tapis de neige recouvrait tout l'Angleterre depuis bientôt une semaine. La nuit était tombée depuis bien longtemps sur le château qui surplombait une colline. Quiconque serait passé par là aurait trouvé le paysage magique, enchanteur. Et pour cause …
Il faisait toujours froid dans les cachots de Poudlard. Mais pas dans la salle commune des Serpentard, où une étrange chaleur persistait. Des cadavres de bouteilles jonchaient les tables et le sol. Des banderoles décoraient les murs. Les déchets se bousculaient sur le tapis. Certains dormaient, ici et là.
Tout prêtait à penser qu'une grosse fête venait de s'achever. Il restait seulement deux survivants, avachis près du feu, à même le sol.
Ils semblaient plongés dans une grande réflexion, et étaient comme fascinés par le feu. Ce fût un certain blond qui prit la parole, d'une voix endormie et traînante :
« Je suis sûr qu'il porte des caleçons. »
« T'as tout faux mon mignon, lui son truc c'est les boxers moulants, c'est écrit sur sa tête de Super Héros. »
« Blaise, je t'assure que si tu oses m'appeler comme ça de nouveau je te fais avaler de l'huile fraîchement recueillie sur la tête de Rogue. Et puis tu as tort. Les Gryffondors portent tous des caleçons. »
« Le mien porte des boxers. Et Harry aussi. Je croyais que tu l'aimais bien, Rogue ? »
« Il porte des caleçons, c'est certain. J'apprécie Severus, cela n'empêche qu'il aurait bien besoin d'un nouveau shampoing. »
« Boxer je te dis. »
« Caleçon. »
« Merde, Boxer. »
« T'es tête de mule Blaise, c'est pas croyable. Tu paries qu'Harry porte des caleçons? »
« C'est l'hôpital qui se fout de la charité, qui, d'entre nous, se nomme Mal foi ici ? »
« Je ne vois pas de quoi tu parles. »
Le court silence qui suivit la réplique de Malfoy permit à Blaise de prendre un air affligé et de rouler les yeux avant de reprendre :
« Le perdant devra porter l'uniforme de Gryffondor une journée. »
« Et faire un devoir de potion pour l'autre. »
« Et embrasser une fille. »
« Quelle horreur. Marché conclu. »
« Marché conclu. Tu as déjà perdu, Draco. »
C'est sur une poignée de main que le pari se scella. Les deux amis continuèrent leur contemplation du feu pendant un long moment. Draco parti finalement à la recherche d'un fond de bouteille, pour rester éveillé. Il trouva une bouteille de Firewhisky à peine entamée, avec ça, ils n'étaient pas couchés.
Alors ils burent. Ils discutèrent aussi, l'alcool délie les langues paraît-il. Eux n'avaient plus rien à se cacher, mais étaient plus bavard ainsi. Draco parla de son père, de sa solitude. Blaise parla de Ron, et du balai qu'il rêvait de s'offrir. Et ils burent de nouveau.
La bouteille se finissait petit à petit, et parti rapidement rejoindre les autres en roulant sur le sol de pierre froide.
« Et toi Blaise, boxer ou caleçon ? »
« Comme si tu ne le savais pas. »
« Ca fait si longtemps… J'ai la mémoire courte tu sais… Je pourrais peut être venir vérifier ? »
« Dray, c'est fini tout ça, j'ai Ron maintenant … »
« Mais les Gryffondors n'y connaissent rien en sexe … Avoue. »
Tout en parlant, Draco était venu se poser sur son ami, et ondulait innocemment des hanches sur lui. Il se mordillait les lèvres d'incertitude et lui jetait un regard implorant. Le problème avec Draco, c'était qu'on avait beau savoir qu'il jouait effrontément la comédie, il était impossible de lui résister.
Quelques instants plus tard seulement, Blaise retournait la situation pour dominer le blond, et l'embrassait sauvagement.
Et Blaise exécuta la demande de Draco. Il ne lui fit pas l'amour, il le baisa, sauvagement. A même le sol.
Au dernier coup de rein, au cri de jouissance de Draco, Blaise su qu'il avait fait une erreur.
Comme chaque fois.
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Il faisait froid. Très froid.
Par réflexe, Draco tenta de remonter la couverture sur son ventre. Etrangement, il n'y en avait pas.
Il ouvrit les yeux pour découvrir sa salle commune plongée dans un lourd brouillard. Son torse était nu, collé à la pierre froide. D'où le froid…
Le brouillard s'échappait peu à peu. Ses idées étaient plus claires.
Les évènements de la veille restaient confus dans son esprit, il ne parvenait pas à se remémorer de tout ce qui avait construit sa soirée.
Quelques bribes de souvenirs lui vinrent, mais il ne pouvait pas les remettre dans l'ordre.
C'est là qu'il se rappela.
Blaise.
En tournant la tête il le vit, il dormait à quelques pauvres centimètres de son visage. Il devait être en plein rêve, car il murmurait des paroles incompréhensibles et son sommeil était agité. Tant mieux, Draco avait ainsi le temps de se doucher et de réfléchir un peu avant de lui faire face.
Il avait l'impression d'avoir vécu cette scène des centaines de fois. Combien de fois s'était-il réveillé aux côtés de Blaise cette année ? Beaucoup de fois. Beaucoup trop.
Toutes ces excuses gênées, ces longs silences qui fissuraient peu à peu leur amitié. Il regrettait tellement.
De perdre, chaque fois, le contrôle de lui même. De s'éloigner de Blaise un peu plus à chaque fois. Tout ça, uniquement pour le sexe. Pour ces quelques minutes d'extase où il ne savait plus qui il était, où il pouvait se permettre de rêver qu'il était avec un autre.
Avec lui.
Lui qui ? Il ne savait pas. Celui qui peuplait ses pensées et ses rêves. Celui qu'il rencontrerait un jour pour ne plus jamais le quitter. Celui qui n'existait peut être pas en fin de compte.
Le temps filait, il pouvait entendre des éclats de voix venant des dortoirs, les Serpentards se réveillaient.
Il se releva, sa tête lui rappelant douloureusement qu'il avait trop bu hier.
Il alla prendre quelques affaires dans son dortoir et parti vite se laver à la salle de bain des préfets. Il avait besoin de calme.
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
L'eau chaude coulait lentement sur son corps. De la mousse aux senteurs divines emplissait peu à peu le bain. Un courant d'eau flattait les courbes de son corps, semblait les caresser.
Il se sentait paisible, prêt à réfléchir calmement.
Blaise allait lui en vouloir à mort car, par sa faute, il avait trompé Ron de nouveau. Draco s'en voulait énormément pour ça. C'était tellement égoïste de sa part.
Il savait que, quand Blaise avait un peu bu, il ne pouvait pas lui résister. Et lui en profitait éhontément à chaque fois, en sachant parfaitement que cela pourrait mettre en péril la relation de son ami.
C'est vrai qu'il n'avait jamais porté le rouquin dans son cœur auparavant, mais Blaise l'aimait vraiment, alors il avait appris à l'accepter.
Et puis, ce n'était pas comme si il voulait vraiment Blaise. Blaise était magnifique, il le reconnaissait, mais il n'était pas à l'aise dans ces bras. Il se sentait au mauvais endroit, un peu perdu. Comme s'il s'était trompé de chemin.
Comme avec tous ces amants en fin de compte. Il n'était jamais bien.
Il choisissait souvent Blaise grâce à ses yeux. Des yeux vert, profonds. Débordants d'émotion. C'était rare chez les Serpentards. La plupart d'entre eux avaient un regard presque vide d'émotion. Ils portaient un masque, une carapace pour se protéger des autres.
Mais pas Blaise. Blaise se fichait bien du regard que les autres maisons portaient sur lui. Il se fichait bien de ne pas être l'incarnation de Salazar. Et c'est pour ça que, étrangement, ceux des autres maisons l'aimaient bien.
Blaise avait des amis chez Serdaigle, chez Gryffondor.
Il avait des gens autour de lui, sur qui il pouvait compter. Et puis il avait Ron.
Ron le parfait Gryffondor, l'ami fidèle, l'amant fougueux. Un peu bébête, mais toujours là quand il le faut. Et puis assez canon quand même, il fallait bien l'avouer.
C'était étrange leur relation. Draco n'avait rien vu venir. Il croyait que Blaise lui appartenait, en quelque sorte, et du jour au lendemain il l'avait vu fricoter avec le préfet des Gryffondors. Bien sûr, Blaise ne lui avait jamais appartenu. Car Draco ne l'avait jamais aimé, ne lui avait jamais fait de promesses.
Il l'aimait à l'horizontale, ça oui. Mais Blaise méritait tellement mieux…
Il commencer à accepter vraiment cette relation, qui faisait le bonheur de Blaise. Il commençait même à apprécier Ron, c'est pour dire.
Ron n'était pas comme ils étaient eux, à Serpentard. Il était joyeux, pétillant. Vivant.
Depuis quelques temps, Draco discutait plus sérieusement avec Ron. Derrière ce côté d'insouciance et de joie de vivre, il se cachait aussi une autre personne. Qui savait que tout n'était pas si facile.
Alors oui, il appréciait Ron, même si ça lui écorchait sérieusement la bouche de l'avouer.
C'est là qu'il se rappela du pari qu'il avait fait la veille.
Merlin, il avait parié qu'il embrasserait une fille … Quelle atrocité, comment avait-il pu ? !
Il se surprit à espérer sérieusement que Harry porte des caleçons.
Harry… Draco ne comprenait pas. Le Sauveur était sorti avec Ginny pendant près de six mois, ils filaient le parfait amour jusqu'à ce que Harry la largué un matin, un simple matin comme tous les autres, sans donner de raisons. Depuis, il passait toutes ses nuits dans les bras de divers amants et amantes.
Mais tout cela, pourquoi exactement ?
Déjà Harry était gay, c'était certain ! Il suffisait de voir comment il regardait les corps des autres hommes dans les vestiaires de Quidditch pour s'en apercevoir. Alors pourquoi couchait-il avec des femmes ? Et puis Harry était plutôt du genre Gryffondor, débordant d'amour et de romantisme, alors ce qu'il faisait depuis quelques mois les laissait perplexes. Quelque chose devait leur échapper.
Pourquoi lui, Draco Malfoy, s'intéressait tellement a la vie de l'Insignifiant Harry Potter ?
Il préférait ne pas trop réfléchir à ce sujet. Il avait assez de choses à penser comme cela !
La première, comment savoir s'il portait des boxers ou des caleçons ?
La réponse semblait tellement évidente …
Il fallait demander à Ron !
Il sortit rapidement de son bain, et s'enroula dans une serviette très moelleuse. Il s'habilla, se sécha les cheveux, et parti a la recherche de Ron, en courant à travers les long couloir de Poudlard.
Etrangement, l'école était vide.
Effectivement, il était presque une heure. Les étudiants devaient être en train de manger dans la Grande Salle. Il ne pensait pas être resté tant de temps dans le bain.
L'idée d'affronter Blaise ne lui plaisant pas trop, il décida de passer aux cuisines, il commençait à avoir faim. Le repas prendrait bientôt fin, et il pourrait voir Ron pour qu'il lui dise que, oui, il avait entièrement raison, Harry portait des caleçons et il n'aurait pas à embrasser une fille.
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
« Roooon ! »
Le rouquin ne l'avait pas entendu, il était en train de rire avec ses deux éternels compagnons, Granger et Harry. Draco se mit à courir pour le rattraper :
« Ron ! »
« Moi même. »
« Tu pourrais venir deux p'tites minutes, j'aimerais te demander quelque chose. »
Draco se surprit à rougir en prononçant ces mots. Harry le scrutait de ses grands yeux verts, ce qui le déstabilisait au plus haut point.
« J'arrive, continuez sans moi, je vous rejoints au terrain de Quidditch ! »
Draco entra dans une salle vide, il n'aurait pas apprécié que quelques oreilles indiscrètes l'entendent demander a Ron la nature des sous vêtements du survivant !
« Ca va Draco ? »
« Oui, oui, très bien … »
Il avait oublié un tas de détails concernant ce face a face. Premièrement il avait couché avec son copain la veille. Il se mit à rougir légèrement en pensant à ça. Et puis cette question était relativement gênante quand même…
« Bon, Ron je vais pas tourner autour du pot. »
« Vas-y, je t'en pris. »
« Quel genre de sous vêtements porte Harry ? »
Et Ron se mit à rire. A rire encore et encore. Qu'est ce qu'il y avait de drôle ?
« J'ai dit quelque chose de drôle ? »
« Non rien, (éclat de rire) c'est juste que (visage qui vire au violet) … En fait, Harry ne (larmes qui coulent à flot) … »
« Ron, j'ai pas toute la journée là… »
« Hé bien figure toi que nous n'avons jamais vu les sous vêtements de Harry. »
Ca, c'était la meilleure de l'année. Ron, le meilleur ami d'Harry depuis bientôt sept années ne l'avait jamais vu en caleçon. Parce qu'il portait des caleçons, c'était certain.
« Il est si pudique que ça ? »
« Non, il n'est vraiment pas pudique, au contraire, c'est juste que … Oui si, il est atrocement pudique. »
Il avait du louper une étape. Ou Ron déglinguait complètement. Enfin, ne nous attardons pas sur le cas de Ron, il semblait un peu dérangé aujourd'hui, il trouverait bien quelqu'un d'autre…
« Okay, bon hé bien je vais te laisser rejoindre tes amis ! A la prochaine. »
Alors comme ça il était avancé … Il déambulait à présent dans les couloirs, à la recherche de quelqu'un qui pourrait l'aider.
« Finnigan ! »
« Malfoy ? Qu'est ce que tu me veux ? »
« Finnigan, j'ai juste une petite question à te poser, je te jure que mes intentions ne sont pas mauvaises ! »
« Alors ça, on n'a pas tous les jours sous la main un Malfoy avec de bonnes intentions ! Alors oui, je suis tout ouï. »
« Bon voilà, ça va te paraître idiot mais… Sais tu si Harry porte des boxers ou des caleçons ? »
« Si Harry porte des … »
Et il explosa de rire. Draco du attendre dix bonnes minutes avant qu'il ne se calme. Il répéta alors sa question :
« Alors ? Caleçon ? Boxer ? »
Et Finnigan reparti dans sa crise. Ces Gryffondors sont vraiment trop cons…
Et ainsi, Draco questionna Thomas, Londubat, et même Granger, mais il n'obtint rien. Seulement des éclats de rire. Autant dire qu'il était sérieusement énervé par ces petits cons de Gryffy seulement capables de rire comme des baleines.
Il y avait passé l'après midi et n'avait obtenu aucun résultat. C'était franchement navrant.
S'il y avait bien un truc que Draco détestait, c'était de rester sur un échec. Il lui fallait un plan. Son cerveau était en pleine ébullition.
Il fallait aller à la source du problème.
C'est alors qu'un plan machiavélique et Serpentardesque naquit dans son esprit.
Il fallait qu'il aille vérifier sur Harry lui même.
Il était un véritable génie !
Xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Après quelques heures de réflexion intense, un plan infaillible était sur pieds :
1- Infiltrer la salle commune des Gryffondors en utilisant un simple sort de camouflage ;
2- Se réfugier dans le dortoir de Harry en toute discrétion ;
3- Attendre patiemment qu'il daigne enlever son pantalon ;
4- Repartir quand il aura vu qu'il portait en effet des caleçons.
Le plan était parfait, il pourrait même l'effectuer ce soir. C'était même une très bonne idée d'y aller dès maintenant, il serait ainsi débarrassé de ce problème de dessous.
Il réfléchissait déjà à quelle fille Blaise pourrait bien embrasser.
Une Poufsouffle serait géniale. Une jolie petite Poufsouffle qui tomberait folle amoureuse de lui et qui ne lui lâcherait plus la grappe avant de longues années.
Ou peut-être une Serpentarde. Car elle lui réserverait une vengeance atroce en apprenant la tromperie. Une vengeance lente et douloureuse. Ca, ce serait parfait.
Remarque, une Gryffondore emportée par la fougue pourrait lui faire très mal. Il serait peut être ridiculisé devant toute l'école, et aurait toute la maison de Gryffondor contre lui. Vraiment excellent.
Va pour la Gryffondore. Avec un peu de chances, Ron serait vachement jaloux en plus …
Bon, ce n'était pas tout mais il devait se préparer. Dans une demi heure tout au plus il serait dans la salle commune des rouges et or.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Voilà, le décor est posé.
La suite sous peu ! (tout dépend de vous ! huhu)
J'espère que ça vous a plu et qu'il n'y a pas trop de fautes (n'hésitez pas à me corriger !).
Shikamaru27 (12/01/09)
