Tout d'abord je tiens à préciser que je ne suis pas fière d'avoir écris ce début de fanfiction. Je la trouves mauvaise mais toutefois distrayante.

J'utilise les termes anglais pour certaines choses car je les trouves plus agréables.

Severus Snape - Severus Rogue

Gryffindor – Gryffondor

Slytherin – Serpentard

Ravenclaw – Serdaigle

Hufflepuff – Poufsouffl

Ensuite j'ai fais quelques recherches pour la chronologie et le réalisme de l'histoire, si j'ai fais des erreurs, vous pouvez me le signaler et je corrigerais si c'est possible.

J'ai fais attention et relu plusieurs fois pour éviter les fautes mais s'il en reste, avertissez-moi et je corrigerai.

L'univers et les personnages d'Harry Potter appartiennent à J.K. Rowling.

Sally Tavington m'appartient.

Bonne lecture!

...

D'un pas vif et déterminé, un homme grand et mince tout de noir vêtu entra une la vieille librairie de quartier. Sa grande cape sombre qui volait derrière lui attirait l'attention des passants. Lorsqu'il passa la porte, le tintement de la clochette sorti la maitresse des lieux de sa revue de mode. La femme d'âge mûr aux cheveux d'un roux trop vif pour être naturels adressa un large sourire au nouveau venu. Ce sourire n'eût aucune réponse et, avant même que la libraire ne se soit levée, l'homme était déjà dans la section qui l'intéressait. Ses yeux sombres glissaient rapidement d'un ouvrage à l'autre, scrutant avec attention les titres à moitié effacés par les effets du temps et des nombreuses mains qui les avaient touchés. La femme aux cheveux flamboyants se plaça près de l'homme et lui demanda si il désirait de l'aide.

Visiblement frustré, il refusa et retourna à sa recherche d'un titre absent. La femme se glissa derrière lui et se pencha pour ramasser quelque chose au sol. C'est alors qu'il remarqua quelque chose, ou plutôt quelqu'un, qui détonait dans l'ambiance ancienne et poussiéreuse de l'endroit. Calée sur un coussin élimé entre le radiateur et les étalages de livres, une fillette de 4 ans tout au plus le dévisageait avec curiosité. Il sursauta lorsque la libraire lui tendit l'ouvrage qu'elle venait de reprendre des mains de l'enfant.

C'est ceci que vous cherchez, n'est-ce pas?

Pris au dépourvu, l'homme en noir bafouilla un « oui » et un « merci » tout en continuant de regarder la jeune fille. Elle lui rendait bien son regard insistant. Elle se leva, et avec un sourire béat, elle tendit les bras vers celui qui lui faisait face, faisant tomber l'ourson en peluche défraichi qu'elle tenait sous son bras. L'homme eût un mouvement de recul mais la petite insistait. Ses grands yeux bleus affichaient une détermination inhabituelle pour une enfant si jeune..

Je crois qu'elle veut jouer avec vous.

Il se tourna vers la femme, la questionnant du regard. Elle lui indiqua l'enfant d'un mouvement du menton avec un sourire en coin.

Cette pauvre petite passe ses journées seules et je crois qu'elle vous a adopté.

Que fait-elle ici?

Une pointe d'agressivité se faisait sentir dans sa voix, peu enchanté de se trouver dans une pareille situation. La libraire lui répondit sans perdre son assurance.

Ses parents travaillent tout le temps et ne veulent pas la laisser dans une garderie, allez savoir pourquoi. Ils la laisse ici pendant la journée et passent la chercher le soir. Jouez avec elle un peu, elle ne veut plus de moi.

Pendant que la femme parlait, la fillette s'était accrochée à la cape de l'homme en noir. Elle tirait dessus et ses yeux brillaient toujours de détermination. Cette expression, mêlée à une joie sincère et enfantine le déstabilisait au plus au point. Il avait toujours voulu inspirer la crainte et le respect, et y arrivait le plus souvent sans peine. D'ordinaire, même les enfants ne tenaient pas à se rapprocher de lui.

Fléchissant devant le regard de la gamine, il s'agenouilla pour être à sa hauteur. Elle souriait de toutes ses dents, heureuse d'avoir enfin trouvé un copain de jeu. Elle l'enlaça de ses bras pour montrer la confiance qu'elle lui accordait. Lorsqu'elle se recula, il la regarda avec attention. Il lui semblait avoir déjà vu cette enfant quelque part, pourtant il n'avait jamais mis les pieds dans ce village auparavant. Ses couettes blondes et son nez retroussé lui rappelait pourtant quelqu'un de proche, même d'intime. Alors qu'il fouillait dans sa mémoire, elle le rappela au monde réel.

Comment tu t'appelles? T'as quel âge?

Euh. Je m'appelle Severus, j'ai 22 ans. Et toi?

Moi c'est Sally, j'ai 4 ans!

C'est alors qu'elle se retourna pour saisir sa peluche. C'était un ours polaire dont le pelage avait tourné du blanc au gris sale et qui avait perdu la moitié de sa bourre. Elle le présenta tout en indiquant à Severus qu'il devait le prendre.

Lui, c'est Coco, c'est mon préféré, mais comme c'est un garçon, c'est toi qui joue avec.

Sans laissant le temps à l'homme de réagir, elle sorti un lapin mauve de derrière son coussin. Docile, Severus joua avec la petite. Ou plutôt la petite joua avec Severus puisque ce dernier n'arrivait pas à suivre l'imagination débordante de l'enfant.

Au bout d'un moment, l'homme en noir remarqua que l'éclairage avait changé. La librairie était baignée de la lumière du soleil déclinant. Les poussières en suspension dans l'air brillaient dans les rayons solaires. Dans un léger craquement de genou, il se leva et annonça qu'il était temps qu'il parte. Alors qu'il s'attendait à une crise de larme, ou du moins à un requête de rester plus longtemps, il ne reçut qu'un sourire satisfait. La petite le serra dans ses bras du mieux qu'elle put mais ne dit rien.

Severus fit l'erreur de se retourner et, dans la vitrine, malgré les reflets, il vit Coco et Sally lui envoyer la main. C'était le mois de juillet et il mit sur le compte de la chaleur et de l'humidité le poids qui pesait sur son coeur. Pendant les deux semaines suivantes, il revint souvent jouer avec la petite sans se douter qu'un beau jour, il devrait lui dire adieu.

Un bon matin d'août, Severus, toujours vêtu de vêtu de noir, mais cette fois agrémenté d'un sourire, pénétra dans la petite librairie. Il balaya le sol du regard à la recherche de l'enfant ou d'un signe de sa présence, mais ne rencontra que des moutons de poussière. Habitué à ce qu'elle se cache parfois, il porta son attention sur la libraire afin qu'elle lui indique discrètement où elle était cachée. Celle-ci lui fit non de la tête, la petite n'était pas là. On lisait la tristesse dans ses yeux, cette petite vie bouillonnante rendait beaucoup de gens heureux.

Elle est partie, Severus. Ça devait arriver. Ses parents l'ont ramenée chez ses grands-parents, au Danemark. C'est l'école qui commence.

Cette journée-là, il retourna dans la coquille que le sourire d'une enfant avait fait craquer. Quelques semaines plus tôt. Suivant ses obligations, il s'en alla lui aussi pour poursuivre sa toute nouvelle carrière d'enseignement des potions à Poudlard. Il se devait d'oublier ce bref interlude dans sa vie.

...

Vous en pensez quoi? La suite mérite-t-elle d'être postée?