/!\ DISCLAIMER /!\
Les personnages et certains éléments de l'intrigue appartiennent à Jeff Davis. J'ai juste autorisée mon imagination à s'exprimer en fonction de la storyline de Teen Wolf.
Chapter I
Le crépuscule se manifestait, c'était si beau à voir de la forêt et je n'y avais jamais fais attention. C'est dingue comme redécouvrir un endroit peut être un moment exquis. Dans les bois jamais les feuilles n'avaient autant tombées et jamais l'automne n'a été plus ocre. Les reflets du soleil levant reflétaient des arbres que jamais je n'avais vus, comme s'ils dénudaient les plus belles parties d'un corps qu'on devine pour la première fois. C'était le lendemain de la pleine lune. Il m'avait dit de partir, rentrer chez moi et retrouver mon père,me gaver de frites comme je savais si bien le faire, il connait mes faiblesses. Il voulait me protéger de lui, prétextant qu'il n'avait pas besoin de moi pour se calmer, juste de la colère. Comment peut-on se calmer avec de la colère ? Ces deux sentiments sont incompatibles, et je ne comprends pas comment il fait pour les assimiler. Je crois à la complémentarité des corps étrangers, mais que lorsqu'il s'agit de personnes. Ma curiosité et les angoisses qui m'ont hantées cette nuit m'ont poussés à me lever avant l'aube, le retrouver. J'ouvre la porte de la demeure en quasi débris, les mains tremblantes. La lumière filtre les régions obscures de l'entrée et je le vois. Dans un coin allongé, il avait les traits reposés, aucunes raisons de s'inquiéter alors. Je m'étonne même à sourire discrètement lorsque je vois son dos tatoué mouver au rythme de sa respiration. J'avais été séparé de lui toute la nuit, toute la nuit, et il ne s'est même pas immiscé dans mes rêves. Je ne dirais pas qu'il m'a manqué, mais je voulais être avec lui maintenant et le temps que mes pulsions me rattrapent progressivement j'étais déjà agenouillé tout près de son corps. Le bout de mes doigts brûlent de rencontrer sa peau, il n'aime pas se faire toucher. Je commets ce pêché et mon souffle coupe court, le silence était religieux et mes caresses sont innocentes. J'effleure sa nuque le plus doucement possible car je sais qu'il se réveillerait et qu'il m'empoignerait brutalement le poignet pour plus jamais que je ne recommence. Je descends. Son dos, ses reins. Je le regarde, immobile et fatigué par sa nuit à traquer les autres loups. Le soleil commence à éclairer les pièces de plus en plus, son éclat est brillant, trop brillant et presque blanc, on ne pouvait pas même voir le ciel. J'entends des battements de cœur, les miens, ils sont irréguliers, trop rapides et mes poumons se compressent, la respiration courte, la peur au ventre. Que m'arrive-t-il ? Tout s'accélère, tout tourne autour de moi à une folle allure comme un manège, au bord du malaise. Mes sourcils se froncent, je ne comprends pas ce qu'il se passe et j'ai peur, il ne se réveille pas, il ne bouge pas d'un poil. J'ai des sueurs froides et mes yeux voyagent de recoins en recoins. Je tremble, le contrôle s'en va.
POW !
Mes yeux s'ouvrent rapidement comme pour sortir le plus vite possible de ce cauchemar affreux et je suis de suite aveuglé par une lumière blanche et un plafond à la couleur froide. Je m'habitue doucement à la clarté de la petite pièce où je suis. Autour de moi : des murs bleu pastels, un autre mur vitré qui donnait sur un couloir où des gens en blouse passent et repassent. Le battement de mon cœur est revenu à la normale si l'ont en croit ce petit bruit strident et reconnaissable. Mes sourcils s'arquent à nouveau en voyant mes bras avec des perfusions et un bracelet d'identification sur mon poignet droit. Comment j'ai fais pour atterrir ici ? J'étais dans sa maison avec lui et loin de tout le monde, et là je me retrouve allongé à la vue de qui veut sur ce lit ... d'hôpital. Je suis à l'hôpital, et je ne sais pas pourquoi, je ne me souviens même pas de la raison pour laquelle je suis cloué ici. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis ici jusqu'à ce qu'un " S..Stiles ? .. Oh enfin Stiles !" me persuade qu'il y a déjà un bon bout de temps que j'aurais dû me relever. Mes yeux se posent plus distinctement sur la personne qui s'est réjouit de mon réveil avec tant d'enthousiasme et je regrette de ne pas avoir dormi plus longtemps. Revoir Allison me laisse un goût amer dans la bouche et me provoque même du dégoût. Ça me revient.
- Va t'en.
- Stiles, non, je suis ...
- Désolée ? Il est trop tard, laisse moi, je veux voir mon père.
- Stiles...
- Qu'est ce que tu comprends pas ? Sors !
- Je vais appeler ton père, au revoir.
Je viens peut-être de me réveiller d'un très long sommeil, mais je n'ai pas perdu ma conscience et encore moins ma mémoire. Ces deux dernières sont tout ce qui me reste. Depuis cette nuit je ne peux plus faire confiance à la chasseuse de loup, à son père, à tout le monde. Ma descente en enfer commence et je suis déjà seul enfin c'est vite dit, j'ai mon père. Il n'y a qu'à lui que je peux parler et paradoxalement il ne sait rien de ce qu'il se trame. Le voilà qui arrive promptement vers ma chambre, je le vois de la grande bais vitrée qui me sépare du couloir. Mes larmes montent sans que je le veuille et tout se passe très vite. Quelques secondes après j'étais dans ses bras, il me serre comme si sa vie en dépendait, c'est sûrement parce que ma vie en dépendait aussi en quelque sorte. Je me souviendrais toujours de ce moment de soulagement, quand nos deux corps se sont entrechoqués, c'est comme deux aimants qui ont été retenus pendant trop longtemps. Le shérif passe sa main protectrice dans mes cheveux, embrassant mes joues à maintes reprises. J'étais juste là, à le câliner aussi un peu dans le vide, je ne me rendais pas compte que j'avais pu manquer à ce point. Le temps s'arrêtait pour l'étreinte fusionnelle d'un père et de son fils .
- Tu m'as manqué.
- Je sais ... Je suis là.
- T'es interdit de Jeep pendant un mois !
Nos rires se mêlent à cette réprimande qui aurait dû paraître sévère, mais la joie de me retrouver ne lui permets pas de garder son sérieux. Tout cet engouement m'intrigue d'ailleurs, pourquoi Allison et mon père sont si heureux de me voir ? Je me recule et mes mains glissent le long des bras de papa, elles voulaient conserver un contact perpétuel, ne plus le lâcher. Un air inquisiteur se dessine sur mon visage.
- Dis, ça fais combien de temps que je ...
- Deux mois et demi. Ça aurait fait trois mois dans six jours.
- Et il s'est passé des choses bizarre pendant tout ce temps ? Je veux dire, les affaires au bureau ?
- Tu es à peine réveillé que tu veux déjà faire le justicier ? Stiles, repose toi, tu as encore une semaine ici.
- Une semaine !
Je ne pouvais pas rester une minute de plus qu'on me recommande de me reposer ici pendant une semaine entière. J'ai besoin de trouver des réponses à mes questions. Surtout que mon père n'a rien voulu me dire sur les investigations de la police. Et si Scott et Allison l'avait prévenus de ça, de cette nuit, de lui. Derek ... Qu'est il devenu, et où est-il surtout ? La grande question est : Est-il vivant ou mort ? Ce qui me fait peur c'est qu'en deux mois il peut se passer énormément de choses et Beacon Hills était devenue une ville mouvementée depuis la morsure de Scott. Je vais devoir attendre une semaine pour reprendre une vie normale, retourner au lycée avec ma voiture sauf si mon père insiste pour me conduire. Je vais devoir trouver de l'aide auprès de personnes qui ne me connaissent que très peu maintenant qu'il y a ce malaise entre mon "meilleur ami" et sa petite-amie et moi. Mon but premier dès la sortie de l'hôpital sera de trouver Derek. Je ne dirais pas qu'il n'y a que ça qui importe, mais j'ai besoin de lui, de savoir s'il a cherché à prendre de mes nouvelles, à savoir s'il va bien. J'ai cette impression qu'il faut combler un vide pour que tout reparte comme avant et je suis le seul à pouvoir gérer ça. Je ne compterais pas sur l'aide de Scott cette fois ci, ce sont mes affaires et s'il le faut je marcherais seul vers la poursuite de mon ... bonheur.
- Oui Stiles, une semaine. Mais profite car après c'est le lycée, les profs et tout, puis le poulet d'ici est meilleur qu'à la maison.
Mon père avait toujours le bon mot, il m'arrache un faible rire, mais ce qui me préocupe le plus dans tout ça, c'est Derek et ma rentrée. J'appréhende beaucoup de croiser des visages alors qu'étrangement ce sont les seuls qui puissent éclaircir un peu mon esprit.
Voilà voilà ! Alors j'espère pleeeeins de reviews positives car n'oubliez pas que VOUS êtes ma motivation pour continuer. Love
