Sommaire : Mid-saison 2. John Watson devant l'effet dévastateur d'un Sherlock qui fume. On ne vous a jamais dit que la cigarette pouvait être sexy ?!

Pairing : John/Sherlock.

Disclaimer : les persos ne sont pas à moi.

Note : ok j'avoue c'est en re regardant le 2x01 et en voyant fumer Sherlock que cette idée m'est venue…. ^^

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Cigarette Porn.

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Le médecin en moi devrait être en pleine séance de remontrances sur les dégâts catastrophiques que pouvaient faire le tabac.

L'ami en moi devrait être soulagé que ce ne soit *que* du tabac et pas des substances encore plus nuisibles.

Mais l'homme en moi…

L'homme en moi était juste envoûté par la vision de cette cigarette que Sherlock venait de porter élégamment à sa bouche.

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Je savais qu'aujourd'hui était considéré comme journée à risque, c'était bien pour ça que je m'étais dépêché d'arriver à la maison.

M'étant fait tout un tas de scénarii dans ma tête je n'étais évidemment pas préparé à ça.

Des cigarettes.

Seulement des cigarettes et à voir les mégots qui traînaient il en avait déjà fumé une dizaine.

Le moment que j'avais choisi pour ouvrir la bouche et jouer mon rôle de médecin fût également le moment que mon génie de colocataire avait choisi pour porter sa foutue cigarette à la bouche.

Levant nonchalamment le bras, comme si l'effort lui coûtait, il porta l'objet illicite à ses lèvres entrouvertes.

Je le vis fermer les yeux, inhalant l'infâme fumée et la laissant le consumer de l'intérieur.

L'air paisible qu'il arborait me laissa une seconde sans voix.

C'était si rare de le voir en paix et c'était rageant de reconnaître que le tabac réussissait une tache que je n'avais pas accomplie jusque-là : apporter une once de sérénité à Sherlock Holmes.

Et puis il y avait ce léger sourire en coin qu'il savait affreusement séduisant.

Expirant sa fumée, il me fit sursauter.

-Ça te plait John ?

*L'enfoiré !*

Depuis le début il devait savoir que je me trouvais là, à l'observer.

-Pas plus qu'à toi on dirait.

Soudainement il rouvrit les yeux pour les ancrés dans les miens.

-Tu ne me dis pas d'arrêter ?

Ravalant difficilement ma salive j'acquiesçais.

-Si. Tu devrais éteindre ta cigarette Sherlock.

Plissant les yeux, il demanda.

-Pourquoi ?

-Parce que cette petite chose est à l'origine de bons nombres de morts, inutile de rajouter la tienne.

-Pourquoi ?

-Parce que l'appartement va sentir l'odeur de cigarette pendant des heures.

Réponse idiote lorsqu'on voyait que c'était loin d'être sa première.

-Pourquoi ?!

Je savais parfaitement ce qu'il me demandait, comment ne pas le savoir alors que j'avais en face de moi un génie qui déduisait tout de tout le monde.

Je fini alors doucement par lâcher.

-Parce que ça me met mal à l'aise.

Il fronça les sourcils, connaissant d'avance ma réponse mais pas ce qu'elle signifiait.

-*Pourquoi* ?!

Soupirant lourdement, je pris mon temps pour naviguer dans l'appartement.

Ses yeux me suivaient partout où j'allais alors qu'il prenait bouffée sur bouffée, ne se rendant évidemment pas compte qu'il projetait une vision indécemment sensuelle.

Partant dans un petit rire inoffensif, histoire de me dédouaner je pris le parti d'une semi vérité.

-J'ai toujours trouvé que la cigarette avait un côté dangereusement sexuel.

-Faux.

-Comment tu peux me dire que je…

-Tu es passé à côté de dizaine de personnes en train de fumer ça ne t'a jamais troublé avant.

Il semblait perplexe et moi je constatais péniblement qu'il était en train de m'étudier. Il prit une autre bouffée, doucement, prenant tout le temps qu'il avait besoin pour…

-Ça t'excite de m'observer fumer…

Il y avait une note de confusion dans sa voix et malgré moi je trouvais cela adorable.

-Ne raconte pas…

-Tes pupilles sont dilatées John.

Ce qui était sans doute vrai.

Je fis alors ce que je faisais le mieux, changer rapidement de conversation.

-Bien, je pensais que ce soir allait être… difficile, je suis heureux de m'être trompé. Est-ce que tu veux qu'on commande ou tu es partant pour aller à Angelo's ?

-Je n'ai pas faim. D'ailleurs toi non plus, pourquoi…

Il apporta une dernière fois sa cigarette à ses lèvres pour la terminer et ce fût la fois de trop pour moi.

La tentation de l'élégance et la déchéance mélangées.

-Bien je vais aller voir ce qu'il y a chez le Chinois !

Je le vis sur le point de riposter mais n'y prêtant guère attention je dépassais déjà le pas de la porte.

Comble de l'ironie, la première chose sur laquelle je tombais une fois dehors était une femme allumant sa cigarette.

Je l'ai longuement fixé et n'ai rien ressenti à part un léger agacement.

Sherlock avait encore une fois raison, mon trouble ne venait absolument pas de l'objet il venait de son possesseur.

Et c'était une raison de plus pour que je fasse attention à ce que Sherlock ne se remette pas à fumer.

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