Disclaimer : Rien n'est à moi, tout est à JKR
Résumé général : Recueil de One-shot, conversations après coucheries.
Résumé du chapitre : George et Angelina, simples amis, ont couché ensemble. Leur conversation juste après.
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« Tu sembles pensive...
Je suis en train de me dire qu'on vient de donner raison à tout ceux qui pensent qu'on couche ensemble... »
Angelina Johnson lança un petit regard timide à George Weasley, qui la regardait, souriant, les mains croisées derrière la tête. Le jeune homme roux sourit et déplaça avec tendresse une tresse qui couvrait l'oeil droit de la jeune fille. Il la trouvait réellement magnifique, maintenant plus que jamais. Les femmes sont encore plus belles lorsqu'elle viennent juste de faire l'amour. Ce n'était pas qu'une légende. Il secoua la tête et dit doucement :
« On ne couche pas ensemble, on a couché ensemble. C'est différent.
C'est vrai. Donc tu penses qu'on a fait une connerie ? demanda-t-elle, vaguement inquiète.
Je ne vois pas le rapport...
Tu ne viens pas de sous-entendre que cela ne se reproduirait plus ?
Non, j'ai juste dit qu'on avait couché ensemble une fois, comme ça, par hasard. A partir de là, on ne peut pas tellement faire une généralité.
Ouais... »
Angelina se blottit dans les bras de son amant et posa la tête sur sa poitrine. Elle se perdit dans ses pensées en écoutant le bruit sourd des battements du cœur de George. Elle ne savait pas bien si elle s'en voulait d'avoir fait ça. Il était un de ses meilleurs amis, c'était vraiment trop bizarre comme situation. A la fois... elle était bien dans ses bras, et tout avait été si simple...
« Je repose quand même ma question : tu penses qu'on a fait une connerie ?
Je ne sais pas. Et toi ? »
George était un peu agacé. Elle n'allait quand même pas le demander en mariage ! Ce qu'ils venaient de faire ne représentait rien de plus qu'un moment de plaisir et de complicité entre deux jeunes adultes. Et voilà qu'elle venait lui parler de connerie ! Il ne comprenait pas en quoi ça en serait une ! Comme si elle lisait dans ses pensées, elle lui répondit :
« Je ne sais pas... En même temps, soyons réalistes : en quoi le fait que deux amis couchent ensemble peut être objectivement considéré comme une connerie ?
En rien, assura-t-il en haussant les épaules.
Voilà, en rien ! On était célibataires et consentants tous les deux, et il n'y a aucun sentiment entre nous ! Donc tout va bien ! s'exclama-t-elle, sans doute un peu pour se convaincre elle-même de la véracité de ses propos.
Tout va bien », confirma le jeune homme d'une voix tranquille.
Ils restèrent un moment enlacés l'un contre l'autre, puis George remit son boxer blanc et s'assit en tailleur sur le lit, ne quittant pas la jeune fille, toujours nue, des yeux. Elle rougit sous son regard et demanda d'une voix qu'elle voulait détendue :
« Dis, j'ai la question qui tue : t'as pas vu mon soutien-gorge ?
Par terre, à droite du lit. »
Elle le ramassa et l'enfila, avant de passer une culotte et de chiper la chemise de George qu'elle laissa ouverte, dévoilant ses courbes. Elle repensa à une phrase de son ex petit-ami, qui assurait qu'une fille n'était jamais plus sexy que lorsqu'elle était quasi-nue sous la chemise de son homme. Elle décida de jouer de ce pouvoir et réprima un sourire en se demandant où était passée la prude Angelina qu'elle était quelques mois plus tôt. Elle s'installa contre l'oreiller, qu'elle avait retourné, pour qu'il soit frais. Les deux amants se turent, chacun profitant de l'instant présent, repensant au moment qu'ils venaient de partager. C'est elle qui rompit le silence :
« Tu penses qu'on doit le dire aux autres ?
Ils finiront bien par le savoir, de toute façon.
Si aucun de nous deux n'en parle, personne n'en saura rien...
Pourquoi on leur cacherait ? demanda George sachant qu'il aurait beaucoup de mal à cacher son aventure avec la poursuiveuse à son frère, Fred.
Pourquoi on leur dirait ? Je ne suis pas de ces nénettes de série télé qui vont tout raconter à leurs copines dès qu'elles ont mis un mec dans leur pieu ! Je tiens à garder ma vie privée privée.
Bon d'accord, on ne leur dira rien. », assura George, sans pouvoir s'empêcher de penser que Fred finirait sans doute par le savoir.
Les deux jeunes adultes s'étaient retrouvés pour boire un verre au chaudron baveur, en compagnie de Fred, qui était parti plus tôt car il avait rendez-vous avec la serveuse de chez Florian Fortarôme. C'est sans arrières-pensées qu'ils s'étaient alors rendus tout deux chez Angelina pour boire un dernier verre. George ne se souvenait plus bien comment ils étaient passé d'une chamaillerie innocente à une étreinte passionnée, mais peu lui importait.
Il se leva et s'étira comme un félin, avant de demander à la jeune fille s'il pouvait se servir à boire.
« Vas y, mais dans ce cas, rapporte moi un verre d'eau aussi, s'il te plait.
D'accord... Tiens voilà.
Merci. »
Une fois les deux verres vides, George remarqua l'air légèrement triste de la jeune fille, qui fixait son verre d'eau, semblant chercher à s'y noyer par la pensée.
« Ça va miss ? s'inquiéta-t-il
Non en fait... J'ai peur.
Des verres d'eau ? tenta-t-il de plaisanter
J'ai peur qu'on vienne de bousiller notre amitié, poursuivit-elle sans se soucier de l'humour vaseux du rouquin.
Mais non, ne t'inquiètes pas ! Et puis imagine, si ça se trouve on finira comme Monica et Chandler dans Friends ! »
C'était Angelina qui avait fait découvrir les séries télé moldus à George, et le jeune homme en raffolait.
« Ouais, mais si ça se trouve aussi, dans la série de ta vie, je suis en train de tourner mon dernier plan ! couina la demoiselle d'une voix plus aigüe qu'à la normale.
Je crois que tu regardes trop les séries télé...
Attends, t'as dit quoi ? s'étouffa-t-elle soudain
Que tu regardais trop les séries.
Non, avant ?
Qu'on allait peut-être finir comme Monica et Chandler, répéta-t-il sans vraiment comprendre le trouble de son amie.
Tu veux qu'on finisse mariés tous les deux ??? »
Les oreilles de George prirent une délicate couleur vermeille qui jurait affreusement avec le roux de ses cheveux. Il balbutia :
« Non ! Enfin... Enfin je veux dire... Y a encore pas si longtemps, on se disait qu'on ne coucherait ja mais ensemble...
Oui, mais on ne va quand même pas tomber amoureux l'un de l'autre !
Non !
Non !
Non.
Non... »
