Titre : You Spin Me Round
Auteur : Totchi
Genre : yaoi, trahison, triangle amoureux
Sources : Gazette et Sugizo
Couples : AoixSugizo
Disclaimers : Ils ne sont pas à moi TT Et oui encore une nouvelle fic, je suis pas sérieuse et je devrais finir les autres, mais j'avais trop envie d'écrire celle là OwO
Chapitre 1
Aoi se réveilla lentement, ses lèvres s'ourlant en une moue boudeuse que son amant trouva adorable et décida donc de l'embrasser doucement, puis un peu plus fougueusement pour ensuite descendre sa main sur le ventre finement musclé d'Aoi. Le brun gémit légèrement, signe qu'il était en train de se réveiller. Aoi n'aimait pas se réveiller, mais Sugizo savait que son amant était toujours de bonne humeur après ce genre de caresses matinales. Aoi se retourna lentement en s'étirant contre son partenaire.
-Bonjour mon amour.
-Bonjour Sugi.
Aoi allait lui demander s'il avait passé une bonne nuit, mais les petits baisers papillons qu'il déposait dans son cou parlaient pour lui.
-Uruha Kun arrive à quelle heure?
-Dans une heure environ. Dit Aoi en jetant un coup d'œil au réveil posé sur sa table de nuit. Ce qui veut dire qu'il nous reste au moins une demi-heure rien qu'à nous deux avant de nous lever.
-Tu crois? Pourtant, il te faut du temps pour être présentable. Le taquina Sugizo.
-Bah, ils ont déjà vu pire que ma tête sans maquillage.
-Tu as changé, je croyais que c'était ton truc, le maquillage et tout ça.
-Idiot va. Je te rappelle que je fais ça pour toi.
-Mais tu es beau mon cœur. Tu es adorable... Toujours...
-Et tu sais que je suis toujours accros aux petits câlins et à ce genre d'attention, ça n'a pas changé.
Dit Aoi aussitôt radouci. Sugizo lui sourit et l'embrassa fougueusement, le faisant basculer sous lui, quand la sonnette de l'appartement les interrompit. Aoi soupira en grognant et se leva de mauvaise grâce après un dernier baiser sur les lèvres de Sugizo. Il alla ouvrir, se fichant pas mal de qui ça pouvait être et il se moquait éperdument de la tenue qu'il portait pour aller dire sa façon de penser qui n'était pas des plus réjouissantes à l'importun.
-Ouais qui... Ruwa?
-Bon... Bonjour Aoi kun. Oh mince, je suis désolé je... Je te dérange! Je... Je voulais pas venir si vite et si tôt, mais je m'étais réveillé et... Tu... Balbutia-t-il en rougissant.
-Non c'est bon entre. Je vais prendre une douche, fais comme chez toi.
Uruha savait que même si Aoi n'en montrait rien, il était vexé et de mauvaise humeur, mais il préférait ne rien ajouter de plus car se confondre en excuses l'agacerait et n'arrangerait rien. Le guitariste blond se dirigea vers la cuisine pour prendre un verre d'eau quand Sugizo, simplement vêtu d'un boxer, entra à son tour.
-Ah! Tu es en avance Uruha Kun!
-Oh... bonjour Sugizo San. Je ne voulais absolument pas vous déranger...
-Ce n'est rien... On allait se lever de toutes façons.
-Je vois... Tu... Tu as passé la nuit chez Aoi Kun... C'est vrai, on part en tournée pour 6 mois, vous allez être séparés pendant...
-6 mois je sais, il va beaucoup me manquer, mais je compte sur toi pour lui changer les idées.
-Oh... Euh...
-Uruha, il t'aime beaucoup tu sais.
Uruha baissa la tête, n'osant pas le regarder dans les yeux.
-Dis voir Uruha Kun. Pourquoi tu n'oses jamais me regarder en face?
Uruha allait ouvrir la bouche quand Aoi entra dans la cuisine, fraîchement habillé et coiffé.
-Ah, tu vois je t'avais dit que tu étais adorable même sans maquillage!
-Beau parleur va. Dit-il en lui faisant un baiser esquimau.
-Mais c'est vrai en plus. N'est-ce pas qu'il est adorable! Dit-il en s'adressant à Uruha.
-Ou... Oui oui.
-Bon Ruwa on a le temps pour boire un café ou quelque chose dans le genre?
-Bien sûr.
-Tu en veux?
-Non merci, j'ai déjà déjeuné.
-Je vais en préparer. Dit Sugizo.
Après une quinzaine de minute, Aoi et Uruha durent s'en aller. Le guitariste les laissa encore quelques instants pour qu'ils profitent de leur intimité. Aoi serra très fort son amant contre lui.
-Tu vas me manquer mon ange. Dit le plus vieux.
-Toi aussi... Dit Aoi en retenant tant bien que mal ses larmes.
-Hé... Ne pleure pas. Sourit Sugizo en léchant les quelques gouttes salées qui avaient commencé à rouler sur ses joues.
-Mais... Sugi... C'est trop difficile... C'est la première fois pour moi...
-Je sais Aoi, je sais... Pour moi aussi ça sera difficile, mais ce n'est pas ces 6 petits mois qui vont changer mes sentiments pour toi. On se retrouvera encore plus amoureux l'un de l'autre qu'avant.
-D'accord. Alors embrasse moi.
Sugizo accéda volontiers à la demande de son amant en l'embrassant amoureusement.
-Tu es si beau quand tu souris.
-Il faut que j'y aille maintenant. Tu prendras soin de l'appartement hein?
-Comme si c'était le mien. Tu diras bonjour aux autres de ma part?
-Pas de problème.
Un dernier baiser et Aoi suivit Uruha jusqu'à sa voiture. Il s'installa à la place du passager et attendit qu'Uruha démarre. Aoi adorait quand Uruha conduisait. Jamais il ne se sentait aussi à l'aise quand il était avec quelqu'un d'autre que lui. Il était totalement en confiance.
-Alors à ce que je vois votre relation a bien avancé.
-Hein?
-A Quand le concubinage?
-Oh là... pas pour tout de suite.
-Ca fait tout de même un an et demi que vous êtes ensemble.
-Oui, mais je ne me sens pas prêt.
-Si tu le dis... En tout cas j'ai l'impression qu'il ne dirait pas non si tu le lui demandais.
-Peut-être. Mais tout ce dont je suis sûr pour l'instant, c'est que je suis très amoureux.
-Je n'aurais jamais cru vivre assez longtemps pour voir ça. Aoi plus amoureux de quelqu'un que de sa propre guitare.
-C'est ça moque toi.
-Je plaisante. Je suis sincèrement heureux pour toi.
-Dis Ruwa? Je pourrais me mettre à coté de toi dans le bus?
-Bien sûr Aoi kun.
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Dans le bus, Aoi s'était isolé dans un coin tout au fond, n'ayant pas la tête aux réjouissances d'avant concert. Il était toujours très heureux de faire un live, mais c'était avant qu'il ne sorte avec Sugizo. Au début ça allait parce qu'il n'était pas vraiment pas attaché, mais maintenant qu'il était sincèrement épris de lui, les séparations étaient de plus en plus difficiles pour Aoi.
-Aoi Kun? Dit Uruha en s'asseyant à côté de lui.
-Hum?
-Ca va aller?
-Il faudra bien. De toutes façons je n'ai pas vraiment le choix.
-Je suis là pour toi tu le sais hein?
-Oui merci Ruwa.
Aoi était toujours aussi renfermé sur lui-même. Il ne parlait de lui à personne et le peu de chose qu'il disait, c'était à Uruha. Il ne savait pas pourquoi, mais méfiant comme il était, il sentait qu'il pouvait faire confiance au guitariste blond.
-Et si tu l'appelais?
-Je ne veux pas l'embêter.
-Envoie lui un message alors.
-Il déteste les téléphones.
-Mais il en a quand même un. Autant qu'il s'en serve non?
-Moui...
-Aoi Kun, quelque chose me dit que ce n'est pas que le fait de vivre séparé de lui pendant 6 mois qui te fait si mal, je me trompe?
-Non, tu as raison. Je ne te savais pas aussi perspicace Ruwa.
-C'est juste que je commence à bien te connaître. Sourit le blond. Tu veux en parler?
-Ca a passer...
-Ok, je ne te force à rien, mais je suis là.
-J'ai peur Ruwa... Peur qu'il ne me quitte.
-Mais pourquoi? D'après ce que j'ai vu, il a l'air d'être très attaché à toi.
-Oui, mais on a 10 ans de différence.
-Et alors?
-Qui te dit qu'un jour il ne va pas me quitter pour quelqu'un de son âge? Je ne suis qu'un gamin à côté de lui.
-Aoi kun...
-Et puis, il a Luna. Moi je ne peux pas lui donner d'enfant. Si jamais il en veut d'autres, il m'abandonnera pour une autre femme.
-Mais enfin, qu'est ce qu'il te prend de douter de toi comme ça?
-Je sais pas... Je ne suis pas quelqu'un de naturellement modeste, mais c'est Sugizo tu comprends? Si jamais il vient à me quitter, lui aura toujours sa fille pour se consoler, moi je n'aurai personne...
-Tu m'auras moi. Murmura Uruha en lui prenant délicatement et timidement la main.
-...
-C'est normal de douter et d'avoir peur de temps en temps, mais là je crois que tu te fais des soucis pour rien. Sugizo t'aime et il me semble que sa fille t'adore non?
-Oui...
-Et puis au pire, s'il veut un autre enfant, propose lui d'adopter, parce que franchement après ce qu'il s'est passé avec son ex femme, je doute qu'il ne veuille retenter l'expérience.
-Tu crois?
-Plutôt, oui! Et puis jamais tu ne lui demanderas de choisir entre toi et la musique n'est ce pas?
-Evidemment!
-Donc ne t'inquiète pas et pense plutôt à vos futures retrouvailles.
-Merci Ruwa. Je ne sais pas ce que je ferais sans toi.
"Et toi tu n'imagines pas combien ça me fait mal de t'entendre dire ça"
A SUIVRE
