Disclaimer : les personnages ne m'appartiennent pas, rendez grâce à Masashi Kishimoto.

Titre : Tueur à gages.

Résumé : Naruto et Sasuke ont toujours été les meilleurs amis du monde depuis leur sortie de l'école de police, maintenant Sasuke recherche activement le plus redoutable des tueurs, que fera-t-il quand il découvrira l'identité de Kyubi ?

Pairing : SasuNaru.

Rating : M.

Genre : Angt/Suspense. UA

Auteur : Sirpics.


Chapitre 1 : Kyubi ?

Kyubi…la simple évocation de ce nom donnait des sueurs froides aux hommes les plus courageux. Qui n'avait donc jamais entendu parler du célèbre assassin ? Son visage n'était pas connu du public où des forces de l'ordre, et pourtant il était plus célèbre que la plupart des grandes stars. Fumée, voilà le mot qu'on pouvait lui assigner, à chaque fois que la police était enfin proche de sa capture, il disparaissait soudainement, sans laisser de traces.

Même dans le cas exceptionnel, où il était confronté à parfois une dizaine de policier à la fois, Kyubi arrivait toujours à s'en sortir sans dommage. Oui, c'était comme attraper de la fumée. Chez les forces de l'ordre, l'assassin inspirait souvent la crainte ainsi qu'une étrange admiration, même si peu l'avouerait.

Sur les lieux des crimes, pas de témoins, d'empreintes ou de preuves, seule la méthode propre et rapide du meurtre était la marque du tueur Kyubi. Il ne faisait pas de distinction dans ses contrats, que ce soient hommes, femmes ou enfants, il ne tuait jamais plus que nécessaire, sauf si évidemment sa vie était en jeu. Bien que l'on ne possédait pas beaucoup d'informations sur lui, tous savaient pertinemment qu'il était le plus grand assassin de ce siècle…


Cheveux noirs, lunette de soleil, chemise rouge sang et jean noir, Kyubi pénétra à l'intérieur d'un hôtel.

Il se présenta à l'accueil et après un peu de charme auprès de la réceptionniste, il obtint rapidement le numéro de chambre de sa cible. Il marcha jusqu'à la chambre numéro 118, frappa à la porte et attendit patiemment que sa future victime ouvre. Une seconde pour vérifier que l'homme était bien son contrat et celui-ci tomba dans un bruit sourd, inerte. Une balle venait de se loger dans sa tête, l'homme n'avait rien vu venir. L'alarme sonna, les caméras de surveillance l'avaient apparemment repéré.

Un sourire malicieux apparut sur ses lèvres. Il ne marcha ni plus lentement, ni plus rapidement, et entra dans la cage d'ascenseur au fond du couloir. L'assassin ressortit à l'entrée du parking, seulement quelqu'un l'attendait…

« - Vous êtes Kyubi ? » Demanda, un homme le plus simplement du monde.

- Ce sont de graves accusations que vous faîtes là, me traiter de tueur, répondit l'assassin sur le même ton désinvolte.

- Oui, j'en suis certain, c'est vous.

L'étranger prit en main son arme mais c'était trop tard. Un silencieux était déjà pointé sur le front du policier.

- Êtes-vous suicidaire ? Demanda Kyubi, intéressé.

- Quel genre de question est-ce ? Interrogea le policier hargneusement, malgré la peur qui le tiraillait.

- Seul une personne qui souhaite mourir oserait m'affronter, remarqua-t-il, d'un ton orgueilleux.

- Allez-vous me tuer ?

- Non, pour l'instant je pense qu'un avertissement suffira, Sasuke Uchiwa, chef d'équipe du FBI.

Avant que l'inspecteur ne s'en rende compte, son arme se trouvait déjà dans la main de Kyubi

- Je la garde comme souvenir, ciao !

L'assassin se tourna pour se diriger vers sa voiture, un sourire froid se forma sur les lèvres de Sasuke, tandis que sa main s'empara d'une arme accrochée à sa cheville

- On ne vous a jamais appris à ne jamais tourner le dos à son enne…Ah !

Un couteau venait de se planter dans l'épaule qui tenait le revolver, il posa un genoux à terre sous le coup de la douleur.

- Et vous, on ne vous a jamais appris à ne pas menacer un homme qui n'hésiterait pas à vous tuer ? » Demanda t-il en rentrant dans sa viper avant de quitter le parking.


Chez lui, Kyubi retira ses lunettes de soleil, ainsi que ses vêtements puis entra à l'intérieur de sa douche. Un liquide violet se mêla à l'eau, quand il sortit, on put enfin voir sa réelle apparence.

Des cheveux blonds d'un éclat rare qui lui tombaient sur de grands yeux bleus saphir qui ressemblaient étrangement à ceux d'un félin, une peau tannée quasi-parfaite, le seul trouble étant trois cicatrices en forme de moustaches dessinaient sur chacune de ses joues, lui donnant un air sauvage. Des muscles bien formés, malgré son corps quelque peu androgyne, Kyubi était indéniablement plus beau dans sa véritable forme que dans son costume.

Il mit une paire de boxer rouge et se coucha comme un bien heureux dans son lit, même les assassins avaient besoin de sommeil. Malheureusement pour lui...

Bip…bip…bip

« - Quoi ? Hurla-t-il, irrité, en décrochant son portable.

-T'ai-je réveillé mon petit Kyubi ? Demanda une voix qui se voulait sensuel, mais qui envoyait au contraire des frissons de dégoût au tueur.

- Vous croyez ? Répondit-il, sarcastiquement.

- Si tu veux je peux te tenir éveillé ?

- Non merci, sans façon, rétorqua Kyubi, abruptement.

- Un jour tu seras à moi. En attendant, le boulot est-il fait ?

- Vous osez demander ? Interrogea le tueur, indigné.

- Haha…c'est vrai, le meilleur a encore frappé, sinon tu…

- Au revoir, boss, raccrocha le blond, avant que son patron ne puisse finir sa proposition qui lui déplairait sûrement. Il posa le téléphone, quand...

Bip…bip…bip…

- Qui que ce soit, il a signé son arrêt de mort ! Geignit-il, en décrochant encore une fois.

- Crétin ?

-Abruti, soupira t-il en se calmant. Qu'est-ce que tu veux, Sasuke ?

- Je te dérange peut-être ? Une nouvelle conquête ?

- T'as deviné !

- Eh bien désolé, fit Sasuke d'une voix qui n'en avait pas l'air. Pendant que monsieur Uzumaki Naruto batifole, son meilleur ami s'est pris un couteau dans l'épaule de notre plus célèbre meurtrier !

- Quoi ? S'exclama Naruto, faussement surpris.

- J'ai enfin réussi à trouver sa piste, évidemment j'ai tenté de l'arrêter, mais je n'aurais peut-être pas dû le sous-estimer, grogna Sasuke, mécontent.

- Bordel ! Sasuke, ça va ? T'es encore en vie ? Fit-il en exagérant expressément la hauteur de sa voix.

- Non, c'est mon cadavre qui t'appelle des catacombes.

Naruto l'imaginait très bien rouler des yeux tout en disant ça.

- Mais merci, ça va. Je suis dans le parking de l'hôpital. C'est pas grand chose, un bandage et c'était fini, fit Sasuke, finalement en tentant de le rassurer. Tss, pas grand chose, il insulterait presque Kyubi là.

- T'es tout seul ?

- Bien sûr, y en a qui bosse le soir. On fait pas tous la tournée des bars.

- Non, abruti. T'es allé à la chasse au Kyubi tout seul ?

- Jaloux que je ne t'ai pas emmené crétin ?

- Certainement pas, mais t'aurais pu te faire buter !

- Tu ne me sous estimerais pas ?

- C'est plutôt toi qui sous estime Kyubi !

Tout pourrait être bien plus simple si Sasuke abandonnerait, mais évidemment têtu comme il est, l'Uchiwa ne l'écoutera jamais.

- Ouais, ouais, bon, je raccroche, t'es de sale humeur ce soir !

- Matin !

- Pff…à demain crétin.

- Ciao abruti ! »

Naruto soupira et éteignit pour de bon son téléphone, Sasuke était son meilleur ami depuis qu'il était rentré dans l'école de police. Au début leur rapport n'était pas des plus simples, étant entièrement opposé l'un à l'autre, mais par la suite, ils remarquèrent que les deux jeunes hommes se complétaient étrangement.

Sasuke était sans doute la personne la plus importante pour Naruto et inversement, alors on peut se demander pourquoi l'a t-il blessé s'il y tenait tant ? C'est justement parce qu'il tenait à lui, qu'il a blessé.

En temps normal Kyubi n'aurait pas laissé passer une telle menace, non, l'homme serait tout de suite mort sans plus d'état d'âme, après tout; les sentiments n'existent pas chez les tueurs à gage. Il interrompit là ses pensées, Naruto avait besoin d'au moins deux bonnes heures de sommeil avant de bosser !


Sasuke Uchiwa rentra dans son bureau, son bras en charnière. Tous le regardait avec admiration, il avait vu le Kyubi en personne et était encore de ce monde pour en parler !

Sasuke traînait un visage arrogant. Il devait rencontrer son équipe, celle du CIA et de la police locale qui enquêtaient sur le dossier du Kyubi. Il prit les cassettes de surveillance de l'hôtel qu'il avait récupéré la nuit dernière et les emmena dans une grande salle, où tous les membres de son équipe ainsi que celle des autres organisations s'y trouvaient.

Il fit un bref signe de tête à Choji, Ino, Sakura, Kiba et Naruto qui lui rendirent excepté le blond qui semblait roupiller, il soupira, toujours le même celui-là. D'un toussotement, Sasuke intima le silence puis plaça la cassette dans le magnétoscope, les forces de l'ordre l'analysaient consciencieusement. Avant que Kiba ne se mette à ricaner :

« - Il n'est pas si doué ce criminel, il n'a pas évité une seule caméra !

- Je ne suis pas d'accord avec le FBI, je suis certain qu'il les a repéré. Il semblait même sourire aux caméras, déclara un homme du CIA.

- Hn, je suis d'accord. Il ne considère pas cela comme utile de les éviter. Kyubi aime le danger, il est trop sûr de lui. Il n'envisage même pas la possibilité que nous puissions l'arrêter, ajouta Sasuke.

- Cependant, on ne peut pas dire qu'il a tort. Cela fait plus de sept ans qu'il est en service et personne n'a réussi à mettre la main dessus, pas même Itachi Uchiwa ! Résonna un policier.

Sasuke serra les poings à la mention de son frère.

- Alors que faisons-nous ?

- Il faut harceler tous nos indic, le milieu des tueurs à gage, posez leur des questions, pas sur Kyubi, ils le respectent trop comme ils le craignent. Posez leur des questions sur les victimes, leurs ennemis, avec de la chance, on trouvera peut-être son employeur, répondit Sasuke.

- Bien !

Tous sortirent, sauf son équipe, Ino et Sakura le félicitèrent et tentèrent de s'accrocher à lui, pendant que Choji mangeait ses chips et que Kiba essayait de réveiller Naruto.

- HEY NARUTO ! Hurla Kiba dans ses oreilles, l'endormi sursauta et se réveilla avant de se mettre instantanément en position de défense.

- Eh ben ! Si t'avais autant de réflexe en étant éveillé ! Railla Kiba.

- Boucle là, sale chien, grogna Naruto.

- Tu t'es réveillé de mauvais pied ce matin ? On se serait trop amusé la nuit dernière ? Demanda-t-il, avec un sourire lubrique.

- T'as pas idée… Soupira Naruto en passant la main dans ses cheveux.

- C'est bon, Naruto, on a pas envie de connaître les détails et si ça nuit à ton travail, tu ferais mieux d'arrêter tes activités nocturnes, déclara Sasuke, irrité.

- Y en un qui a un balai dans le cul ! Rit Naruto.

- L'écoute pas ! Nous on veut les détails ! S'exclamèrent simultanément les deux femmes.

- Je suis un gentleman ! Je ne parle pas de mes conquêtes, les commères !

Avant qu'elles ne puissent répliquer, Sasuke claqua la langue pour mettre fin à cette discussion qui le mettait en rogne, sans vraiment savoir pourquoi.

- On est pas là pour parler de la vie sexuelle de Naruto !

- Désolé… Murmurèrent Sakura et Ino.

- Bon, j'aimerai que vous soyez un peu plus actifs ! Demain, deux agents du CIA se rejoindront à notre équipe et il est hors de question qu'ils nous prennent Kyubi sous le nez !

- Oui ! Chef ! Bien chef ! Hurla son équipe.

Sasuke roula des yeux, mais un rictus étira ses lèvres, alors qu'il joua le jeu et s'exclama d'une voix autoritaire :

- Parfait, vous pouvez partir !

Ses coéquipiers quittèrent la salle, ne laissant que Naruto.

- Tu penses que ce tueur est un prix ou quoi ? Ce n'est pas le jeu de qui l'aura le premier ! Tu risques ta vie !

- Tu me sous estime Naruto ? Demanda Sasuke, froidement, en regardant son meilleur ami.

Naruto soupira, tandis qu'il se rapprocha de son ami, avant de lui donner un léger coup sur son épaule blessée, un gémissement de douleur franchit les lèvres de Sasuke.

- Non, mais tu te surestimes et cette blessure en est la preuve ! Pourquoi tiens-tu donc tant à l'arrêter ?

- Tu sais pourquoi ! Ça me permettrait enfin d'être reconnaître à ma juste valeur !

- Comment ça ? Demanda Naruto, la mine perplexe.

- C'est le seul criminel que le grand Itachi Uchiwa, mon si génial frère n'a jamais attrapé. J'ai toujours était comparé à mon frère, constamment dans son ombre, alors si j'attrape le seul tueur qu'il n'a jamais eu, je lui deviendrais supérieur et c'est lui qui sera comparé à moi !

- Et tu es prêt à risquer ta vie ?

- Oui, déclara Sasuke, sans la moindre once d'hésitation, serrant le cœur de Naruto.

Il voyait bien que Sasuke n'abandonnerait pas, il était déterminé, et ce sentiment Naruto ne le comprenait que trop bien, alors quoi, ça finira avec sa mort ou celle de son meilleur ami ?

- Eh bien, pas moi… »


Naruto sortit du bâtiment furieux, jamais il ne pourrait tuer Sasuke, seulement il ne pouvait pas laisser en liberté un tel problème pour sa vie.

Bip... bip... bip

Note pour soi-même, ne jamais s'acheter de beeper.

« - Allô ? Une sonnerie venait de l'interrompre.

- Mm… j'adore vraiment entendre ta voix mon petit Kyubi.

- Ce n'est pas réciproque, grogna Naruto, sachant déjà l'identité de son interlocuteur.

- Je suis touché… Dit-il faussement blessé.

- Allez à l'hôpital, c'est fait pour ça. Mais dans votre cas, je recommande le service psychiatrique.

- Haha… Ricana-t-il. J'adore ton humour.

- Qui a dit que je blaguais ?

- Je rêve tant de voir le visage qui se cache derrière cette voix.

- Cela restera un rêve.

- Oh, non, dit-il d'une voix trop joyeuse qui déplut fortement à l'assassin.

- Que voulez-vous dire ?

- Tu as une nouvelle mission.

- Et ?

- Et celle-ci est bien plus dangereuse que les autres, donc je vais te coller un coéquipier.

- Je refuse ! Toutes mes missions sont solos ! C'est dans notre contrat ! Cria-t-il en colère, il n'allait sûrement pas faire confiance aux hommes de main d'Orochimaru.

- C'est pour ta propre sécurité, je ne voudrais pas perdre mon meilleur élément. En plus comme tu l'as si bien dit, tu es encore sous contrat, tu m'appartiens !

- Hn… Grogna-t-il en serrant les poings. Et pourrais-je au moins connaître le nom de mon coéquipier non voulu si j'en ai le droit bien sûr ?

- Un tueur assez doué, tu en as sans doute entendu parlé.

- Si vous me disiez son nom !

- Un surnom aussi bizarre que le tien… Shukaku, je crois.

Un étrange sourire apparut sur les lèvres du blond, tandis qu'une joie sans nom l'envahit. Cependant rien ne transparut dans sa voix alors qu'il répondait :

- Hn, entendu parlé, pas aussi doué que moi, bien sûr.

- Qu'importe, demain lieu habituel à vingt heures.

- Très bien »

Naruto raccrocha et rangea son téléphone.

Il manqua de sautiller sur place.

Après des années, il allait le revoir.

Gaara.


Fin du chapitre.

Diaboliquement vôtre,

Sirpics