Titre: Et les placebos vont de plus belle…
Auteur: Aelim
Résumé: OS - Seul dans son lit il repense à lui, à son absence, à ce qu'il ne lui dira jamais. Il repense aux hommes qui traversent sa vie et qui ne sont pas lui. Seul dans son lit, il l'attend… Song fic HP/DM
Disclaiming: Les personnages sont à JKR, évidemment!

La chanson est Placebo du groupe Street Spirit, sur l'album Placebo, téléchargeable et écoutable en toute légalité sur Jamendo [track/25313]

Genre: Romance/Drama
Couple: HP/DM
Note: C'est un peu PWP... Je préfère vous le dire... ^^ J'ai fait en sorte que ça se lise très vite!

Merci à vous!


Et les placebos vont de plus belle…

Une pièce presque vide, illuminée par quelques rayons de soleil.
Un sol clair, des murs blancs.
Un lit.
Des draps froissés.
Un homme allongé.
Ses cheveux noirs en bataille.
Son corps chaud.
Caressant doucement les draps avec sa main.
Enfouissant sa tête sur l'oreiller voisin.
Humant.
Cherchant désespérément.
Ne trouvant rien.
Il se crispe et gémit, doucement, comme un secret précieux,

- Draco…

Enlace-moi encore
Sous les pluies divines des restes secretique
Enlace-moi encore
Et sers les corps

Le manque, toujours ce foutu manque qui revenait.
Son nom, qui tournait en boucle dans son esprit
Son visage.
Son corps marqué.
Ses mains si grandes.
Son regard un peu perdu, qui le troublait tellement.
Les souvenirs de ces quelques nuits passées ensemble.

Enlace-moi encore
Que je sourcille, que je sursis
Impassible vaurien au matin qui s'enfuit

Tu me manque.
Reviens, encore une fois.
Viens en moi.
Tu me manque.
Reviens.
Reste…
Reviens puis reste avec moi, ne t'enfuis pas au petit matin après avoir bu un café en silence.
Un silence que j'ai toujours trouvé pesant.
Même si j'essayais de ne rien montrer.
J'aimerais tellement te dire…

Faut mentir
Faut trahir
Et surtout pas montrer
Et les placebos vont de plus belle

Je ne pense qu'à toi.
Même pénétré par cet homme qui vient de partir.
Je n'ai pensé qu'à toi.
A ce que tu aurais dit si ça avait été toi.
A ce que tu aurais fait.
A ton corps.
Cette cicatrice sur ton torse.
Tes baisers…
Mais cet homme… Il n'est pas toi. Il me fait du bien mais ce n'est pas toi.
Ce n'est qu'un placebo…

Enlace-moi encore
Emmène mourir de grave
De ce corps je me passe
Des sourires qui se lassent
Enlace-moi encore

Enlace-moi encore.
Embrasse-moi encore.
Prends-moi encore.
Fait moi mourir encore une fois, entre tes bras.
J'ai peur de toi.
Peur de ma dépendance.
Comment peux-tu me manquer autant alors que tu n'as jamais été mien?

Comme cette nuit de folie
Quand l'ivresse une nuit
Faut mentir
Faut trahir

La chaleur de tes lèvres, ta bouche sur la mienne. Ta bouche dans mon cou, tes mains sur mon corps, tes mains sur mon sexe dressé. Mes cris et les tiens. Ton souffle dans mon oreille, ton sexe en moi. Ma jouissance. La tienne.

Et qu'on n'a pas vraiment le choix
Se serrer contre toi
Comme l'envie, le désir qui succombe à mes nuits
Impassible vaurien au matin qui s'enfuit
Nuit d'ivresse

Cette nuit, cette nuit qui m'échappe, ton odeur qui disparait de mes draps. Il faut dire que les hommes qui passent par là essayent d'y imposer la leur…
Souvenirs d'une nuit qui hante mon esprit. Souvenirs que j'essaye de retenir.
Parce que je n'ai pas pu te retenir.

Enlace-moi encore
Encore

Encore…

Et divine de mes restes
Te lasse des sourires
L'après midi j'ai compris quel sursis était hier
Qu'on n'a pas le choix
Se serrer contre toi
Et les placebos de plus belle
Enlace-moi encore

J'ai compris, j'ai tout compris.
Ton sexe en moi, ta bouche sur la mienne.
Il était déjà trop tard.
Le choix était fait.
Le choix… Nous n'en avons jamais eu.
Pas moi en tout cas.
Ca avait toujours été toi.

Sous les pluies divines des restes secretiques
Et serrer nos corps au dehors
Enlace-moi encore
Comme l'envie, le désir qui succombe a mes nuits
Et je crève et je chante
Et je crève et je danse

Je n'ai toujours aucune idée de ce qui nous avait amené ici, dans ce lit, ton corps contre le mien. Tu n'avais rien dit et tu m'avais embrassé, encore… Nous avions vite été nus tous deux. Je n'ai rien pu faire d'autre que te regarder, te désirer, devenir dur pour toi. Dur.
Je me rappelle si peu de ce qui s'est passé. Mais tu étais en moi, tu étais en moi et je criais. Tu étais en moi et je gémissais. Tu étais en moi et j'aimais ça, trop… Beaucoup trop.
Mes mains dans tes cheveux, ma bouche sur la tienne, ton sexe en moi.
Et tu m'embrassais encore… Et tu venais encore.
Ta jouissance, la mienne… Mes bras qui t'enserrent et caressent ton torse.
Tu me manque.

Tu n'étais pas ma première fois et tu ne seras surement pas la dernière.
Mais te sentir en moi est la meilleure chose qui me soit arrivée.
Prends-moi encore.
Plus fort.
Draco…

Enlace-moi encore
Sous les pluies divines des restes secretiques
Puisqu'il faut serrer les corps
Cette nuit j'ai compris
Et serrer ton corps contre moi
Impassible vaurien au matin qui s'enfuit

Et tu t'es enfui
Tu es revenu
Tu es reparti…
Combien de fois encore?
Combien de mensonges?
Ne pas montrer ce lien qui se tisse entre nous.
Combien de placebos entre tes visites?
Trop.
Trop d'eux et pas assez de toi.

Décolle
Trait sur les mots
Tes folies
Démentir
Et surtout pas montrer
Les placebos qui se crispent

Surtout ne pas montrer.
Surtout ne rien dire.
Mentir.
Sourire.
Faire comme si de rien était.
Faire comme si mon cœur ne battait pas à tout rompre.
Comme s'il n'y avait pas ce poids dans mon estomac chaque fois que je t'aperçois.
Comme si je ne ressentais rien.
Je ne peux pas dire que je t'aime. Il est trop tôt pour cela. Mais il est trop tard pour m'éloigner de toi… Trop tard.

Et je chante et je crève
Mais non rien de grave
Et ton corps qui se lasse
Des sourires que je lasse

Je me lève de mon lit.
Ton odeur qui n'y est pas m'exaspère.
Mes pieds en sueurs laissent des traces humides sur le carrelage.
Dehors il fait beau.
Je vais aller me promener, et espérer, encore…

Comme l'envie, le désir qui succombe à mes nuits
Enlace-moi encore
Sous les pluies secretiques
Et serrer nos corps au dehors

Espérer te croiser, me répéter ce que je te dirais… Pour que tu reviennes.
Me rappeler tes mains sur mon corps, le café que nous buvions au petit matin.
Sans un mot.
Et pourtant je sais bien que si je t'aperçois je ne bougerais pas, détournant les yeux, espérant juste que tu me regarde et vienne me parler.
Quand il s'agit de toi je n'ai aucun courage.
Reviens vers moi, car je ne peux plus bouger.
Reviens vers moi, car ton absence me fait peur…
Mais ta présence me terrifie d'autant plus.
Je ne viendrais pas car tant que tu ne me rejette pas il reste de l'espoir… Et tant que je n'avance pas tu ne peux pas me rejeter.
Reviens-moi Draco…

J'ai compris
Qu'on n'a pas vraiment le choix
Et se serrer contre toi
Faut mentir
Faut trahir
Et les placebos vont de plus belle…

Et les placebos vont de plus belle.
En attendant que tu me reviennes enfin…

FIN


Merci à vous les enfants!

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Aelim