Auteur : Moi ^^"
Résumer : Hermione creuse sa propre tombe, mais l'aide vient parfois de là où on l'attend pas...
Ratting : M ou T, je sais pas encore...:/ Je le met pour le moment en M, pour être sur :)
Genre : Je ne sais pas trop où je vais de ce côté là non plus... Peut-être un drame, ou alors une romance... Ou p'tet' bien les deux, qui sait... ^^
Disclamer : Rien n'est à moi, et tout le blabla habituel...
Commentaire : Cette fic vient de moi. J'ai mis du temps à écrire ne serait-ce que le début. Mais je vais essayer de la finir. Si je la poste c'est pour me forcer à la fnir, sinon je sais qu'elle finira quelque part, perdu dans mon ordi. Je veux l'écrire. Je veux la finir.
C'est un thème assez spéciale que j'aborde ici, mais, ne chercher pas à comprendre pourquoi, il faut que je l'écrive.
Voilà. Maintenant je vous laisse à votre lecture en espérant que ça vous plaise...:/
Chapitre 1 : Trop jeune...
Elle sentie le sang sortir de ces veines. Encore une fois.
Elle se rappelait parfaitement la première fois qu'elle avait commencée. C'était il y a 5 ans maintenant. Lors de ça première année à Poudlard. Oui, elle n'avait que 11 ans, elle était jeune, trop jeune. Mais elle avait toujours été de nature précoce pour son âge.
A la maternelle, les autres enfants ne lui parlaient pas, la trouvant trop sérieuse. En primaire, ça n'avait pas changer. Depuis qu'elle avait appris à lire, un an avant ces jeunes camarades, elle se plongeait chaque fois qu'elle en avait l'occasion dans des bouquins. Science-fiction, roman, policier, fantastique, tout y passait, même des livres que les amoureux de la lectures ne lisent, en général, pas avant leurs 16 ans. Elle avait son monde, celui qu'elle s'était crée. Jusqu'à ce fameux jour d'hiver, où elle n'avait que 9 ans. Elle était en cour de mathématiques, mais plus occuper à regarder la neige tombée plutôt que d'écouter son institutrice. Celle-ci était plus qu'affliger par l'attitude de son élève. Certes, elle était plus que brillante, mais cela ne lui donnait pas le droit de ne pas écouter le cour. Elle aurait pu sauter une classe, mais ces parents voulaient qu'elle ait une « enfance normal ». En tout les cas, une chose était sûre : son institutrice en avait plus que marre de la voir tout le temps rêvasser. Et ce jour là, alors que la classe essayait de comprendre les principes du calcul, Hermione, ne fessait pas attention à ce qui ce passait autour d'elle. Elle regardait la neige tombée, en s'imaginant vivant de grandes aventures. Elle était en pleine bataille lorsqu'une voix mécontente la tira de son monde...
-Miss Hermione Granger ! Aurais tu l'obligeance de suivre mon cour ?!
-Je suis désolée Madame Turier... Mais je connais déjà parfaitement ce cour là. Je l'ai appris l'été der...
-Je me fiche éperdument que tu l'ai appris ou non ! Si tu viens en cour c'est pour écouter et non pour regarder par la fenêtre !
Le regard de Hermione s'assombrit. Avant, au début de l'année, elle participait beaucoup, et était une élève modèle. Mais à l'époque elle pensait relever un défie dans cette nouvelle classe. Mais tout était encore trop facile pour elle.
-La prochaine fois que je te vois rêvasser je t'envoie chez la directrice, et je préviens tes parents ! Ais-je été assez claire ?!
-Limpide, Madame...Mais laisser moi vous dire que vous avez fait une erreur au tableau...
-Une...une erreur ? Tu ose remettre en doute mes cours ? Pour qui te prends-tu ? Quand tu aura ton diplôme d'institutrice, tu te permettra de faire des remarques de ce genre, en attendant, tu va venir avec moi !
La coupe était pleine. Madame Turier, était quelqu'un qui aimait qu'on l'écoute, et qui détestait par dessus tout qu'on lui dise qu'elle ait tord, surtout si la personne en question était une gamine de 9 ans. Ce jour, elle craqua.
-Madame, je vous assure que vous avez fait une erreu...
-Tais-toi ! Ça ne m'étonne pas que tu n'est pas d'amis ! Une petite Miss-Je-Sais-Tout dans ton genre, toujours à prouver qu'elle a raison ! Tu n'en aura jamais si tu continue d'être celle que tu es actuellement ! Si tu es rejetée par tes camarades, il ne faut pas t'étonner !
Hermione était au bord des larmes. « Miss-Je-Sais-Tout ». Elle haïssait ce surnom plus que tout au monde. Madame Turier avait toucher la corde sensible.
Dehors, la neige redoubla d'intensité. Est-ce du au hasard ou y avait-il un lien avec la tempête qui s'était déclenchée dans le cœur de Hermione ?
Des incident dans ce genre, ce n'était pas la première fois que ça arrivait.
C'est ainsi que Hermione finit ces années de primaire : seule. Le jour où elle reçut la lettre de Poudlard, une joie sans nom l'envahit. Elle était une sorcière et était persuader que là où elle irait étudier, tout serait différent. Elle pensait que les jeunes qui ce trouvait là-bas serait plus sympa avec elle, plus compréhensif. Elle se trouverait peut-être même des amis qui sait...
Elle s'était tout de suite mise à lire tous ces livres de l'année, avait appris différents petits sortilèges, avide de connaissances nouvelles. Le jour de la rentrée, elle ne s'était pas fait d'amis. Elle avait essayer de retrouver le crapaud d'un garçon, mais ne l'ayant pas trouver celui-ci l'oublia rapidement.
Quelques semaines plus tard, elle était encore seule. Parfois il lui arrivait de rendre des petits services, ou bien de discuter un peu avec différentes personnes. Mais elle n'avait toujours pas d'amis digne de ce nom.
Les cours étaient plus difficiles que ce qu'elle apprenait dans les cours moldue, néanmoins, avec beaucoup de travail, et d'efforts, elle y arrivait et obtenait les meilleurs notes à tous ces devoirs. Elle participait également beaucoup jusqu'au jour où le Maître des Potion, le Professeur Rogue, s'adressa à elle par ces quatre mots : « Miss-Je-Sais-Tout ». Oh, non, elle ne savait pas tout. Elle ne connaissait que les livres, mais la chose qu'elle désirait le plus connaître ne s'y trouvait pas. L'amitié, ne s'apprenait pas dans les livres.
Ce surnom lui cola à la peau par le groupe des Serpentard, et particulièrement pas un certain blondinet, répondant au nom de Drago Malfoy. Elle le haïssait tellement. Chaque fois qu'il utilisait ce surnom pour s'adresser à elle, son cœur se brisait un peu plus.
Quelques jours plus tard elle voulu aider un garçon de sa classe, Ronald Weasley. Mais elle ne savait pas vraiment comment s'y prendre. Elle tenta de lui expliquer comment faire pour utiliser le sortilège de lévitation. Elle lui re-prononça la formule et fit voler ça plume devant ces yeux jaloux. Elle n'imaginait pas que Ron allait ce moquer d'elle et dire les mots « Ça ne m'étonne pas qu'elle n'ait aucun amis ». Et surtout elle n'imaginait pas qu'elle aurait tout entendue.
C'est ce jour là que tout commença. Elle explosa de l'intérieure. Elle s'était enfermer dans les toilettes des filles. Et pour la première fois elle se coupa. Elle avait trouver un bout de verre, certainement un sort qui avait mal tourner, et casser les miroir d'où il restait quelque fragments par terre. Doucement, les yeux submerger de larmes et sans trop savoir pourquoi elle laissa glisser lentement le bout de verre tranchant sur son bras. Elle sentie le sang couler, et, pour une obscure raison, elle ce sentie beaucoup mieux. La douleur ne se focalisait plus sur son cœur, mais sur son bras.
Elle était rester ici plusieurs heures, l'après-midi entière en fait. Lorsqu'elle se décida à sortir, elle se retrouva nez à nez avec un Troll des montagnes, adulte qui plus est. Et, pour la première fois, quelqu'un lui vint en aide. Ron, et Harry Potter, était venue la secourir.
Petit à petit, elle se lia d'amitié avec eux. Elle apprenait tous les jours ce qu'était cette chose plus ou moins étrange.
Mais le mal était déjà fait. Elle avait toujours un bout d'un objet tranchant sur elle. Cette sensation de bien être qu'elle avait éprouver lorsqu'elle s'était couper, elle ne voulait, elle ne pouvait plus s'en débarrasser. Oui, elle avait des amis, mais au fond elle était toujours Hermione Granger, Miss-Je-Sais-Tout, que tout le monde hait à cause de son intelligence. Harry et Ron l'aimaient peut-être, mais ils ne voyait pas qui elle était réellement. Elle avait besoin de quelqu'un pour l'écouter, pour parler, une épaule sur laquelle pleurer. Mas tout ce qu'elle avait c'était des amis qui s'en remettait à elle chaque fois qu'ils avaient un problème. Elle était simplement là pour les aider. Certes, ils rigolaient beaucoup entre eux, et Hermione les aimaient plus que tout. Mais elle voulait simplement être écouter, était-ce trop en demander ?
Elle se montrait forte, mais ne l'était pas. Elle craquait souvent toute seule, dans son lit le soir.
Elle se demandait parfois si elle ne devait pas leurs dire qu'elle était mal. Mais elle ne voulait pas qu'ils fuient comme tant d'autre avant eux. Ainsi, elle intériorisait ces sentiments, et les évacuait comme elle le pouvait, à savoir par ces nombreuses cicatrices ornant son bras et son poignet.
Aux fils des années, les coupures devenaient de plus en plus profonde, mais elle n'était toujours pas décider à parler. Elle était heureuse comme ça. Elle passait de bonnes journées à parler à rigoler avec Harry, Ron, Ginny, et d'autre, et ne voulait rien gâcher. Les journées étaient, certes, monotones, mais elle pensait qu'on ne pouvait pas lui offrir mieux. Dés qu'il y avait une insulte de trop de la part de Malfoy ou bien de Rogue - Le surnom « Miss-Je-Sais-Tout », étant considéré comme tel -, ou d'autre chose, comme le stress - Elle ne devait échouer nul part quand on lui demandait quelque chose ou bien lors d'un examen, l'habitude s'étant transformée en obsession... - lorsque la coupe était pleine, elle craquait. C'était un moyen comme un autre pour décompresser et éviter de tout foutre en l'air, pour se sentir juste vivante...
Mais s'était principalement en troisième année qu'elle avait perdue pied. Son emploi du temps était plus que rempli et elle stressait beaucoup trop, pas seulement pour les différents cours qu'elle n'arrivait pas à gérer, mais aussi à cause de l'histoire de Sirius Black. Elle avait perdue son sang froid plusieurs fois, cette année là. Notamment en abandonnant les cours de divinations, et en donnant une bonne droite à Drago Malfoy.
Les jours ce suivaient et ce ressemblaient...
Ce jour-là, Hermione s'était réveillée avec l'envie de tout de suite ce rendormir et ne pas se lever. Elle savait parfaitement comment se déroulerais la journée : petit-déjeuné dans la Grande Salle avec Harry et Ron qui arriveraient en retard, comme toujours, cours de métamorphose où elle allait remplir son devoir en 10 minutes et passer le reste de l'heure à tout relire attentivement une bonne cinquantaine de fois, cour de potion, où elle allait devoir supporter les Serpentards et leurs humour pour le moins pathétique, sans compter le sarcasme et les remarques méchantes du Professeur Rogue. Elle aurait alors deux heures de libres, qu'elle passerait à la bibliothèque, travaillant en observant du coin de l'œil Ron et Harry en train de faire une partie d'échecs - que Ron gagnera, à coup sur -. Ensuite, ils iraient manger dans la Grande Salle en compagnie de Ginny. Là pendant qu'ils seront tranquillement en train de manger, les Serpentards se montreront et commenceront à les embêter. S'en suivra des joutes verbales sévères, et peut-être qu'il en viendrait aux baguettes. Un Professeur interviendra dans ce cas là, sinon, ils en avait pour au moins un quart d'heure. Puis l'après-midi commença. Toujours pareil : cours, révisions, cours, révisions, cours, diner, et enfin cette journée sera terminée. Oui, décidément Hermione Granger connaissait sa journée. Et pourtant, rien ne se déroula comme prévu. Enfin, rien à partir du cour de Potion avec les Serpentards.
Le Professeur Rogue fixait ces élèves avec un œil noir. Il leurs avait demander de faire une potion plus que difficile, que même Hermione et Drago, pourtant ces deux meilleurs élèves, avaient du mal à la réaliser. Il avait formé les groupes lui-même, obligeant Serpentards et Gryffondor à collaborer, comme à son habitude. Ainsi, Harry se retrouvait avec Pansy Parkinson, Ron avec Goyle, Neville avec Malfoy et Hermione avec Crabbe. Décidément ce Professeur n'avait encore rien comprit. Harry coupait les ingrédient, Pansy ayant trop peur de ce casser un ongle - Et il n'estimait pas utile de discuter avec elle -, Ron et Goyle se disputait pour savoir la meilleur façon de faire, Malfoy ayant pris possession des lieux, Neville ne faisait pas grand chose. Quant au groupe de Hermione, c'était elle qui faisait tout. Et c'est ce qui fit tout déraper.
La Professeur Rogue s'avança doucement de leurs emplacement...
-Miss Granger, il me semble que si je vous ais mis en binôme ce n'est pas pour que votre camarade ne fasse rien. Moins 10 points pour Gryffondor.
-Pardonner moi, Professeur mais il me semble que Neville ne fait pas grand chose non plus...Et il me semble donc injuste que Gryffondor perde des points alors que...
-Et il me semble injuste que vous contredisiez mes décisions. Moins 10 points.
-Et moi, il me semble injuste que vous favorisiez toujours les mêmes !
-Miss Granger, je vous demanderais de baisser d'un ton, et de vous adresse à moi avec un peu plus de respect...
-De respect ? Vous osez me parlez de respect alors que vous nous traiter comme de la vermine ?!
Elle ne comprit pas elle même pourquoi elle s'était énervée. Pourtant elle savait très bien qu'il était impossible de discuter avec ce Professeur. Mais quelque chose en elle s'était brisée.
-Hermione...
La voix de Ron n'était qu'un murmure. Il ne comprenait pas la réaction de son amie, pas plus que Harry, qui restait bouche bée, ainsi que tout les autres, qui connaissaient pourtant la patience sans limites de la jeune Gryffondor.
-Hermione, retenta Ron, tu devrais te taire...
-Non Ron ! Je ne me tairais pas !
-Miss Granger...
Hermione lança un regard noir à Rogue, prit ces affaires et sortit rapidement de la salle de classe. Personne n'avait comprit ce qui venait de ce passer, si bien que la salle resta silencieuse un long moment avant que le Professeur Rogue, énervé et troublé qu'une gamine de 16 ans lui ai tenue tête à ce point, renvoya les élèves de sa classe.
Harry et Ron étaient alors partit à la recherche de leurs amie.
-Qu'est-ce qui lui a prit à Hermione ?
-Je ne sais pas Ron...
-Elle sait pourtant qu'on ne peut pas lui tenir tête, et que c'est impossible de lui parler...
-Elle en avait peut-être marre de supporter Crabbe, et c'est le seul moyen qu'elle trouva pour s'échapper...
Harry et Ron sourirent, mais au fond d'eux ils savaient très bien, tous les deux, que quelque chose clochait. Peut-être n'était-ce rien de bien grave, peut-être juste de la fatigue, mais il fallait qu'ils en soient sûr.
