« Baise-moi »

"Ça devait bien faire la énième fois que Derek venait sauver ma peau ce mois-ci. Je ne sais pas ce qui se passe dans cette ville, mais le flux de créatures surnaturelles y est incroyablement dense. Ce qui faisait que je me retrouvais une nouvelle fois attaché par les poignets et pendu au plafond comme un vulgaire jambon, et bâillonné qui plus est. Je soupirais encore et mon agresseur qui n'était autre qu'un...non sérieusement c'est quoi ce truc ? Je sais qu'on a dit de faire dans l'originalité mais les mecs quoi ! Faites au moins en sorte qu'on reconnaisse ce que vous êtes ! Bref, je lâchais un soupir et le truc qui me servait de ravisseur me frappa au ventre. J'étouffai un petit cri sous mon bandeau et la chose me parla :

-Si tu veux que je te libère, parle.

J'aimerais bien mais je suis bâillonné, crétin.

-Qui est l'Alpha dans cette ville ?

Soudain un bruit sourd attira notre attention et quelques secondes plus tard, Derek apparut, son mode loup-garou on. Une fois le truc assommé et bien amoché, Derek s'approcha de moi et me libéra de mes liens. Ça tombait bien car mes poignets commençaient à me faire mal. Je tombai et Derek me rattrapa tel le bon sauveur qu'il était et soudain, dans ses bras, j'eus une sensation très étrange. Je rougis et je sentis mon bas-ventre chauffer alors que Derek me parlait, l'air pas très content. Seulement, la seule chose à laquelle je pouvais penser était ses yeux dans lesquels je me noyais et surtout, surtout je me concentrais, je me concentrais très très fortement sur une seule chose. Ne bande pas, Stiles. Surtout ne bande pas, ce serait mal venu. Mais le fait est que Derek me tient encore contre son corps brûlant comme la braise, qu'est ce que c'est cliché, que ses mains sont nichées dans le creux de mes reins et que sa bouche est beaucoup, beaucoup trop près de la mienne. Et alors que Derek passe ses mains devant mes yeux en me demandant si j'écoute, la seule chose, et la plus idiote certes, qui me vient à l'esprit est de lui répondre :

-Bfggm mff.

-Quoi ?

Stupide bâillon. Stupide Derek. Un éclair de lucidité passe dans ses yeux et il se décide à me l'enlever.

-Tu disais ?

-Baise-moi, je ne peux m'empêcher de répéter.

Ses yeux s'écarquillent et sa bouche s'ouvre toute seule en un parfait "O" et là maintenant, je me rends compte de ce que je viens de dire et je me sens mal. Enfin jusqu'à ce que Derek s'empare de mes hanches avant de me soulever et que je m'agrippe à son cou et croise mes jambes derrière lui, pour qu'il me plaque sauvagement contre le mur de pierre froide de l'espèce de cave dans laquelle j'étais retenu.

-Aïe, je ne peux m'empêcher de lâcher, mais Derek me fait taire en m'embrassant et en me mordant les lèvres et je m'empresse de lui enlever son tee-shirt afin d'être directement collé contre sa peau et pour que je puisse balader mes mains sur son torse, alors qu'il descend les siennes sur mes fesses afin de les caresser lascivement à travers mon jean qui me paraît soudainement être de trop dans la partie. Très vite, le reste de nos vêtements suit son tee-shirt et je me dis que parfois ca a du bon de se faire enlever."