Cette fanfic a été écrite dans le cadre de la nuit du FoF (Forum francophone) pour le thème "Faute" lors de la nuit du 04/01/19.

(1 thème par heure de 21 h à 4h du matin)

Le FoF est un forum regroupant tous les francophones de ffnet où l'on peut discuter, demander de l'aide ou s'amuser entre nous. Le lien se trouve dans mes favoris.


Faute

La vérité est unique, indivisible et éternelle. Elle n'est pas sujette à interprétation, il n'existe pas plusieurs versions d'une même histoire, il n'existe qu'une seule histoire. Les faits sont des faits et non des fantaisies, n'en déplaisent aux âmes sensibles, et aux hypocrites.

Ce qui c'est passé ce jour là à la montagne est indéniable, indiscutable, impardonnable. Lexa n'a pas fait une erreur, elle n'en fait jamais. Elle a fait un simple choix en son âme et conscience.

Non, elle n'a pas fait d'erreur, elle a commis une faute, un manquement volontaire à notre accord. Elle a trahi sa parole et mes espoirs, elle m'a trahie, sans hésitation. Elle a été implacable et sa forfaiture m'a contrainte à réaliser des actes effroyables.

Je lui aurais pardonné une simple erreur d'inadvertance, une gaffe malheureuse. J'aurais peut être même jugé charmant une maladresse de sa part, mais jamais je ne pourrais oublier et encore moins excuser sa perfide traîtrise.

J'aurais du comprendre sa félonie le jour où elle a sacrifié son peuple, pour gagner un avantage stratégique pour cette foutue bataille. J'étais naïve à l'époque, à présent j'ai appris et retenu la leçon.

Elle prétend venir à mon secours, me fait kidnapper et m'enferme dans sa tour. A quel jeu pervers joue-t-elle ?

Comment peut elle croire que je vais la soutenir? Et pourtant, je dois l'avouer je n'ai guère le choix, mais cette situation me tue.

Comment fait elle pour lier une nouvelle fois ma vie à la sienne ? Est elle une aussi habille manipulatrice qu'impitoyable guerrière ?

Nos destins sont malheureusement unis dans cette lutte contre la reine des glaces, si Lexa meurt, mon peuple et moi en premier martyr seront purement décimés. Si elle gagne, nous aurons alors quelques mois de sursis, jusqu'à la prochaine crise.

Comment la croire lorsqu'elle me prête à présent serment à genoux ?

Malgré les mois passés depuis la bataille, ma rage est intacte, alors pourquoi cette inquiétude, à l'idée du combat à mort qui l'attend, m'assaille-t-elle ? Où est mon erreur ? Quelle est ma faute ?