Bonjour bonjour !

Ce texte a été écrit pour la 108ème Nuit du Fof, où il faut écrire une texte en une heure à partir du thème "Conscience" (envoyez-moi donc un mp si vous souhaitez plus d'informations, je ne mords pas)

J'ai essayé de sortir de mon fandom habituel, c'est pour ça que je n'ai pas continué les Nuits du Conteur. Mais mon amour pour Katakuri était trop fort et a encore frappé X) Néanmoins, je sors de mon schéma habituel, j'espère que ça vous plaira !

Disclaimer : Tout est à Oda


Katakuri se plaqua contre le mur, essayant de se faire le plus discret possible malgré sa taille immense pour son âge. Il se déplaça en crabe, stationnant à côté de la porte menant au Paradis des Paradis, au saint des saints de Totland : les cuisines du château de sa mère.

Il aurait dû avoir mauvaise conscience alors qu'il s'engouffrait à l'intérieur quand un serveur sortit. Mais seule son envie de ses pâtisseries préférées dirigeait son esprit. Il avait faim de donuts et rien ne pourrait l'arrêter.

Il tenta de se faire tout petit, alors que ses yeux trouvèrent instinctivement l'endroit où se trouvaient les divines pâtisseries, sortant tout juste du four et reposant tranquillement sur des plaques pour faire sécher le glaçage. Il sortit son sac de sa poche et s'approcha, se cachant derrière la table avant de faire disparaître discrètement les sucreries.

Il remplit sa réserve tout en vérifiant que les cuisiniers ne regardaient pas dans sa direction. L'odeur le faisait saliver et il s'imaginait les dévorer à l'abri dans sa chambre, savourant chaque bouchée avec délectation. Il ne put résister et finalement, en saisit un pour mordre dedans, se léchant les lèvres avec délice alors que le glaçage fondait sous ses doigts.

Il s'empressa de le terminer et fit disparaître toute trace de son méfait de sa peau alors qu'il refermait le sac. Il s'apprêtait à s'éclipser quand le cuisinier en chef du château se planta devant lui.

- Katakuri… Puis-je savoir où sont passés les donuts qui se trouvaient sur cette plaque ?

Une goutte de sueur coula le long de la tempe du petit Katakuri qui se sentait comme Perospero coincé dans son pantalon parce qu'il avait mal contrôlé son pouvoir.

- Heu… J'en ai aucune idée ! affirma-t-il avec aplomb en reculant.

Il choisit la solution la plus simple : le repli stratégique. Il courut en direction de la porte puis dans les couloirs, aussi vite que lui permettait ses jambes d'enfant. Il se réfugia dans sa chambre, claquant la porte derrière lui avec un sourire content et le souffle court.

Il se rappela avec un frisson ce qui l'avait poussé à de tels extrémités. Il avait raté un entraînement et avoir un gros rhume n'était pas une excuse valable pour sa mère, puisque cela ne l'aurait pas empêché de se lever. Alors en punition, il avait été privé de donuts. Il avait cru qu'il avait mal entendu sur le coup mais non, le ton avait été sérieux. Sa mama lui avait interdit de son plaisir gourmand, son péché mignon.

Alors il aurait dû avoir mauvaise conscience en posant son sac plein à côté de son lit et en l'ouvrant, reprenant une pâtisserie avec un claquement de langue approbateur en humant le doux parfum de la pâte à beignet chaude. Mais rien ne surpassait les donuts, rien. Pas même les ordres de la terrible Charlotte Linlin.

Il espérait seulement qu'elle ne se mette pas en colère.