(Disclaimer : Les personnages de Final Fantasy 7 appartiennent à Square Enix, mais les personnages sur Terre, Telian et Gillian, sont mes créations)

J'avoue que c'est ma première fanfic, alors soyez indulgents. Laissez-moi des reviews pour que je puisse m'améliorer, s'il vous plaît ! J'espère vraiment que ce n'est pas trop horrible, pour un début…

Enfin, à vous de juger, bonne lecture !

PROLOGUE

Un pas. Puis un autre. Plus que tout au monde, elle souhaitait oublier. Oublier quoi ? Non, ça y est, c'était oublié, inutile de revenir en arrière. Elle ne se souvenait plus de rien : ni de son nom, ni de son passé, ni même son physique, son âge voire le son de sa voix. Rien !

Car elle avait mal, mal dans son corps. C'était un miracle si elle arrivait encore à marcher. Où se trouvait-t-elle, d'ailleurs ? Et… pourquoi était-elle partie ?

Une image lui vint à l'esprit. Des coups de feu, un rire diabolique, un homme au costume noir gisant sur le sol…

Tout se brouillait dans sa tête. Elle ne voulait plus savoir. Elle voulait mourir. Cesser d'exister. Disparaître. Mais rien à faire. Son corps semblait résister, quelque chose à l'intérieur lui faisait mal et empêchait son corps de se décomposer.

Elle tomba à genoux dans une flaque d'eau croupie. Les lambeaux de sa robe blanche se tachèrent de boue. Les colliers de perle à son cou tintèrent doucement. De longues mèches de cheveux soulevées par le vent caressèrent son visage.

La malheureuse tomba sur le dos. Elle regarda le ciel. Il était couvert de nuages. Un espoir fou lui vint : la pluie. Elle pourrait peut-être laisser son corps se faire diluer par la pluie ? Mais de quoi était fait son corps, déjà ? De chair ? Qu'était-elle ?

La folie s'emparait d'elle, aucune idée logique n'avait de place dans son esprit.

« Pitié… Laissez-moi partir, je veux mourir ! » gémit la malheureuse.

Un bruit se fit entendre. Comme quelque chose traînant sur le sol. Soudain, un cobra géant apparut dans son champ de vision.

Alors, un souvenir fugitif lui revint : c'est un Zolom. Elle se trouvait donc dans des marais, près d'une mine de mythril. Si tout lui revenait aussi facilement, tout à coup, c'est parce qu'elle était heureuse. La créature l'avait vue et allait la tuer. Elle allait enfin mourir !

Quand soudain, tout devint blanc.

« Je suis morte, ça y est ? » murmura la jeune femme.

« Non, Lucrécia. Pas encore. »

En entendant cette voix, la jeune femme sursauta. Elle se retourna. Une étrange créature lui faisait face. Un grand oiseau au plumage d'or. Chaque plume était un rayon de soleil, ses griffes des croissants de lune, ses yeux deux étoiles.

« Vous allez vivre, j'ai besoin de votre aide. Mais avant, retournez dans la grotte. Vous devez encore attendre. »

Une douce lumière rouge enveloppa la jeune femme, la faisant disparaître.